Jamel Administrateur
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| Sujet: Mort à 89 ans de l'écrivain Pierre Magnan Jeu 3 Mai - 8:24 | |
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Mort à 89 ans de l'écrivain Pierre Magnan
L'écrivain provençal Pierre Magnan, créateur des « Commissaire Laviolette » et Prix du Quai des Orfèvres, est décédé samedi après-midi à l'âge de 89 ans dans l'Isère, a indiqué mardi son éditeur à l'AFP confirmant des informations de presse.
Publié le 01.05.2012, 12h13 | Mise à jour : 12h29 Le romancier Pierre Magnan s'est éteint samedi 28 avril à l'âge de 89 ans. « Pierre Magnan est décédé samedi à 15 heures à Voiron, dans l'Isère, où il résidait avec son épouse depuis quelques années », a indiqué Marie-Laure Gourmet, éditrice chez Robert-Laffont qui avait publié son dernier ouvrage en mai 2010, « Elégie pour Laviolette ».
Révélé au grand public à 56 ansNé le 19 septembre 1922 à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), fils d'ouvrier, il avait quitté le collège à 12 ans pour travailler, jusqu'à 20 ans, comme typographe dans une imprimerie locale avant de rejoindre le maquis de l'Isère. Il avait publié son premier roman « L'Aube insolite » immédiatement après guerre, en 1946, et n'avait cessé depuis d'écrire, tout en continuant de travailler dans une entreprise de transports frigorifiques. Il avait obtenu le Prix du Quai des Orfèvres en 1978 pour « Le Sang des Atrides », qui l'avait enfin révélé au grand public - il a alors 56 ans - puis le prix RTL-Grand Public pour « La Maison assassinée ». Nombre des livres de Pierre Magnan ont d'ailleurs donné lieu à des téléfilms avec Julien Guiomar puis Victor Lanoux dans le rôle de l'inspecteur Laviolette. «Apolitique, asocial, atrabilaire et agnostique »Resté extrêmement attaché à sa terre d'origine, il avait publié « Chronique d'un château hanté » en 2008, qui se situe entre Manosque et Forcalquier. « La Provence était présente dans tous ses livres » indique Marie-Laure Gourmet, son éditrice, qui se souvient d'un « conteur formidable, extrêmement généreux et très critique avec son travail ». « Quand je compare mes pauvres écrit à ceux de Stendhal, Saint-Simon ou Proust, je suis au rez-de-chaussée quand ils sont au 20e étage », avait-t-il ainsi confié à RTL. Celui qui se définissait comme « apolitique, asocial, atrabilaire (irascible. NDLR) et agnostique » aimait « les vins de Bordeaux, les promenades solitaires, les animaux et les conversations avec ses amis des Basses Alpes », peut-on lire sur le site de son éditeur. | |
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