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| SBA - Débrayage de dizaines de travailleurs de l'ENIE : Trois milliards de pertes en deux jours seulement | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA - Débrayage de dizaines de travailleurs de l'ENIE : Trois milliards de pertes en deux jours seulement Sam 2 Juin - 10:34 | |
| SIDI BEL-ABBÈS/DÉBRAYAGE DE DIZAINES DE TRAVAILLEURS DE L’ENIE :
Trois milliards de pertes en deux jours seulement
Trois milliards de centimes de pertes en deux jours seulement, et le débrayage de plusieurs dizaines de travailleurs de l’entreprise publique ENIE de Sidi Bel-Abbès continue depuis le 29 mai dernier de perturber toutes les chaînes de production alors que l’entreprise qui renaît de ses cendres commençait à concrétiser plusieurs projets ambitieux, inscrits dans le cadre du plan de développement initié des années auparavant mais qui est resté bloqué par une ardoise de 25 milliards de dinars auprès des banques. Une ardoise qui menaçait même l’existence de l’entreprise qui a failli être dissoute. Mais grâce à l’injonction de 14,5 milliards de dinars et l’effacement de ses dettes, l’entreprise a pu, ces derniers mois, faire démarrer son plan de redressement avec d’autres projets à très court terme, à savoir la réouverture de deux unités, celles de Telagh et Ras El Ma et, bien sûr, des recrutements par centaines de travailleurs qui ont pris effet ces derniers temps. Cependant c’est justement ces recrutements qui seraient à l’origine du débrayage des travailleurs. Ces derniers reprochent en effet, au SG de l’UGTA de l’entreprise d’avoir effectué des recrutements par complaisance. Ils demandent son départ arguant que son mandat a expiré depuis fort longtemps. De son côté, la direction de l’entreprise, dans son communiqué dont nous avons eu une copie, déclare que ce débrayage illégal a été déclenché par un groupe de travailleurs brandissant des réclamations de nature syndicale dont la satisfaction n’est pas du ressort de l’entreprise mais de l’UGTA. Alger seule est compétente pour désigner ou écarter un SG. Evoquant le problème de recrutement, la direction dément les allégations des contestataires déclarant le faire dans le respect du règlement et en toute transparence. Devant la situation qui prévaut depuis mardi dernier au niveau de l’entreprise, cette dernière déclare avoir épuisé toutes les voies d’apaisement et de règlement à l’amiable, lit-on dans le communiqué à l’adresse du groupuscule de contestataires pour les ramener à la raison, mais sans résultat. Le recours à l’application des mesures légales et réglementaires s’avère ainsi impératif pour préserver l’outil de production et rétablir le climat social au sein de l’entreprise. L’entreprise, qui déclare avoir déjà porté plainte contre les travailleurs en grève pour entrave au bon fonctionnement de la société, procédera à l’issue de la décision de justice, aux retenues sur salaire pour les jours non travaillés. Quelque trois milliards de dinars de pertes enregistrés pour deux jours seulement (les mardi 29 et mercredi 30 mai) à cause des perturbations illégales que déplore l’entreprise qui ajoute que les efforts conjugués de tous ont permis de faire redémarrer les chaînes de production dans la journée du jeudi 31 mai pour faire face aux défis auxquels elle est confrontée malgré la grève du groupe de travailleurs. Le bras de fer n’est pas près d’être réglé, à entendre les grévistes. Une affaire à suivre.
A. M. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: ENIE de SBA : La direction sévit contre les travailleurs grévistes Lun 4 Juin - 8:02 | |
| ENIE DE SIDI-BEL-ABBÈS :
La direction sévit contre les travailleurs grévistes
L’Enie de Sidi-Bel-Abbès a durci le ton à l’adresse des travailleurs qui observent depuis mardi 29 mai un mouvement que la direction appelle débrayage et non une grève vu qu’il a été déclenché spontanément et dans le non-respect des procédures syndicales pour demander le départ du SG de l’UGTA de l’entreprise.
«Une demande impossible à satisfaire vu qu’elle est du ressort de la Centrale d’Alger», nous a-t-on précisé. Selon nos sources, c’est une avalanche de suspensions, de mises à pied et de retenues sur salaire qu’ont eu, comme réponse à leur tenacité, les contestataires. L’administration déclare avoir épuisé toutes les voies légales pour ramener ces derniers à la raison mais sans résultat. Devant des pertes qui se chiffrent à trois milliards de centimes en deux jours seulement (les 29 et 30 mai), la direction s’est démenée avec les autres travailleurs pour faire redémarrer les chaînes de production qui ont fonctionné à 70% dans la journée du jeudi 31 mai. Pour la journée de dimanche, le taux de production avait largement dépassé les 90% malgré le débrayage de plusieurs dizaines de travailleurs, selon l’administration. Celle-ci a introduit dans la journée du mercredi 30 mai une plainte auprès du tribunal contre les travailleurs dissidents pour entrave à la liberté de travail. Dans la journée de dimanche, elle a procédé à la suspension de huit travailleurs jugés meneurs, selon elle, du mouvement de contestation. Quinze autres ont fait l’objet d’une mise à pied et d’autres de retenues sur salaire qui prendront effet à partir du 3 juin 2012. Dans la même journée, des notifications de ces sanctions (suspension) leur ont été présentées par un huissier de justice ainsi qu’une citation à comparaître devant la justice, aujourd’hui lundi 4 juin 2012. Les concernés ont refusé de signer. Pour rappel, depuis le mardi 29 mai, plusieurs dizaines de travailleurs ont entamé un mouvement de contestation pour demander le départ du SG du syndicat de l’entreprise, l’accusant de faire des recrutements de complaisance et d’influer sur les décisions de l’entreprise. Le mouvement de contestation a eu un impact négatif sur le rythme de la production, d’où la décision de la direction d’imposer le règlement intérieur et celui de la justice pour rétablir l’ordre dans l’entreprise.
