| Le Blog-Forum de Jamel Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société. |
|
| Mélenchon devant Le Pen et Bayrou (BVA) | |
| | Auteur | Message |
---|
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Mélenchon devant Le Pen et Bayrou (BVA) Ven 23 Mar - 0:32 | |
| WEB - GOOGLE - LE FLASH > Présidentielle
Mélenchon devant Le Pen et Bayrou (BVA)
Mis à jour le 22/03/2012 à 19:45 | publié le 22/03/2012 à 19:05
Jean-Luc Mélenchon accède pour la première fois à la troisième place dans les intentions de vote pour la présidentielle, avec 14% au 1er tour, devançant Marine Le Pen et François Bayrou, selon un sondage BVA* publié aujourd'hui pour Orange, la presse régionale et RTL.
Par ailleurs, l'écart se réduit entre François Hollande (29,5%), qui perd 1,5 point et Nicolas Sarkozy (28%), qui en gagne deux. Ces évolutions sont calculées par rapport à la dernière enquête de BVA pour les mêmes commanditaires, effectuée à la mi-février. Compte tenu des marges d'erreur, "les deux favoris sont au coude à coude", commente Gaël Sliman, directeur général de BVA. Ces deux mouvements confirment des tendances relevées par d'autres enquêtes depuis deux semaines.
Au second tour aussi, Nicolas Sarkozy (+2) se rapproche de François Hollande (-2), et serait battu par 54% des voix contre 46%, si ce second tour avait lieu dimanche prochain.
Au 1er tour, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, gagne 5 points. Il précède Marine Le Pen (13%), qui recule de deux points, et François Bayrou (12%), en léger repli (-1). Là encore, en raison des marges d'erreur, "l'avance" de M. Mélenchon "est plus symbolique que statistique", relève BVA. Bien que désormais officiellement candidats pour avoir réuni les 500 parrainages, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (NPA), concurrents de M. Mélenchon à la gauche de la gauche, ne progressent pas et recueilleraient moins de 0,5% chacun. La candidate d'EELV Eva Joly baisse de 1 point, à 2%, Nicolas Dupont-Aignan gagnant lui un demi-point, à 1,5%. Jacques Cheminade est crédité de moins de 0,5%.
* Sondage réalisé les 21 et 22 mars auprès d'un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par internet. Cet échantillon est constitué de 926 personnes inscrites sur les listes électorales, extraites d'un échantillon représentatif (978 personnes) de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
| |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Jean-Luc Mélenchon : le troisième homme ? Ven 23 Mar - 0:39 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Présidentielle
Jean-Luc Mélenchon : le troisième homme ?
Mis à jour le 23/03/2012 à 00:14 | publié le 22/03/2012 à 20:11 Jean-Luc Mélenchon, jeudi, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. Le candidat du Front de gauche, dans un sondage BVA-RTL, est crédité de 14%, devant Marine Le Pen à 13%. Lancé à pleine vitesse, le train de banlieue ralentit à proximité de la zone de triage de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. Un long coup de klaxon, suivi d'autres plus courts, pour saluer Jean-Luc Mélenchon et la centaine de cheminots en veste orange réunis pour l'écouter. Une façon aussi de saluer la performance du candidat du Front de gauche qui grimpe dans les sondages. Jusqu'à devenir le troisième homme de la campagne. Vendredi matin dans un sondage BVA-RTL réalisé mercredi et jeudi, il hérite de 14% d'intentions de vote, devant Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (12%). Jeudi, dans un sondage CSA pour BFMTV/20Minutes/RMC, il avait pris deux points, à 13%, talonnant Marine Le Pen. Jean-Luc Mélenchon agaçait et inquiétait déjà le PS. Il va désormais donner des sueurs ­froides à François Hollande. Mélenchon s'est d'ailleurs moqué de lui hier, s'attirant les rires et les applaudissements de son auditoire: «On leur a dit qu'il n'y avait plus de communistes et ils se retrouvent avec une place pleine de drapeaux rouges!» Monté sur une estrade, en plein soleil, entouré d'élus locaux dont le président PCF du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier, Jean-Luc Mélenchon n'a pourtant pas évoqué les sondages. Ses premiers mots en forme de «pensée chaleureuse» ont été adressés aux policiers de Toulouse, dont il a salué «l'action et le courage», des «fonctionnaires» qui ont «exposé leur vie». Il s'est arrêté sur «les choses magni­fiques» dites par le grand rabbin Gilles Bernheim, a invité son auditoire à «protéger les musulmans de ceux qui veulent nous trier». S'il s'est montré critique sur la minute de silence voulue par Nicolas Sarkozy, il a reconnu que «dans cette sorte de circonstance, chacun fait pour le mieux et ce qui lui semble le plus digne». Le candidat sait qu'en ces jours troubles chaque mot est disséqué. Pas question de taper à tort et à travers. Pas question non plus de se montrer trop sensible aux sondages. D'autant que dans le sondage Ifop en continu, Le Pen est à 17%, Bayrou à 12% et Mélenchon à 11%. Prudence et méfiance donc, même si son entourage est persuadé qu'il se transforme en phénomène de la campagne. «Ça va me faciliter la tâche, concède-t-il, mais depuis le début, ce n'est pas mon repère.» Le rythme s'accélèreMélenchon ne se délecte pas de cette percée. Bousculé par le rythme accéléré de sa campagne, il se rend ce week-end à l'île de la Réunion, renoue avec les vieux démons de son opposition à «la corporation» des journalistes. Mercredi, il s'est emporté très nerveusement contre des photographes. Jeudi, il restait tendu, accusant devant les cheminots Le Nouvel Observateur, qui n'a pas couvert le meeting de la Bastille. «Cent vingt mille personnes, pas une photo, pas un texte!» Ce même hebdomadaire lui avait pourtant consacré trois pages la semaine précédente… Mélenchon sait que taper sur les médias ne déplaît pas à son électorat. Une façon de dénoncer «le système». Le candidat du Front de gauche est amer que l'actualité toulousaine lui ait volé la vedette, mais il ne l'avouera jamais. Ce serait pour lui céder à la tentation de trop personnaliser sa campagne. D'ailleurs, le staff de campagne porte un soin jaloux à ce qu'aucune pancarte à son nom n'apparaisse dans les meetings. «Ce qui s'est passé à la Bastille, grogne-t-il, ce n'est pas une ­affaire personnelle, c'est beaucoup plus grand que le seul Front de gauche.» Fort du ralliement de quelques personnalités de la direction du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Jean-Luc Mélenchon réitère ses appels au rassemblement. Et il prévient que rien ne l'arrêtera, pas même l'interdiction faite par le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, de se réunir sur les plages du Prado le 14 avril. | |
| | | | Mélenchon devant Le Pen et Bayrou (BVA) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|