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EN DIRECT. Sarkozy à Bordeaux : «L'immigration est aussi un problème»
Publié le 03.03.2012, 15h10 | Mise à jour : 18h42
Nicolas Sarkozy à Bordeaux ce samedi.
Ce samedi après-midi, François Hollande et Nicolas Sarkozy s'affrontent par meeting interposé. Le candidat socialiste, toujours haut dans les sondages, a ouvert la danse à Dijon. Le président-candidat a enchaîné à Bordeaux, dans la ville d'Alain Juppé, son ministre des Affaires étrangères.
Dernières déclarations de Claude Guéant sur le vote des étrangers, taxation des très riches à 75 % des contribuables qui gagnent plus d'un million par an, incidents lors du déplacement du président-candidat à Bayonne. .. les deux adversaires sont revenus sur la semaine politique qui vient de s'achever. Surtout, François Hollande a proposé un «nouvel acte de décentralisation», tandis que Nicolas Sarkozy a fait un discours centré sur la justice et l'immigration.
Suivez sur LeParisien.fr les temps fort de cette journée de campagne :
17h55. «Aidez-moi !» Reprenant son gimmick de fin de discours, leprésident-candidat conclut : «Aidez-moi à bâtir une république forte», avant d'entonner une Marseillaise reprise par l'assistance.
17h54. «Le président de la République ne doit pas être sectaire, il doit rassembler», déclare Nicolas Sarkozy, qui ajoute : «Le président ne sert pas des clientèles, il n'est pas au service d'un parti».
17h53. «Il n'y pas de place pour la lutte des clans et pour la lutte des classes», martèle Nicolas Sarkozy. Evoquant la proposition de François Hollande de créer une nouvelle tranche d'imposition à 75% pour les très hauts revenus, le président-candidat parle de «tartufferie» et de «cynisme»
17h52. «Ceux qui ne veulent pas respecter nos valeurs et ne font pas d'efforts sérieux d'intégration, ne sont pas les bienvenus en France», enchaîne-t-il.
17h50. «La France doit pouvoir choisir de décider qui elle veut faire entrer ou non sur son territoire», lance-t-il dans un discours très sévère sur l'immigration. «Notre système d'intégration ne fonctionne plus. Il faut le concentrer sur ceux qui sont déjà sur notre territoire. Et en attendant, nous devons réduire le nombre de ceux qui arrivent. » Il plaide également pour un encadrement du principe du regroupement familial. «Plus de regroupement familial automatique. Il faut mettre des conditions au regroupement familial, estime-t-il, citant un «travail», un «logement»
17h41. «L'immigration est un atout, l'immigration est une richesse. Mais pourquoi mentir ? L'immigration est aussi un problème (...), et ne pas le reconnaître c'est mentir aux Français», estime Nicolas Sarkozy
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17h32. «Dans la République, il n'y a pas de place pour le communautarisme et pas d'avantage pour la discrimination, martèle Nicolas Sarkozy. Dans la République, il n’y a pas de place pour la burqa». «Donner le droit de vote aux étrangers, c’est porter atteinte à la République», estime-t-il. «L'identité nationale ce n'est pas un gros mot», précise-t-il assurant qu'aucun sujet ne doit être tabou dans cette campagne. Des thèmes déjà largement utilisé dans sa campagne en 2007. Sarkozy se déclare aussi pour «l'étiquettage de la viande en fonction de la méthode d'abattage».
17h28. «Le mineur hyper violent de 16 ans n'est plus un enfant et ne doit pas être jugé par un juge pour mineur», estime Nicolas Sarkozy qui poursuit : «Je propose que l’obligation de réparer le dommage causé soit une priorité de la politique pénale des mineurs», explique-t-il annonçant ainsi sa volonté de réformer l'ordonnance de 1945 qui régit la responsabilité pénale des mineurs.
17h24. Le candidat-président se prononce «pour un droit d'appel des victimes pour les décisions des cours d'assises, pour la détention provisoire et l'exécution des peines». «C'est un sujet très délicat et je mesure le bouleversement qu'il introduira dans notre justice, et pourtant je propose de l'instaurer (...). La victime a le droit de donner son avis sur la remise en liberté de celui qui en a fait une victime».
17h25. «Je souhaite que les jurys populaires soient généralisés à tous les tribunaux correctionnels», déclare Nicolas Sarkozy qui propose d'instaurer le droit d'appel de la victime pour les décisions des cours d'assises, la détention provisoire et l'exécution des peines. «Je propose qu'un condamné ne puisse pas bénéficier d'une mise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué les 2/3 de sa peine», ajoute le président-candidat. «Dans la République quand on est condamné à un peine, elle doit être executée. Pour que les peines soient executées, il faut construire des prisons», poursuit le candidat.
17h20. «L'école du laxisme est celle qui laisse entrer la violence», déclare Nicolas Sarkozy.
