Législatives : la gauche en tête, mais pas de «vague rose»

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Législatives : la gauche en tête, mais pas de «vague rose»

Mis à jour le 01/06/2012 à 10:43 | publié le 01/06/2012 à 09:16


Le président François Hollande et le premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Si le bloc des gauches fait toujours la course en tête pour le premier tour, les dernières enquêtes d'opinion montrent que le PS n'est pas assuré d'obtenir une majorité absolue. Il serait alors amené à composer avec ses alliés pour gouverner.

Pas de «vague rose» à l'horizon aux élections législatives. Si la gauche conforte sa position de favori en vue des scrutins des 10 et 17 juin, elle ne devrait pas obtenir une très large majorité, selon les derniers sondages publiés cette semaine. D'après ces différentes enquêtes, le bloc des gauches totaliserait à l'issue du premier tour entre 44,5 et 47% des intentions de vote, contre 32% à 35% pour la droite parlementaire.

Vendredi matin, un sondage BVA réalisé pour Orange, la presse régionale et RTL créditait le Parti socialiste et le Parti radical de gauche (PRG) de 33% d'intentions de vote au premier tour, en hausse de trois points par rapport au 11 mai. L'UMP s'affiche, lui, en baisse de 0,5 point, à 32%. Toujours à la troisième place, le Front national reste stable à 16%. Vient ensuite le Front de gauche à 9% (-1,5), suivi du MoDem (4,5%) et d'Europe Écologie-Les Verts (4%), qui fléchissent tous deux de 0,5 point. Enfin, Debout la République est à 0,5% (-0,5), le NPA à 0,5% (inchangé), et Lutte ouvrière à 0,5% ( 0,5%). 2% des personnes interrogées n'expriment pas d'intention de vote.

Une situation «assez proche de celle de 1997»

Au total, le bloc des gauches enregistre ici 47% des intentions de vote, contre 32,5% pour la droite parlementaire. Pour Gaël Sliman, le directeur de BVA Opinion, la situation s'annonce «assez proche de celle de 1997». À l'époque, «la gauche plurielle avait eu une majorité honnête sans être écrasante, avec un PS qui dut composer avec ses alliés pour gouverner», explique-t-il.

La gauche, jamais créditée de moins de 44,5% des suffrages au premier tour dans les différents sondages diffusés cette semaine, accentue toutefois son avance. Elle était ainsi à 45% d'intentions de vote dans la dernière enquête CSA pour BFMTV, 20 minutes et RMC publiée jeudi soir, en baisse d'un point par rapport au dernier sondage de ce même institut. De son côté, la droite parlementaire atteindrait 32% (-1,5), suivie du parti frontiste de Marine Le Pen à 14% ( 2). La veille, dans un sondage Ifop pour Le Midi libre, le bloc des gauches était crédité de 44,5% des voix, la droite parlementaire de 33,5% et le Front national de 15,5%. Des chiffres qui permettent aujourd'hui au nouveau président François Hollande d'envisager une majorité à l'Assemblée nationale. Reste une inconnue: le PS aura-t-il la majorité absolue à lui seul au soir du 17 juin? Dans toute l'histoire de la Ve République, il ne l'a obtenue qu'une seule fois, en 1981.

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Ségolène Royal en tête des intentions de vote à La Rochelle

La présidente de la région Poitou-Charentes, qui doit affronter le candidat dissident Olivier Falorni dans la 1re circonscription de Charente-Maritime, fait la course en tête pour le premier tour des élections législatives, selon un sondage Ifop à paraître vendredi dans Sud-Ouest . À 33%, elle devancerait son rival, exclu du parti pour avoir refusé de retirer sa candidature, qui recueillerait 26% des voix. Enfin, Sally Chadjaa, candidate de l'UMP, arriverait en troisième position avec 19,5%.

Bonsoir,

Avec la défaite de N.Sarkozy à la présidentielle, le programme qui consiste à dire "voter pour moi pour changer" n'a plus vraiment de fond... Comme on a bien pu vérifier à l'occasion de la présidentielle que les sondages n'étaient pas vraiment fiables, on peut imaginer que dans un contexte d'estimation encore plus complexe, car dépendant de la notoriété locale des députés, la droite a encore de bonnes chances de l'emporter. Et ce serait on ne peut plus salutaire pour l'avenir très proche de la France. Hollande à ce sujet, va-t-il tenir compte des mises en garde de la Cour des Comptes et de la Commission de Bruxelles ? On s'aperçoit que les socialistes continuent comme si de rien n'était. Il ne faudrait surtout pas faire de vagues avant les élections! Ces as de la démagogie sont quand même au pied du mur, mais ils n'auront pas le courage de répondre. On connaît trop les méthodes du PS...

Amicalement,

Jacques