Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA : Conflit à l'établissement de santé (EPSP) Mar 13 Mar - 23:26 | |
| Sidi-Bel-Abbès :
Conflit à l’établissement de santé (EPSP)
le 12.03.12 | 10h00
Le conflit, qui oppose la section syndicale UGTA à la direction de l’Etablissement public de la santé de proximité (EPSP) de Sidi-Bel-Abbès, est loin de trouver son épilogue.
Les accusations fusent de part et d’autre, renseignant sur une situation conflictuelle qui perdure depuis au moins une année. Les membres de la section UGTA, par la voix de leur Secrétaire général, Hadj Ghaouti Mohamed, expriment leur inquiétude quant à «l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’EPSP, dû principalement à la mauvaise gestion et au laisser-aller du directeur». Ils mettent en exergue notamment un «dépassement» dans le budget de fonctionnement qui, selon eux, «pénalise les malades par manque de certains médicaments vitaux et consommables». Dans une lettre, adressée au ministre de la Santé et de la population, les syndicalistes font part également d’achats «anarchiques» de matériel médical, «acquis à coups de millions de dinars et qui finit empaqueté et non utilisé». Et d’ajouter: «la direction a acquis des climatiseurs et de groupes électrogènes, alors que le service de prévention, qui joue un rôle prépondérant dans la lutte contre les maladies transmissibles, ne dispose même pas de chambre froide». Outre ces accusations, portant essentiellement sur la gestion de l’EPSP, la section syndicale s’insurge contre «le non-paiement des allocations familiales et des primes d’avancement de certains agents depuis plus de trois années» par la direction de l’établissement. Pour M. Hadj Ghaouti, ces «dépassements» sont d’autant plus inadmissibles qu’ils s’accompagnent de «multiples entraves à l’exercice syndical». Le directeur de l’EPSP, M.Larbaoui, contacté par nos soins, s’est dit surpris par de telles accusations qu’ils qualifient d’«infondées». «Comment une section syndicale, dont le mandat de représentativité syndicale a expiré en 2011, peut-elle s’arroger le droit de s’immiscer dans la gestion de l’établissement», s’interroge-t-il, s’appuyant sur plusieurs correspondances adressées à l’Union territoriale de l’UGTA aux fins de renouvellement de la composante de ladite section. Il affirme, à ce propos, avoir invité les membres de la section à se conformer à la réglementation en vigueur avant de se lancer dans des accusations qu’il rejette en bloc et au sujet desquelles il vient de saisir la justice, nous a-t-il déclaré. Cette levée de boucliers des membres de la section syndicale serait liée, d’après lui, à un déficit de représentativité des membres sortants. Il estime, en effet, que le syndicat est en train de faire pression afin de récupérer une assise qui s’effrite de jour en jour. Abdelkrim Mammeri © El Watan | |
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