17h15. Hollande achève son discours à Dijon. «Dans cette course, je n'ai qu'un seul objectif : la victoire de nos valeurs, mais surtout, la victoire de la France !», conclut le candidat socialiste.
17h13. Nicolas Sarkozy dénonce «l'assistanat». «La solidarité c'est un moyen pour empêcher la marginalisation et l'exclusion. Dans la République, il n'y a pas de place pour les tricheurs les fraudeurs et les profiteurs»
17h09. «Nous ne serons jamais sectaires». «Je ne veux pas de la République des partis, des clans des sectaires et des haineux», déclare Nicolas Sarkozy, qui ajoute : «Personne ne volera cette élection aux Français, ma détermination sera totale». «Honte à ceux qui considèrent qu'une campagne est une succession de coups bas»; poursuit le candidat.
17h03. Nicolas Sarkozy entame son discours à Bordeaux en revenant sur sa visite mouvementée à Bayonne. «La République impose à chacun d'entre nous des devoirs. Dans la République, on n'empêche pas les autres de parler, on ne se comporte pas comme des voyoux. A Bayonne, j'ai vu des gens qui ne pouvaient pas admettre qu'on ne pense pas comme eux. En France, il a y une majorité silencieuse qui n'en peut plus d'entendre des leçons de ceux qui n'en n'ont pas à donner», s'énerve Nicolas Sarkozy. «Honte à ceux qui se sont joints aux séparatistes basques. Le pays basque, c'est la France», ajoute-t-il.
16h59. «L'immigration illégale est un fléau. Il faut la combattre énergiquement», souligne Alain Juppé à Bordeaux.
16h58. Banlieues. François Hollande dénonce la loi de la force, des caïds... dans les banlieues. «Dans ces territoires enclavés, la République ne passe plus, je propose un pacte démocratique à toute la France. Il ne doit pas y avoir un quartier, une cité qui n'appartiennent pas entièrement à la République.»
16h57. François Hollande prône l'élection au suffrage universel des conseillers communautaires pour les communautés de communes. Nouvelle proposition : la réforme du scrutin des cantonales. Et il annonce une 61e proposition : «Elle se résume au premier article de notre Constitution, la France est un République indivisible ...
16h53. Alain Juppé introduit le discours de Nicolas Sarkozy à Bordeaux. Dans la salle, au premier rang, Valérie Ross-Debord, Brice Hortefeux, Christine Boutin, Frédéric Nihous et Jean-François Copé. Mais aussi Carla Bruni selon notre reporter Frédéric Gerschel, qui l'écrit sur Twitter.
16h50. «Paris n'est pas n'importe quelle capitale», souligne le candidat socialiste qui salue la présence de Bertrand Delanoë à Dijon. «C'est notre fierté Paris, nous n'opposerons jamais Paris aux autres régions. Je fais confiance aux élus de cette agglomération pour engager la solidarité».
16h45. «Un haut conseil des territoires sera créé pour mettre en oeuvre le nouvel acte de décentralisation», annonce François Hollande qui propose de mettre mis fin au conseiller territorial, créé en 2010 dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales. Citant l'exemple de Neuilly-sur-Seine, il s'engage également à multiplier par 5 les amendes des communes qui ne respectent pas les 20 % de logements sociaux imposé par l'article 55 de la loi SRU.
«C'est ensemble, Etat et collectivités locales, que nous arriverons à être à la hauteur des attentes qui sont portées sur nous !»
16h40. «Si je suis élu, j'aurai tous les présidents des régions, sauf 1 à mes côtés», déclare François Hollande, qui rappelle« que le déficit de l'Etat est 67 fois supérieur à celui des collectivités locales»
16h35. «J'annonce un nouvel acte de décentralisation». Francois Hollande cite pour la troisième fois François Mitterrand en lui rendant hommage avec la décentralisation qu'il avait mise en place avec Gaston Deferre en 1982, sous le gouvernement Mauroy. «La gauche fait confiance aux élus, la droite s'en méfie, voilà pourquoi j'engagerai cette nouvelle étape. Nos territoires sont des lieux de démocratie, de croissance ... J'ai une deuxième conviction, la décentralisation permettra la réforme de l'Etat», dit-il, évoquant «un facteur de clarté».
16h33. «Nous arrivons en mai». S'adressant toujours aux corps intermédiaires, «ces forces d'énergie», François Hollande déclare : «Je vous demande un peu de patience, nous arrivons. En mai».
16h30. «Le nouveau Président reconnaîtra les forces vives de la nation». On les appelle les corps intermédiaires», déclare le candidat socialiste, tandis que Nicolas Sarkozy s'en était pris à «la puissance des corps intermédiaires» qui «empêche les réformes» lors de son discours à Marseille. «On ne réforme pas le travail contre les travailleurs, l'école contre les professeurs, les entreprises contre les entrepeneurs», estime-t-il.
16h27. «Nous avons besoin d'une presse indépendante et d'une presse écrite vivante», assure François Hollande, qui annonce également la nomination des patrons de l'audiovisuel public par les commissions culturelles du parlement au 3/5eme, et non par le Président comme aujourd'hui.
