16e journée de l'énergie : "L'électricité durable" à l'horizon 2030

Actualité

Mardi, 17 Avril 2012 10:00

16e journée de l’énergie

"L'électricité durable" à l’horizon 2030

Par : Salim KOUDIL



La 16e journée de l’énergie s’est déroulée, hier, au centre de conférences Sonelgaz de Ben Aknoun (Alger) avec notamment les interventions du Pr Chitour et du P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa.

Une rencontre devenue incontournable depuis plusieurs années grâce au “père” de l’événement, le professeur Chems Eddine Chitour, directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l’École nationale polytechnique (ENP). Si, en 2011, les débats tournaient autour du nucléaire (l’actualité de Fukushima oblige), cette année, l’“axe” était l’électricité. L’intitulé de la journée en disait déjà long : “De la bougie à l’électricité durable : les défis de 2030”.

Invitée, et un des “sponsors” de l’événement, Sonelgaz était représentée par son P-DG, Noureddine Bouterfa, lui-même un polytechnicien. Son intervention était axée sur les réalisations de son groupe et sur les perspectives futures. À l’horizon 2020, le P-DG a annoncé que “le groupe Sonelgaz va allouer près de 30 milliards de dollars pour la mise en œuvre de 1 200 mégawatts par an de nouvelles capacités électriques”.

Il a également affirmé que “40% de l’énergie produite d’ici 2030 seront d’origine renouvelable”.

Les énergies renouvelables, leitmotiv du professeur Chitour depuis plusieurs années, étaient évidemment au centre des débats. Le “parrain” du département de génie chimique (comme certains élèves-ingénieurs le surnomment) avait pris la parole juste après l’intervention de Mohamed-Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (Cnes), et celle d’une étudiante de l’ENP. Une intervention comme il a toujours aimé le faire : méticuleuse et pédagogique. Sa première conférence de la journée avait pour thème : “De la découverte du feu, l’électricité, l’aventure humaine de l’intelligence”. Tout un programme ! Comme à son habitude, il a su capter l’attention des présents.

Sa capacité à prendre un élément d’un ensemble pour le mettre au cœur de la géopolitique mondiale, en surfant sur les besoins énergétiques, a encore “frappé”.
Pour la journée en elle-même, elle s’est déroulée en trois séances : la première “l’électricité à partir des énergies renouvelables”, la seconde “la production d’énergie électrique à partir des énergies renouvelables” et la dernière “le futur de l’énergie et l’Algérie”.

S K