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| SBA : Sit-in des enseignants hospitalo-universitaires | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA : Sit-in des enseignants hospitalo-universitaires Jeu 31 Mai - 11:22 | |
| Jeudi 31 Mai 2012
Sidi Bel Abbès :
Sit-in des enseignants hospitalo-universitaires
Les enseignants hospitalo-universitaires ont observé, hier, un sit-in au niveau du CHU Hassani Abdelkader et de la faculté de médecine, en réponse à l’appel de leur bureau syndical et afin de revendiquer l’amélioration de leurs conditions socio professionnelles.
Selon le contenu de leur communiqué, rendu public, le retard dans le paiement des salaires était la goutte qui a fait déborder le vase. A ce propos, les contestataires exigent la signature des arrêtés interministériels, sans délai, pour le paiement de 6 mois de salaire. Par ailleurs, les maîtres-assistants invitent le conseil d’administration du CHU à se réunir pour procéder à la répartition budgétaire, afin de rendre utile les arrêtés signés. Ils reprochent à l’administration du CHU l’envoi récurent de huissiers de justice aux enseignants, à leurs domiciles, et accusent l’administration des attaques contre certains maîtres-assistants, en citant dans cet ordre d’idées l’exemple de leur collègue, docteur Hamdaoui qui a été, selon eux, injustement suspendu de son poste sans aucune notification. Le communiqué souligne, en effet, que le salaire de ce praticien est gelé et en dépit de toutes les tentatives qu’il a entreprises, conformément aux procédures légales pour réintégrer son poste, l’administration ne cesse de lui adresser des mises en demeure pour abandon de poste. A ce sujet, les enseignants exigent l’installation d’une commission pour le respect de la légalité et le droit. Par ailleurs, les enseignants revendiquent une solution au problème de logements et contestent le retard injustifié de leur distribution, exigeant dans ce contexte la vérification des anciens procès-verbaux d’attributions par la commission concernée et sollicitant le doyen de la faculté de médecine de prendre les dispositions nécessaires afin d’apaiser les souffrances des enseignants qui sont contraints de se déplacer quotidiennement à l’université. Le directeur général du CHU de Sidi Bel Abbès, qui a tenu un point de presse, a, quant à lui expliqué que ces enseignants revendiquent le paiement de l’indemnité hospitalière et non pas les salaires, indiquant que ces stagiaires sont en activité hospitalière depuis décembre, une période de fin d’exercice où la majeure partie des dossiers n’étaient pas encore parvenus à l’administration, pour le paiement des indemnités, ajoutant que le budget a été notifié à l’hôpital il y’a quelques jours en attendant la réunion du conseil d’administration qui entreprendra les procédures nécessaires. Il dira aussi que le secrétaire général du syndicat national des enseignants chercheurs hôspitalo- universitaires de Sidi Bel Abbès, n’est pas reconnu par l’université et de ce fait ses correspondances ne sont pas prises en considération par son administration. Fatima A. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA : Le syndicat des hospitalo-universitaires monte au créneau Sam 2 Juin - 10:52 | |
| Algérie profonde
Samedi, 02 Juin 2012 09:50
SIDI BEL-ABBÈS :
Le syndicat des hospitalo-universitaires monte au créneau
Par : A. BOUSMAHA
Les médecins hospitalo-universitaires, notamment les maîtres assistants, maîtres de conférences et professeurs, affiliés au Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) de l’université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, ont tenu, mercredi dernier, un sit-in devant la direction générale du CHU Abdelkader-Hassani. Selon un communiqué du bureau local du Snechu, dont une copie a été remise à Liberté, la non-perception de salaires des nouveaux maîtres assistants depuis six mois, les indemnités hospitalières et le logement sont les principaux points de revendications “légitimes” des protestataires. À ce sujet, les médecins hospitalo-universitaires exigent la signature, sans délai, de tous les arrêtés interministériels et condamnent en signalant que “le conseil d’administration du CHU n'a pas été invité à se réunir pour procéder à la répartition budgétaire sans laquelle la signature des arrêtés serait inutile”, lit-on. Concernant le logement, les protestataires exigent une solution à ce problème qui concerne les enseignants non logés. “Le retard d'attribution est inacceptable. Les causes doivent être communiquées aux enseignants et à l'opinion publique”, écrivent-ils. Et d’ajouter que “les confrères et consœurs font la navette quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail depuis plus de 5 ans, ce qui est insoutenable”. À ce propos, ils menacent de passer à un rythme de contestation plus soutenu afin de trouver une solution à ce problème du logement. Ils exigent également du respect à l’égard de toutes leurs revendications adressées par courrier au doyen de la faculté. Pour sa part, le directeur général du CHU Abdelkader-Hassani, M. Boumediene, contacté par nos soins, nous déclare : “C’est le deuxième sit-in des hospitalo-universitaires. En ce qui nous concerne, selon un écrit émanant de l’université Djilali-Liabès, cette dernière détient un procès-verbal qui ne reconnaît pas ce syndicat. Donc, il n’est pas agréé au niveau du CHU et même leurs écrits ne sont pas pris en considération. Pour ce qui est des revendications, il s’agit d’une indemnité hospitalière et non pas de salaires qui sont payés par l’université. Ce sont des hospitalo-universitaires nouvellement recrutés par l’université, qui sont mis en stage en activité hospitalière depuis le mois de décembre 2011, et pour la plupart, leurs dossiers ne nous sont pas encore parvenus de l’université. Nous venons de recevoir le budget annuel et on est sur la ventilation des crédits. Reste maintenant le visa du ministère et du contrôleur financier, et l’indemnité sera liquidée d’ici quelques semaines.” Par ailleurs, le Snechu dénonce l’ingérence de l’administration dans la souveraineté des jurys. “Les changements de note, de PV, des conditions d'épreuves ou des notes de stages ne sont plus tolérables. Il en est de même des interprétations fallacieuses, téléguidées et malintentionnées des textes sous-tendus par des objectifs bien définis”, conclut-il. A. B | |
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