Jamel Administrateur
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| Sujet: Villepin «effrayé» par Sarkozy et ses «gages à l'extrémisme» Ven 27 Avr - 14:43 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > Présidentielle 2012 Villepin «effrayé» par Sarkozy et ses «gages à l'extrémisme»
Publié le 27.04.2012, 12h31 | Mise à jour : 16h13 «Je veux le dire aujourd'hui avec gravité. C'est une route sans retour. La dérive électoraliste qui s'est engagée est un processus incontrôlable et sans fin», estime Dominique de Villepin. C'est un texte au vitriol contre Nicolas Sarkozy, sans qu'il y soit nommé. Dans cette tribune publiée sur le site du «Monde», Dominique de Villepin se dit «effrayé» par la campagne du président-candidat et par ses «gages à l'extrémisme». Citant notamment «l'instrumentalisation de faits divers, l'improvisation de bien des propositions, le débauchage sans vergogne de voix extrémistes», l'ancien Premier ministre estime que «les lignes rouges républicaines sont franchies une à une». «La campagne du premier tour a été indigente. Celle du second devient indigne», résume l'ex-candidat, qui ne s'est pas présenté, faute d'avoir obtenu les signatures d'élus nécessaires.
«La dérive électoraliste qui s'est engagée est un processus incontrôlable et sans fin», estime Dominique de Villepin qui considère : «Une concession en entraînera toujours une autre. Un gage à l'extrémisme toujours un plus grand encore. Une digue rompue en fera céder une autre». «Halte au feu», conclut celui qui avait promis à Nicolas Sarkozy de le «pendre à un croc de boucher» pendant l'affaire Clearstream, acmé de leur rivalité. Il va même jusqu'à établir un parallèle entre le candidat UMP et l'ancien président américain George W. Bush : «c'est la même spirale qui a entraîné la guerre en Irak et qui nourrit l'islamisme au nom du choc des civilisations». Pour autant, Dominique de Villepin ne donne pas un blanc-seing au candidat PS François Hollande, dont il a été le condisciple à l'Ena. Dans cette tribune intitulée «La droite m'effraie, la gauche m'inquiète», l'ex chef du gouvernement de Jacques Chirac ne donne pas de consigne de vote mais appelle à se prononcer «en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme». «Le 6 mai, quoi qu'il arrive, sera la victoire d'un homme, mais pas la victoire de la France. Tout sera à faire. Tout sera à réinventer. Nous aurons une tâche formidable devant nous : la réconciliation des Français», insiste-t-il. | |
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| Sujet: Le Dessin de DILEM Mer 2 Mai - 6:22 | |
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