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En avant toute !
Mis à jour le 26/05/2012 à 18:10 | publié le 26/05/2012 à 17:39
Ben Arfa, Benzema et Ménez débuteront tous ensemble contre l'Islande
Surprise ce samedi. Lors de sa traditionnelle conférence de presse d'avant-match, Laurent Blanc a révélé la composition du 11 de départ contre l'Islande. Une formation entièrement tournée vers l'attaque, ce qui pourrait promettre du spectacle à Valenciennes.
Traditionnellement, la conférence de presse d'avant-match ne sert pas à grand-chose. Les entraîneurs ne lâchent rien, les capitaines encore moins et pour espérer en savoir plus sur le 11 de départ du lendemain, il vaut mieux trouver un moyen de détourner le huis-clos mis en place lors de l'ultime entraînement que d'espérer une confidence des concernés. Pourtant, il arrive qu'il y ait des exceptions. A son arrivée à la tête du Paris SG, Carlo Ancelotti avait ainsi l'habitude de ne pas jouer les petits cachottiers. Mais cette transparence toute transalpine n'avait pas duré plus que quelques matches. Personne ne s'attendait cependant à ce que Laurent Blanc, qui n'avait guère goûté les conseils appuyés de l'Italien sur Christophe Jallet il y a deux semaines, n'imite Ancelotti avant le match contre l'Islande. Et pourtant, à la ritournelle question d'un journaliste en conférence de presse concernant ses plans pour samedi, le sélectionneur tricolore a tout révélé. Et d'une surprise à une autre, il n'y avait pas loin...
La génération 1987 au pouvoirEn effet, pour secouer la formation nordique, Blanc a décidé d'instaurer un 4-3-3 extrêmement offensif. Avec un fil conducteur : la génération 1987 prend le pouvoir. L'espace d'un match pour l'instant, mais qui sait... Ainsi, l'incontournable Karim Benzema en pointe disposera pour le servir de deux vieilles connaissances avec qui il avait conquis le titre de champion d'Europe 2004 des moins de 17 ans : Hatem Ben Arfa à droite et Jérémy Ménez à gauche. Deux joueurs dont la force de percussion et la capacité d'accélération pourraient causer bien des tourments aux Islandais. Et pour son retour en équipe de France, le premier nommé sait qu'il joue une carte importante pour convaincre Blanc de l'emmener en Ukraine. Au milieu de terrain, le fameux «
coeur du jeu» si cher au sélectionneur, priorité est donnée à la conservation du ballon et son utilisation puisque Yoann Cabaye évoluera à un poste inhabituel de numéro 6, avec Yoann Gourcuff et Samir Nasri à ses côtés. De quoi offrir de belles perspectives dans le jeu, à condition que chacun effectue son travail à la récupération sous peine de déséquilibrer l'équipe.
Lloris a besoin de soufflerEnfin, en défense, l'heure n'est pas aux expérimentations pour Blanc qui envoie un message clair quant à sa future arrière-garde. Ainsi, la charnière Rami-Mexès est reconduite sans surprise. La performance du Milanais sera néanmoins scrutée avec attention étant donné ses difficultés de fin de saison et son faible temps de jeu avec le club transalpin. A gauche, Patrice Evra s'impose comme le successeur d'Eric Abidal alors qu'à droite, Mathieu Debuchy aura l'opportunité de confirmer sa belle sortie à Brême contre l'Allemagne et d'affirmer son statut de titulaire en puissance. Donc le seul choix inattendu concerne la présence dans le but du numéro 2, Steve Mandanda. Un choix que Blanc a justifié en conférence de presse :
«Hugo (Lloris) avait besoin de souffler, de se préserver. En discutant avec les gardiens, on a fait en sorte qu'Hugo se régénère. Il ne sera pas concerné par le match. Cédric (Carrasso) sera sur le banc». Maintenant, il ne reste plus qu'à voir si tant de richesses sur le papier se traduiront sur le terrain de Valenciennes...
Le onze tricolore : Mandanda - Debuchy, Rami, Mexès, Evra - Cabaye, Gourcuff, Nasri - Ben Arfa, Benzema, Ménez
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