Jamel Administrateur
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| Sujet: Hollande fustige Sarkozy pour ses déclarations sur l'Espagne Sam 7 Avr - 18:52 | |
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Hollande fustige Sarkozy pour ses déclarations sur l'Espagne
Publié le 07.04.2012, 11h44 | Mise à jour : 13h09 François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a fustigé samedi à Trappes Nicolas Sarkozy qui avait évoqué jeudi les risques d'une gestion socialiste de la France en prédisant une situation comparable à celle de l'Espagne. François Hollande a fustigé samedi à Trappes (Yvelines) Nicolas Sarkozy qui avait évoqué jeudi les risques d'une gestion socialiste de la France en prédisant une situation comparable à celle de l'Espagne. «C'est le candidat sortant qui fait des comparaisons avec des pays étrangers en laissant penser que si nous arrivions aux responsabilités du pays, la France serait l'Espagne», rappelle-t-il à la presse. «J'ai vu que le gouvernement espagnol réagissait comme si c'était un chiffon rouge qui était agité. Bel exemple de solidarité européenne qu'a donné une nouvelle fois le candidat sortant!», s'exclame le socialiste.
«Au nom de quelle gestion vient-il donner quelque leçon que ce soit ? C'est lui qui a augmenté la dette de 600 millions d'euros, qui a creusé les déficits qui laissent un pays perclus de déséquilibres multiples: déséquilibre de la balance commerciale --70 milliards d'euros, de découverts de l'Unedic 15 milliards d'euros, déficit de la Sécurité sociale, de l'Assurance maladie, 10 milliards d'euros--, et il viendrait, là, dire un risque pour le pays s'il y avait l'alternance?», a demandé le député de Corrèze. «Le risque, ce serait de poursuivre la même politique, a-t-il ajouté. Quand il y a une augmentation de 30% de la dette publique, la meilleure attitude pour celui qui en a été le responsable, ce serait de se taire», tacle François Hollande. Jeudi, en présentant son programme, le président candidat UMP avait évoqué la situation de l'Espagne, «ce grand pays» qui est «aujourd'hui emporté dans une crise de confiance, pour justifier l'objectif absolument impératif du retour à l'équilibre des finances publiques en 2016. Il a demandé aux électeurs français de lui faire de nouveau confiance pour les cinq prochaines années, s'ils voulaient éviter les terribles crises de la dette que subissent l'Espagne et la Grèce - dirigées toutes deux jusqu'à récemment par des gouvernements socialistes. | |
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