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 Mali : trois des principaux chefs d'Aqmi à Tombouctou

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Jamel
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Jamel


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Mali : trois des principaux chefs d'Aqmi à Tombouctou Empty
MessageSujet: Mali : trois des principaux chefs d'Aqmi à Tombouctou   Mali : trois des principaux chefs d'Aqmi à Tombouctou Icon_minitimeMar 3 Avr - 21:49

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Mali : trois des principaux chefs d'Aqmi à Tombouctou

La situation se complique au Mali pour la junte militaire en place. Le putsch du 22 mars - justifié par l'incompétence du pouvoir en place de lutter contre la rébellion touareg au nord - a eu l'effet contraire de celui escompté. Les rebelles touaregs - dont certaines factions sont alliés à Aqmi- ont pris en quelques jours les trois capitales régionales du Nord et menacent désormais l'ensemble du pays. Mais la junte doit aussi composer avec les pressions des Etats voisins, inquiétés depuis le coup d'Etat, et qui viennent d'imposer un embargo diplomatique et financier. Cette situation a fait l'objet ce mardi d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, la communauté internationale s'inquiétant autant de la présence d'Aqmi parmi les rebelles que du retour à l'ordre constitutionnel à Bamako.

Publié le 03.04.2012, 09h02 | Mise à jour : 21h09

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Les combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, la rébellion touareg), ici sur une image prise en février dernier, se sont momentanément alliés aux islamistes pour lutter contre l'armée régulière du Mali. Ils viennent de se faire chasser de la ville de Tombouctou par les islamistes.

Mouvements de rebelles vers le sud du pays. Après Kidal, Gao et Tombouctou, les rebelles semblent vouloir continuer leur offensive. Selon le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, «des informations indiquent qu'il pouvait y avoir des mouvements d'approche des rebelles» près de Mopti, une ville au centre du Mali, au sud de Tombouctou que contrôlent désormais les islamistes d'Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). «Compte tenu de ce que l'on sait de la situation militaire sur le terrain, je ne vois aucun secteur géographique sur lequel l'armée malienne serait susceptible de stopper l'avancée des rebelles» a lancé le ministre sur les ondes de RFI. Des centaines d'habitants de Mopti et de ses environs, incluant des militaires et leurs familles, avaient quitté leurs domiciles dès lundi, craignant l'avancée des rebelles.

Trois des principaux chefs d'Aqmi à Tombouctou. Trois des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) - Abou Zéid, Mokhtar Belmokhtar et Yahya Abou Al-Hammam - sont présents ce mardi à Tombouctou (nord du Mali) au côté du leader touareg islamiste Iyad Ag Ghaly qui contrôle la ville, selon des sources concordantes. Ils ont fait de l'ancien camp de l'armée malienne de Tombouctou leur «base», selon une source sécuritaire. Selon des témoins, Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement Ansar Dine (défenseurs de l'islam) maîtrise totalement la ville de Tombouctou appuyé par la branche maghrébine d'Al-Qaïda, mais il lui reste à convaincre davantage les chefs religieux pour asseoir définitivement leur autorité: d'où une rencontre organisée avec les imams de la ville. Les hommes d'Ansar Dine et d'Aqmi, qui ont chassé de Tombouctou les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), qui avaient combattu à leurs côtés pour prendre Tombouctou, veulent imposer la charia par «la lutte armée» dans tout le Mali.

Paris veut mobiliser l'Onu contre le «péril islamiste» au Sahel

«Certains rebelles pourraient se contenter du contrôle sur les territoires du Nord (du Mali). D'autres, avec Aqmi, pourraient envisager de s'emparer de l'ensemble du territoire malien pour en faire une république islamiste», a affirmé Alain Juppé mardi. Le groupe Ansar Dine, qui contrôle depuis lundi la ville malienne de Tombouctou, «est étroitement lié à Aqmi», a aussi relevé Alain Juppé. «Ses objectifs ne sont pas précisément connus, mais pourraient être l'instauration d'un régime islamiste sur l'ensemble du Mali. Il faut une réponse régionale au péril islamiste, qui va de la Libye jusqu'au Nigeria. Seule une coopération impliquant l'Algérie, la Mauritanie, les pays de la Cédéao (Afrique de l'Ouest) avec le soutien de la France et de l'Union européenne, pourrait permettre de progresser», a-t-il insisté.

