Mercredi 21 Mars 2012
Sidi Bel Abbès - Des médicaments périmés stockés dans les officines :
Le SNAPO tire la sonnette d’alarme
Le représentant du bureau de wilaya du Syndicat national algérien des pharmaciens (SNAPO) de Sidi Bel Abbès (SNAPO), interpelle les instances concernées pour trouver une solution urgente aux quantités de médicaments périmés stockées depuis des années dans les pharmacies. Ce dernier a attiré l’attention des pouvoirs publics sur le danger émanant des ces produits aussi bien sur la santé du pharmacien et sur l’environnement.
Selon le représentant du SNAPO de Sidi Bel Abbés, chaque officine de la wilaya stocke environ 50 kilogrammes de médicaments périmés, et ce, faute de moyens de les détruire, indiquant qu’il a tenté par tous les moyens de débarrasser les pharmacies de cette menace sur la santé.
« Mais malheureusement, indique-t-il, l’inexistence d’un incinérateur au niveau de la wilaya, et le danger que peut engendrer leur destruction ou leur abandon dans la nature, obligent tous ses confrères à prendre leurs dispositions, et stocker le produit malgré l’expiration de la date de péremption des médicaments.
«Ces médicaments doivent être traités de manière écologiquement rationnelle, afin d’éliminer ou de réduire leurs effets nocifs sur la santé de l’homme, les ressources naturelles, et sur l’environnement en général, explique le représentant des pharmaciens. Ajoutant que ces praticiens encourent un réel danger ».
Il s’est référé dans ce contexte à une étude faite concernant ce problème, et qui affirme, selon lui, que le stockage des médicaments périmés durant une longue période, entraîne l’émanation de substances toxiques qui peuvent atteindre la santé du praticien.
Il dira aussi qu’ils (les pharmaciens) ont tenté de les transporter à la wilaya d’Ain Témouchent pour les incinérer, mais ils n’ont pu obtenir l’autorisation. « Ces médicaments sont arrivés à expiration à cause de l’arrêt de traitement du client ou le décès de ce dernier», explique t-il.
« Il faut nous trouver une solution à ces quantités stockées depuis des années, et résoudre définitivement et de manière radicale ce problème selon les critères en vigueur », réclame le syndicaliste.
Fatima A.