Jamel Administrateur
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| Sujet: Diffamation : Le Pen déboutée en appel de son action contre Joly Dim 22 Avr - 7:32 | |
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Diffamation : Le Pen déboutée en appel de son action contre Joly
Publié le 21.04.2012, 11h59 | Mise à jour : 20h13 Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, à son arrivée au tribunal correctionnel de Paris, le lundi 16 avril. A la veille du premier tour de l'élection présidentielle, la cour d'appel de Paris a examiné en urgence, ce samedi, le recours en diffamation déposé par Marine Le Pen contre sa rivale écologiste Eva Joly. Et a débouté la présidente du FN Marine Le Pen. Jugées «irrecevables» en première instance, les poursuites engagées par la candidate du FN ont finalement été déclarées «recevables». La cour a considéré que les propos étaient «diffamatoires», mais a octroyé à Eva Joly «le bénéfice de la bonne foi». Un procès audiencé en urgence car il s'agit d'un litige électoral qui doit être purgé avant le premier tour de la présidentielle, ce dimanche.
C'est dans une ambiance empreinte de confidentialité que s'est déroulé ce procès : seuls étaient présents dans la salle d'audience les avocats de Marine Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just, et d'Eva Joly, Me William Bourdon. Présente en première instance, Eva Joly ne s'est, cette fois, pas déplacée. Les propos litigieux remontent au 10 avril. Avant de se rendre à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), fief de Marine Le Pen, Eva Joly avait déclaré sur RMC/BFMTV que son adversaire du FN était «l'héritière de son père milliardaire par un détournement de succession». L'ancienne magistrate faisait allusion à l'héritage qu'avait reçu Jean-Marie Le Pen dans les années 1970 d'un de ses amis, Hubert Lambert, et qui avait donné lieu à un début de conflit avec la famille du défunt, avant un règlement à l'amiable. Jeudi, le tribunal correctionnel de Paris a jugé les poursuites «irrecevables» La candidate frontiste réclame à Eva Joly 20.000 euros de dommages et intérêts. Jeudi, le tribunal correctionnel de Paris a jugé les poursuites «irrecevables», estimant que, «même de manière indirecte, Marine Le Pen n'était pas visée par les propos incriminés». Il s'agissait, selon les juges, d'une attaque dirigée contre son père. Un point de vue que ne partageait pas samedi le représentant du ministère public. «A mon sens, c'est à tort que l'action a été jugée irrecevable», a considéré Michel Lernout, en reconnaissant que Marine Le Pen avait un véritable «intérêt à agir». L'avocat général a toutefois estimé que «l'infraction de diffamation n'est pas caractérisée», «seuls les faits imputés à Jean-Marie Le Pen pouvant être considérés comme diffamatoires». Un peu plus tôt, Me de Saint-Just avait demandé à la cour de corriger «l'erreur du tribunal». Me Bourdon lui a répondu du tac au tac, en réclamant 20.000 euros de dommages et intérêts pour «procédure abusive». | |
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