Jamel Administrateur
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| Sujet: Balladur étrille un Hollande "évasif" Dim 11 Mar - 1:57 | |
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Balladur étrille un Hollande "évasif"
Mis à jour le 10/03/2012 à 23:03 | publié le 10/03/2012 à 21:10
Edouard Balladur étrille François Hollande, candidat socialiste à l'Elysée, lui reprochant d'être "évasif", de "se contredire, voire se contenter d'un discours prétendu rassembleur et qui est en fait lénifiant", dans une interview au Journal du Dimanche.
"Le peuple français a besoin à sa tête de clarté et de volonté. Ce n'est pas le moment de rêver mais celui des réalités qui peuvent être rudes", fait valoir l'ex-premier ministre. Pour lui, "il faut être précis sur les mécanismes européens de coordination budgétaire, sur la réduction des déficits et de l'endettement, sur les réformes indispensables pour redonner souplesse et dynamisme à notre société atteinte par un mal profond, la perte d'emplois industriels". "Face à la réalité, le courage s'impose plus que jamais. Bien des réformes ont été entreprises depuis cinq ans, il faut aller plus loin encore", poursuit Edoaurd Balladur. Le candidat malheureux à la présidentielle de 1995 critique vivement l'adversaire PS de Nicolas Sarkozy, à qui il reproche son positionnement. "On ne peut sans décevoir et pendant des semaines et des semaines ne pas prendre position sur les sujets gênants, être évasif, se contredire, voire se contenter d'un discours prétendu rassembleur et qui en fait est lénifiant", dit-il. Questionné sur la droitisation de la campagne de Nicolas Sarkozy, M. Balladur repousse cette critique, évoquant "des formules toutes faites", "contraires à la réalité". "Proposer d'imposer des entreprises du CAC 40 sur leur bénéfice mondial, alourdir la fiscalité des stock-options, est-ce une droitisation ? Je suis très surpris que l'on puisse dire que Nicolas Sarkozy ne parle que d'immigration alors qu'il propose que la France soit plus forte, pas seulement pour être mieux entendue et plus influente dans le monde, mais d'abord pour retrouver la croissance économique sans laquelle aucune des aspirations des Français ne pourra être satisfaite", argumente-t-il. Il défend les positions de M. Sarkozy sur l'immigration: "accueillir 200.000 personnes par an sans être certain de pouvoir leur offrir emplois et logements, est-ce raisonnable ? Sans pouvoir non plus les intégrer dans des conditions satisfaisantes, est-ce davantage acceptable ?". Concernant la polémique sur la viande hallal, il estime "les périodes électorales ne sont sans doute pas la bonne occasion pour répondre à ces questions, ni même pour les poser". | |
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