Samedi 29 Ocrobre 2011
Sidi Bel-Abbès :
Le processus d’innovation en ligne de mire «L’innovation, comment lancer des projets innovants ?», tel est le thème générique d’une journée d’étude qui s’est déroulée ce jeudi, à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès. Etaient présents à cette rencontre un représentant de l’Agence nationale du développement de la recherche universitaire, des professeurs de la faculté des sciences économiques et de gestion, leur doyen, le directeur du Laboratoire de recherche de l’université, des directeurs de la PMI/PME et de la Chambre du commerce ainsi qu’un nombre très réduit d’entrepreneurs.
Organisée dans une optique de vulgarisation et de promotion du processus d’innovation dans son ensemble, la rencontre a été une occasion pour les participants d’approfondir leur réflexion sur les moyens à mettre en pratique pour favoriser un rapprochement constructif entre les laboratoires de recherche universitaires et les différentes entreprises socioéconomiques.
L’idée principale qui s’est dégagée lors des débats qui se sont révélés fructueux, est comment mettre en adéquation le savoir-faire potentiel des chercheurs et les objectifs d’innovation exprimés par les entreprises. A cet effet, les différents intervenants se sont attachés à mettre en relief les conditions requises pour parvenir à une véritable innovation des entreprises, sous ses diverses formes.
Les intervenants ont recommandé dans ce contexte, la nécessité d’asseoir un état d’esprit dans le but précis de stimuler davantage les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’entreprise en vue de lui permettre d’atteindre progressivement les performances qui lui sont assignées, outre le nécessaire engagement dont doit faire preuve le responsable de l’entreprise, particulièrement en matière de suivi et d’évaluation, et d’utilisation des moyens et capacités disponibles.
Les orateurs ont tenu à souligner l’exigence de définir les domaines devant être soumis au processus d’innovation.
Comme ils ont souligné l’impérieuse nécessité de développer le partenariat université/entreprise. Les conférenciers ont fait remarquer que les deux parties sont tenues de mettre en symbiose le savoir-faire d’une part et la pratique sur le terrain d’autre part. Pour parvenir à de tels objectifs, les orateurs ont recommandé, en premier lieu, d’entreprendre des actions d’information et de sensibilisation en direction des entreprises en vue de les convaincre de coopérer avec le laboratoire de recherche.
Cela suppose, selon eux, une mobilisation des compétences dont disposent les laboratoires de recherche auxquels sont confiés les procédés d’innovation.
En énumérant ces recommandations, les intervenants ont fait référence à la compétitivité comme base fondamentale. Lors des débats de clôture de la rencontre, les participants ont évoqué diverses questions complémentaires se rapportant notamment à la médiatisation des projets, à savoir l’outil de communication, et à la manière de combler le vide existant entre les laboratoires de recherche et les entreprises en quête d’innovation. Parmi les principaux sujets énumérés dans ce même cadre, figurent également le renforcement de l’encadrement et de la formation des gestionnaires, et la nécessaire mise à niveau des entreprises en question.
Il convient de signaler que l’université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès est dotée de 29 laboratoires de recherche qui sont actuellement opérationnels tandis que 20 autres sont en voie de réalisation, alors que 10 structures similaires sont en phase d’étude technique de faisabilité.
Fatima A.