Valérie Trierweiler, une entrée remarquée à l'Elysée
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Jamel Administrateur
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Sujet: Valérie Trierweiler, une entrée remarquée à l'Elysée Mer 16 Mai - 2:13
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Valérie Trierweiler, une entrée remarquée à l'Élysée
Mis à jour le 15/05/2012 à 20:29 | publié le 15/05/2012 à 19:29
Valérie Trierweiler à son arrivée à l'Élysée. La journaliste était présente lors de toutes les étapes de la journée d'investiture de François Hollande. Avec, en point d'orgue, son entretien avec Carla Bruni-Sarkozy à l'Élysée.
Son élégance et ses manières auront impressionné dès le premier jour. Pour ses premiers pas de première dame, Valérie Trierweiler a suivi de très près François Hollande, assistant à chacune des étapes de sa journée d'investiture, de l'Élysée à la mairie de Paris. Le marathon de la journaliste a commencé à 9h50. Remontant sur le tapis rouge de l'Élysée, Valérie Trierweiler a été accueillie sur le perron par Carla Bruni-Sarkozy. La reporter de Paris Match a inauguré son rôle de First Lady de façon inédite, par une vraie passation de pouvoirs.
Adieux chaleureux entre Carla Bruni et Valérie Trierweiler.
À l'image de leurs compagnons, les deux femmes ont longuement discuté. D'après les médias, Carla Bruni-Sarkozy se serait prêtée au jeu du tour du propriétaire et lui aurait montré la cuisine du palais présidentiel. Une heure plus tard, les deux femmes sont ressorties aux côtés de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Alors que le président socialiste a étonné en n'accordant qu'une brève poignée de main à son prédécesseur, presque un faux pas pour certains, Valérie Trierweiler et Carla Bruni-Sarkozy se sont embrassées. Un geste qui, aux yeux de nombreux journalistes, a insufflé un peu de chaleur dans une passation respectueuse mais distante.
«Trouver une autre appellation» que première dame
Valérie Trierweiler a aussi surpris lorsque François Hollande a été investi. Comme lui, elle a salué les invités et les membres des corps constitués. Interrogée par France 2, la nouvelle première dame a laissé éclater sa joie: «Je suis heureuse, émue, épanouie. C'est très impressionnant de se retrouver là. Dans ma carrière de journaliste, je n'avais jamais assisté à une investiture.» La journaliste a redit qu'elle ne souhaitait pas qu'on la désigne sous l'appellation de «première dame». «C'est un terme qui n'est pas adapté à la fonction», a-t-elle estimé. «Il faut trouver autre chose. D'ailleurs, si quelqu'un a des idées, je suis preneuse», a conclu Valérie Trierweiler.
Le couple présidentiel à l''Hôtel de Ville.
La compagne de François Hollande l'a laissé remonter seul les Champs-Élysées et l'a retrouvé à l'Arc de triomphe, où le nouveau président a ravivé la flamme du soldat inconnu sous une pluie battante. Le couple ne s'est ensuite plus quitté et a assisté ensemble au déjeuner d'anciens premiers ministres socialistes organisé à l'Élysée, avant de se rendre au jardin des Tuileries pour l'hommage à Jules Ferry, à l'Institut Curie, puis à l'Hôtel de Ville. Elle était encore à ses côtés lorsque François Hollande s'est mis en route vers Villacoublay pour monter à bord de l'avion qui l'emmène en Allemagne rencontrer la chancelière Angela Merkel.
Un déjeuner avec Michelle Obama
Refusant d'être une «potiche», Valérie Trierweiler, qui a déjà sa page officielle (quoique encore vide) sur le site Internet de l'Élysée, va vite se trouver le devant de la scène. Vendredi, elle sera aux États-Unis où François Hollande assiste au G8 et au sommet de l'Otan. Le protocole met la dernière main à l'organisation de son emploi du temps. Elle devrait déjeuner avec Michelle Obama, à Washington et visiter deux écoles à Chicago.
Elle aborde avec sérénité ce rôle d'ambassadrice. «Je connais assez bien le fonctionnement des voyages officiels, j'en ai fait beaucoup comme journaliste», confiait-elle à l'AFP. Ce premier déplacement à l'étranger pourrait aussi lui donner l'occasion de mûrir son projet professionnel. Désirant rester journaliste pour pouvoir gagner sa vie, Valérie Trierweiler évoquait l'idée, pour éviter tout conflit d'intérêts, de conduire «des entretiens avec des personnalités étrangères». Dans son édito du jour, le quotidien britannique The Guardian lui souhaite «bonne chance» et lui suggère de s'inspirer d'une autre moitié de dirigeant éminent européen: Joachim Sauer. L'époux d'Angela Merkel mène sa vie avec une discrétion exemplaire.
Un style sobre, qui contraste avec l'investiture de 2007
Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler.
Valérie Trierweiler et Carla Bruni-Sarkozy arboraient la même sobriété vestimentaire lors de la cérémonie de passation mardi matin. Blazer et pantalon noirs pour l'ancien mannequin, robe de mousseline noire Apostrophe, manteau Tara Jarmon et pochette blanche pour la reporter de Paris Match. Deux marques françaises de prêt-à-porter. Avant la passation de pouvoir, Valérie Trierweiler assurait en effet qu'elle ne contacterait pas les grands couturiers pour l'habiller en ce jour si particulier. Son choix a été aussitôt comparé à la robe champagne Prada, portée il y a cinq ans, par Cécilia Sarkozy.
Valérie Trierweiler déclarait, la semaine dernière, au Times «bien vouloir faire les sourires nécessaires et être bien habillée», mais que «cela ne (devait) pas s'arrêter là». Malgré la simplicité de sa tenue, son style est d'ores et déjà scruté à la loupe. À peine une heure après son apparition sur le perron de l'Élysée, Apostrophe se félicitait du choix de la première dame.
Valérie Trierweiler, une entrée remarquée à l'Elysée