Sarkozy fait l'éloge de la Nation

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Sarkozy fait l'éloge de la Nation

Publié le 29/04/2012 à 17:03


Nicolas Sarkozy lors de son discours à Toulouse, le 29 avril 2012.

Nicolas Sarkozy a fait l'éloge de "la Nation" et de ses frontières, aujourd'hui à Toulouse, affirmant haut et fort son refus de voir la France "se diluer dans la mondialisation".

Devant plusieurs milliers de personnes, le président-candidat a appelé ses concitoyens à "être fiers d'être français". "Je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour", a-t-il dit dans une allusion aux scores de Marine Le Pen (17,9%) et de Jean-Luc Mélenchon (11,1%).

Selon Nicolas Sarkozy, "l'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation". "Les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national". Il a accusé "la pensée unique, le système, notamment le système médiatique" d'avoir "confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse". Mais il a demandé de ne pas confondre "l'amour de sa patrie avec la haine des autres", qui est un "sentiment détestable", une façon de se démarquer du Front national.

Le candidat UMP a opposé "le patriotisme", qui est "l'amour de la patrie", au "nationalisme" qui est "la haine de l'autre". Il a défendu la Nation, qui "est d'abord le partage d'une identité collective" et "a fait naître la République", mais aussi "la France forte", son slogan de campagne. "Quand on est fort, on n'a pas peur de s'ouvrir, d'aller vers les autres, quand on ne défend pas la Nation, on est faible", a-t-il lancé. "La France forte s'ouvre au monde, la France faible se ferme au monde", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a cherché à valoriser "l'identité" des Français. "Nous ne sommes pas supérieurs aux autres, mais nous sommes différents des autres et nous voulons qu'on respecte cette différence", a-t-il déclaré.

Le président-candidat a insisté à plusieurs reprises sur "l'importance cruciale des frontières dans la mondialisation", alors qu'"on a voulu effacer toutes les frontières", au nom de la libre circulation des capitaux. "La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens", a-t-il redit.

Bonsoir,

Le discours au meeting de Toulouse du candidat-président est comme une route plein de virages... C'est vrai que Guaino y est pour quelque chose... Donc, j'ai entendu pendant une heure à la télé le président parler de frontières, pour conclure sur l'ouverture de notre Pays au monde... Excusez-moi, mais je n'ai rien compris, et je pense que lui non plus, la faute à Guaino maître du charabia... C'est curieux Sarkozy pendant 5 ans, ça a été l'Europe, toujours plus d'Europe. Il s'est assis sur le vote des Français au Traité de Lisbonne et a forcé la main des Irlandais pour qu'ils revotent suite au non. Maintenant il a tout compris ce que veulent les Français, c'est moins d'Europe, des frontières, des douaniers, etc... mais de qui se moque-t-il? Pense-t-il réellement que les Français sont si bêtes que ça? Si c'est le cas c'est offensant. Une chose est sûre ce n'est pas en ratissant comme ça, qu'il sera réélu parce qu'il n'aura pas les voix de la majorité des électeurs du FN. En effet, comment peut-on voter pour un ancien mauvais ministre de l'Intérieur, un ancien mauvais ministre du Budget, un exécrable président? Il rassemble : les infirmières, les chômeurs, les invalides, les travailleurs, les retraités, les flics, les chercheurs, les étudiants, les gardiens de prison, les agriculteurs, etc... dans la rue. Il a trahi tout le monde, Pasqua, Balladur, Chirac. Quel drôle d'homme! Encore 7 jours à tenir !

Amicalement,

Patrick