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 Syrie : Ghalioun renonce à diriger l'opposition

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Syrie : Ghalioun renonce à diriger l'opposition   Syrie : Ghalioun renonce à diriger l'opposition Icon_minitimeVen 25 Mai - 8:11

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Syrie : Ghalioun renonce à diriger l'opposition

Mis à jour le 24/05/2012 à 23:23 | publié le 24/05/2012 à 19:34

Syrie : Ghalioun renonce à diriger l'opposition Ghalioun-0710_175763-34db96a
Burhan Ghalioun s'adresse à la presse, le 15 mai à Paris, lors d'un rassemblement, un an après le début de la révolution syrienne.

Proche de Paris, le sociologue jette l'éponge face aux islamistes.

Maintes fois annoncée au cours des derniers mois, la démission de l'universitaire syrien, naturalisé français, Burhan Ghalioun, 67 ans, a finalement été officialisée tard mercredi par le Conseil national syrien (CNS), la principale organisation de l'opposition à Bachar el-Assad que cet enseignant à la Sorbonne présidait depuis sa création en août 2011.

Un successeur devrait lui être désigné lors d'une réunion du secrétariat général du CNS, prévue les 11 et 12 juin en Turquie, l'un des principaux parrains du Conseil aux côtés de la France, du Qatar et de l'Arabie saoudite. Au fil des mois, Ghalioun était devenu otage des différents groupes, qui composent le CNS, en premier lieu des tout-puissants Frères musulmans, qui l'avaient propulsé à la tête du Conseil, à son insu l'an dernier. Pour mieux le manipuler, estimaient ses détracteurs qui se sont toujours étonnés de voir un laïque comme lui s'allier avec les islamistes, ses ennemis de toujours.

Face à une répression du régime toujours plus sanglante, Ghalioun ne craignait pourtant pas de manifester publiquement ses réserves sur la mili­tarisation de l'opposition syrienne, option vivement soutenue par ses rivaux intégristes. «Au CNS, la lutte pour le pouvoir est telle qu'une fois au moins, les Frères musulmans ont fait échouer un convoi d'armes qui devait parvenir clandestinement par la mer aux combattants laïcs», confie un ancien proche de Ghalioun au Conseil. Ses détracteurs lui reprochaient également son manque de coordination avec les insurgés sur place en Syrie, et notamment les Comités de coordination, qui ont fini par se désolidariser de la direction du CNS, accusée de ne pas en faire assez pour les aider.

Chantage islamiste

«J'en ai le vertige», confiait récemment Burhan Ghalioun à un vieil ami, diplomate arabe en poste à Paris. «Je ne sais plus qui dirige le Conseil», ajoutait, un brin amer, le sociologue, qui venait pourtant d'être réélu à la tête du CNS pour un troisième mandat de trois mois «En février et en mai, les Français ont insisté pour le prolonger à la tête du CNS», affirme un opposant en exil à Londres, au fait des arcanes du Conseil. «En mai, ajoute-t-il, les Américains et les Turcs étaient moins chauds, mais ils ont finalement laissé ­faire. À chaque fois, en revanche, les Frères musulmans invoquaient les statuts du CNS pour le remplacer. Avant d'accepter finalement le maintien de Ghalioun, mais à la condition de renforcer leurs pouvoirs sur les instances du CNS».

Le départ de Ghalioun est une mauvaise nouvelle pour Paris, qui misait sur lui pour avancer ses pions dans la Syrie de demain. Cette démission intervient dans un contexte délicat pour le CNS, qui n'est pas parvenu à se faire reconnaître par la communauté internationale, et est toujours incapable de rassurer les minorités à l'intérieur de la Syrie, notamment les chrétiens et les alaouites qui soutiennent encore le pouvoir de Bachar el-Assad. «Le CNS, c'est une plaisanterie», déplore un responsable d'un centre de recherches du Golfe, proche de l'opposition syrienne «Mais que peut-on faire? Pas grand-chose. Nous ne pouvons pas le dissoudre car c'est nous qui l'avons créé et il faudrait en reconstituer un autre, ce qui donnerait un avantage au pouvoir syrien», concède cet expert. Georges Sabra, un chrétien qui quitta la Syrie l'an dernier pourrait lui succéder à la tête du CNS, à condition qu'il reçoive lui aussi la bénédiction des ­Frères musulmans.
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