«C'est dans cet esprit que nous avons souhaité que le Conseil de sécurité s'exprime. Un projet de déclaration présidentielle est en cours d'examen pour condamner une nouvelle fois le coup d'Etat, demander à la rébellion de s'arrêter, d'arrêter les combats et d'engager un processus de dialogue. La France souhaite attirer l'attention sur le péril islamiste et la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser contre le terrorisme», a fait valoir le ministre.

Les Etats-Unis se sont également dits mardi «profondément préoccupés» par la crise au Mali qui menace «l'intégrité territoriale» du pays, et ont exhorté les groupes rebelles à «cesser» leurs opérations militaires.

Embargo et menace militaire des Etats voisins. La junte militaire en place doit aussi composer avec la pression imposée par les pays voisins. Réunis lundi à Dakar, au Sénégal, lors du sommet auquel ont également participé des représentants de l'ONU, de la France et des Etats-Unis notamment, les chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest ont également décidé d'un « embargo total » contre la junte au pouvoir à Bamako. « Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui (lundi) et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel (sera) effectivement rétabli », a déclaré le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Les chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest menacent également la junte d'intervenir militairement au Mali. La Cédéao a décidé « de la mise en place immédiate » de sa force militaire « d'attente », a annoncé Alassane Ouattara. Préventivement, la Cédéao avait déjà mis en état d'alerte en fin de semaine dernière une force militaire de quelque 2 000 hommes.

Crainte de pénurie d'essence. Des files d'attente se sont formées devant des stations essence de Bamako par crainte de pénurie après la décision d'un embargo «total». Certaines des stations ont fermé tôt lundi soir «par peur de se faire piller comme lors de la mutinerie» du 21 mars, à la veille du coup d'Etat mené par le capitaine Amadou Sanogo qui a renversé le président Amadou Toumani Touré. Les mutins s'étaient alors «servis gratuitement chez les gens, comme ils voulaient», a expliqué Sissoko, pompiste à Badalabougou, dans le centre de Bamako. «On a dit qu'il y a embargo, on a peur qu'il y ait pénurie, alors on prévient comme on peut», dit un jeune venu avec un ami avec une demi-douzaine de bouteilles vides pour faire le plein. «C'est la peur, sinon, il y a assez de carburant dans les dépôts», a assuré le pompiste, sans convaincre les clients. «Il y a assez de carburant, mais est-ce que toi, tu peux nous dire combien de temps ça va durer ?», lui a rétorqué un motocycliste.

La junte militaire prise au piège. Attaquée par les rebelles touaregs et menacée par les Etats voisins, la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 22 mars a annoncé mardi soir la tenue d'une «convention nationale» et prévenu qu'elle envisageait des «poursuites judicaires» notamment pour «haute trahison» contre le président Amadou Toumani Touré. Un peu plus tôt, son chef, le capitaine Amadou Sanogo avait « pris acte » des sanctions de la Cedeao, rappelant cependant que « l'urgence est le recouvrement de l'intégrité territoriale » dans le nord. Sous pression, il avait promis dimanche le retour à un pouvoir civil et une transition vers des élections à une date non précisée. La junte avait justifié son coup d'Etat par « l'incompétence » du président Amadou Toumani Touré à combattre la rébellion dans le nord. Mais sur le terrain, le putsch a eu pour principal effet d'accélérer l'offensive du Mouvement national de libération de l'Azawad ( MNLA) et de ses « alliés » du moment. Ces derniers ont pris coup sur coup depuis vendredi les trois capitales régionales du nord sans rencontrer de résistance.

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