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 Hollande tente d'arrondir les angles sur l'Afghanistan

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Hollande tente d'arrondir les angles sur l'Afghanistan   Hollande tente d'arrondir les angles sur l'Afghanistan Icon_minitimeLun 21 Mai - 8:38

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Hollande tente d’arrondir les angles sur l’Afghanistan

Le président français a laissé entendre aux alliés que le retrait des troupes françaises ne se fera pas de manière trop soudaine. Des forces non combattantes resteront en Afghanistan pour former l’armée locale.

Publié le 21.05.2012, 07h08

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Chicago (Illinois), hier. François Hollande, ici entre Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’Otan (à gauche), et Barack Obama, a réaffirmé sa volonté de retirer les troupes françaises d’Afghanistan d’ici à la fin de l’année.

François Hollande se frotte à l’épineux « cactus » afghan. Jusqu’à ce soir, le président de la République est à Chicago pour participer aux côtés des alliés à son premier sommet de l’Otan organisé dans le fief de Barack Obama. Avec au programme un délicat exercice : rendre acceptable le retrait anticipé des troupes françaises d’Afghanistan aux yeux de ses partenaires, notamment le président américain.

Lors de sa première journée, le président français, arrivé samedi soir dans la capitale de l’Illinois, transformée en véritable forteresse, a multiplié les entretiens bilatéraux, notamment avec Hamid Karzaï, le président afghan, et Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’Otan. « Je ne suis pas surpris que le président François Hollande veuille honorer ses promesses. C’est la première mission d’un homme politique », a indiqué ce dernier, pour qui le plan français est « en accord » avec la stratégie d’un retrait progressif au fur et à mesure de la prise de contrôle de la sécurité par les forces afghanes.

Aucun engagement précis

Les alliés prennent donc acte du retrait anticipé des troupes françaises d’ici à la fin de l’année, soit deux ans avant la date prévue. Une promesse martelée par le candidat Hollande durant la campagne et présentée par le président de la République comme « un acte de souveraineté » non négociable. Et ce, malgré les réticences américaines, dont François Hollande s’est lui-même fait l’écho : « Je ne dirai pas que le président Obama a adhéré à ce que je lui disais », a-t-il reconnu à la suite de son tête-à-tête, vendredi à la Maison-Blanche, avec son homologue américain. Ce dernier craint une ruée de ses alliés vers la sortie, et cela bien qu’Angela Merkel ait critiqué la position française : « Nous sommes allés ensemble en Afghanistan, nous comptons en partir ensemble. »

Une réserve qui ne fait pas fléchir le président français. A son retour en France demain matin, François Hollande tient à présenter un bilan positif de ses débuts sur la scène internationale. Celui d’un dirigeant qui se présente lui-même comme « pragmatique, qui permet à l’alliance d’œuvrer pour l’Afghanistan et de faire en sorte que nos soldats puissent revenir ». Quitte à mettre un peu d’eau dans son vin…

« Il n’y aura plus de troupes françaises dans ce pays à la fin de l’année 2012 », proclamait le programme présidentiel. Désormais, le champ se réduit aux « troupes combattantes ». Sous entendu, il restera bien des militaires sur place l’an prochain, mais ce seront des « effectifs résiduels ». Combien? « L’évaluation est en cours », répond un conseiller, alors qu’un retrait se heurte à des difficultés techniques (lire ci-dessous). Pour faire quoi? Outre l’entretien du matériel, « des actions de formation » de l’armée afghane, précise Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, qui assure que l’application de ce retrait se fera « en concertation avec nos alliés ». Autre assurance, Hollande a réaffirmé que la France entend faire ratifier à l’automne par le Parlement le traité d’amitié et de coopération signé le 27 janvier entre Hamid Karzaï et Nicolas Sarkozy. En clair, la France ne part pas précipitamment en claquant la porte. François Hollande a également accepté le principe d’une aide financière à l’Etat afghan. Combien? Là encore, aucun engagement précis. Autant d’ambiguïtés et de flou que la diplomatie française aura à lever dans les prochaines semaines pour rassurer ses partenaires.

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Les différentes solutions de repli

Dès leur retour du sommet de Chicago, le président François Hollande, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, vont se revoir pour mettre en musique cette décision de repli présentée aux alliés de l’Otan comme « non négociable ». Pour rapatrier en bon ordre les troupes françaises d’Afghanistan d’ici à la fin de l’année et leur imposant matériel, plusieurs solutions s’offrent aux militaires, mais aucune n’est vraiment satisfaisante car elles sont toutes longues, dangereuses et lourdes financièrement.

La route du Sud par le Pakistan.

C’est la plus simple, mais pas la moins risquée, pour aller jusqu’au grand port de Karachi, d’où le matériel lourd pourrait regagner la France par bateaux. Le plus gros des troupes françaises étant concentré à Kaboul et dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale, sur la route stratégique de Jellalabad menant à la frontière pakistanaise, c’est la solution la plus logique. Mais la frontière du Pakistan est fermée à tout convoi de l’Otan depuis le 26 novembre, en représailles après la mort de 24 soldats pakistanais tués par erreur lors de frappes aériennes américaines. Même si le Pakistan rouvrait sa frontière, cette route ne serait pas sans danger. Côté afghan, les talibans sont très actifs dans cette zone, et, côté pakistanais, leurs « frères d’armes » sont aussi redoutables dans la zone tribale qu’il faudrait traverser avant d’atteindre Peshawar.

La route du Nord par la Russie.

C’est assurément la plus longue car il faudrait aux troupes françaises gagner Mazar-e-Charif, dans le nord de l’Afghanistan, avant de passer en Ouzbékistan puis de traverser en train toute la Russie, qui négociera et fera payer cher ce transit ferroviaire pour un matériel de guerre aussi important : 900 véhicules (dont 500 blindés), 1400 conteneurs et 14 hélicoptères à évacuer.

La voie aérienne.

C’est certainement la plus rapide, malgré l’engorgement des aéroports de Kaboul et de Bagram, mais aussi la plus coûteuse. Ne disposant pas d’avions gros-porteurs, la France serait contrainte de louer au prix fort (35000 € l’heure de vol) à la Russie ou à l’Ukraine des Antonov pour des rotations aériennes sur la France via Istanbul, en Turquie, ou Douchambé, au Tadjikistan, où l’armée de l’air française dispose d’une base arrière. Des rotations sont aussi possibles vers Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, où la France a ouvert une base interarmées en mai 2009 pour que le matériel lourd puisse rejoindre Toulon par voie maritime en passant par le canal de Suez.

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