A. M. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: ENIE : Dissolution de la section syndicale Mar 5 Juin - 7:43 | |
| ENIE : DISSOLUTION DE LA SECTION SYNDICALE
Publié le 04 juin 2012
Par Nebbal Y.
Comme prévu et reporté dans notre précédent article de la semaine écoulée, où il était question d’une récidive, les travailleurs ont repris leur mouvement de grève, les quelques ouvriers rencontrés affirment que ceci (la grève) ne cessera que lorsque les soi-disant représentants et « qui ne représentent qu’eux-mêmes en réalité » des travailleurs veillent organiser une assemblée générale élective car ils sont « illégaux » aux yeux de la loi syndicale puisque leur mandat a expiré, il y a de cela cinq ans.Le secrétaire général et membre du comité de participation qui cumule deux fonctions incompatibles l’une de l’autre en est la principale source de mécontentement généralisé, « On ne peut pas être juge et partie » ajoutent d’autres agents et » on ne peut revendiquer quoi que ce soit à soi-même (entendre par direction) ». D’autres ouvriers parlent des facilités de logements et autres commodités accaparées ou mis à la disposition du responsable incriminé avec une complicité bien au delà de la direction générale, cette dernière n’arrive toujours pas cerner les vrais problèmes de gestion. D’autres travailleurs insinuent sur la main mise de la fédération sur le syndicat d’entreprise. L’hôtel Emir de Cheraga et celui de l’Aurassi avec toutes les facilités d’hébergement sont devenus des maisons familiales de quelques responsables syndicaux. Beaucoup a été dit et redit sur ce syndicat qui se maintient « coute que coute » malgré une forte résistance des travailleurs mais « leurs jours sont comptés » ironise un ancien du syndicat. À moins d’un miracle ou d’une « perche » que tendra une énième fois la direction générale et son holding à ces représentants. Alors qu’on devait mettre l’article en ligne, on vient d’apprendre que l’Union locale de l’UGTA a procédé aujourd’hui à la dissolution de la section syndicale de l’ENIE après une réunion avec les représentants des travailleurs grévistes. Après une proposition de gel des activités rejetés par les grévistes et devant la gravité de la situation, l’instance locale du plus grand syndicat national a procédé à la dissolution pure et simple de la section syndicale. Notre source nous a appris, par ailleurs qu’une autre délégation des grévistes a été reçue par un représentant du Wali (le Chef du cabinet) qui leur a affirmé qu’une commission d’audit ministérielle va être dépêchée au niveau de cette entreprise. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: SBA - Débrayage de dizaines de travailleurs de l'ENIE : Trois milliards de pertes en deux jours seulement Mar 5 Juin - 8:31 | |
| Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel Abbès :les salariés réclament le renouvellement de la section syndicale
Publié le 04.06.12 | 10h00
| © D. R. - Un atelier de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel Abbès . Les travailleurs ayant enclenché le mouvement de grève affirment que la section syndicale (UGTA) de l’entreprise, dont le mandat légal est arrivé à expiration en 2007, n’a pas été renouvelée depuis lors.
L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel Abbès est secouée, ces derniers temps, par un conflit qui oppose une partie des travailleurs à la section syndicale de l’entreprise dont ils exigent précisément le renouvellement. Pour exprimer leur revendication, les travailleurs, estimés à une centaine environ, ont déclenché un mouvement de grève qu’ils motivent en affirmant que ladite section syndicale, dont le mandat légal est arrivé à expiration en 2007, n’a pas été renouvelée depuis lors. Par ailleurs, les grévistes mettent en avant ce qu’ils considèrent comme une «incompatibilité» découlant du «cumul de fonctions», qu’ils reprochent au secrétaire général de la section syndicale qui occupe, parallèlement, le poste d’assistant du directeur général de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE). «incompatibilité»Selon une source proche de la direction de l’entreprise, l’arrêt de travail observé par les travailleurs a engendré des pertes estimées à plusieurs milliards de centimes en l’espace de quelques jours seulement. Interrogé sur les griefs avancés par les protestataires, le secrétaire général de la section syndicale, M. Ouafi, a tenu à souligner que «la section syndicale a été reconduite en vertu d’une décision émanant de la Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie, mécanique et électronique». Selon M. Ouafi, «le maintien de ladite section syndicale avait été motivé par la mise en œuvre du plan de relance et de développement de l’ENIE». S’agissant du «cumul de fonctions» dénoncé par les protestataires, notre interlocuteur a nié une quelconque «incompatibilité» dans la mesure où le poste d’assistant du directeur général ne confère à son titulaire aucun pouvoir de décision ou de sanction. M. Habchi © El Watan | |
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| Sujet: Re: SBA - Débrayage de dizaines de travailleurs de l'ENIE : Trois milliards de pertes en deux jours seulement | |
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