16h25 : «Le Parlement aura de nouveaux droits, je connais le rôle du Parlement et à quel point nos assemblées ont connu un déclin», estime François Hollande, qui assure que s'il est élu, «une part de proportionnelle dans les élections législatives» sera introduite. Comme l'a proposé Nicolas Sarkozy il y a une dizaine de jours.
16h23. «Je ne suis pas sûr que les magistrats aient été bien traités». François Hollande tacle «les nominations partisanes parfois issues des cercles les plus proches, les plus intimes» de Nicolas Sarkozy en évoquant «le ministre de l'Intérieur, le service hospitalier ou aux renseignements». «La seule loyauté qu'il leur sera réclamée sera celle à l'égard de l'Etat et non du chef de l'Etat. Ce ne sera plus l'Etat-UMP mais ce ne sera pas non plus l'Etat-PS»
16h20. Les interventions de Hollande et Sarkozy vont-elles se téléscoper ? L'UMP annonce sur Twitter sur le meeting du président-candidat à Bordeaux est diffusé en direct.
16h15. «Gouvernement». «Je suis venu vous annoncer une grande nouvelle ici à Dijon : si je suis élu Président de la République, il y aura un gouvernement !», ironise François Hollande.
16h12. Hollande attaque la présidence de Sarkozy. «Le premier devoir du nouveau président sera de rendre des comptes, le prochain président devar montrer l'exemple» souligne Hollande qui ajoute : «Le pouvoir entraîne toujours l'excès s'il ne s'impose pas à lui même des limites». «Depuis 5 ans, nous vivons sous le règne de l'omniprésence, le régime d'un seul», attaque le socialiste. «Le premier engagement que je prends c'est d'en terminer avec les outrances et les confusions des genres (...). La brutalité heurte, l'agitation fatigue», ajoute-t-il en visant à nouveau le président-candidat.
16h08. «Aimable». «Je n'oublierai jamais le conseil de Mitterrand à la fin de son second septennat : pour être Président de la République, il faut aimer la France. Et il avait ajouté pour être aimé, mieux vaut être aimable», confie François Hollande dans une allusion implicite à Nicolas Sarkozy. « C'est parce que j'aime la France que je me suis porté candidat», martèle-t-il.
16h05. L'ancrage local. «Les lois de décentralisation ont donné à notre pays le souffle de la démocratie», assure François Hollande après avoir rendu hommage aux élus locaux et rappelé ses mandat de président du conseil général de la Corrèze et de maire de Tulle. «J’ai eu la fierté d’être appelé monsieur le maire, aujourd'hui je suis appelé monsieur le président… du conseil général», sourit le candidat avant de poursuivre : «Je n'oublie pas qu'avec les cinq lettres de
maire, on écrit le mot
aimer».
16 heures. «Ton élection a été un signe d'une prochaine victoire», lance François Hollande à Jean-Pierre Bel, premier président socialiste du Sénat. «Quel honneur d'être accueilli par le président du Sénat, même François Mitterand n'avait pas eu cet honneur», dit-il.
15h57. «Printemps de la victoire». «Quel plaisir un nouvelle fois d'être à Dijon, la ville de mon ami François Rebsamen», déclare François Hollande à son arrivée sur la scène du Zénith. «Il y a comme un parfum, le printemps qui annonce les victoires du moi de mai», ajoute le socialiste qui salue la présence de Martine Aubry, Jean-Michel Baylet et Jean-Marc Ayrault.
15h49. Avant de monter du scène, Hollande s'offre un bain de foule et salue les militants socialistes présents au Zénith de Dijon. Nombre d'entre eux agitent des drapeaux : celui de la France, de l'Union européenne, du Parti socialiste, de la campagne de François Hollande.
15h42. «Salle pleine de militants 1h30 avant le meeting» de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, écrit l'UMP sur son compte officiel.
15h38. L'exemple crédible du Sénat selon Bel. «Le Sénat apporte chaque jour la preuve qu'une politique de gauche est légitime, possible et crédible», assure Jean-Pierre Bel, le président PS du Sénat.
15h35. «La droite gagnerait à se faire discrète» sur le sujet de la parité en politique «tant son bilan en la matière est famélique», déclare dans un communiqué Marie-Arlette Carlotti, responsable du pôle égalité femmes/hommes dans l'équipe de François Hollande. La responsable socialiste répond à Marie-Jo Zimmermann (UMP), présidente de la délégation des droits des femmes à l'Assemblée nationale, qui avait jugé vendredi «scandaleux» que François Hollande ait dit que «ce serait un bon principe d'avoir autant d'hommes que de femmes dans un gouvernement», mais que «cela ne veut pas dire que les responsabilités seraient les mêmes».
15h30. «François Hollande aime les gens», déclare Marylise Lebranchu, sur la scène du Zénith de Dijon, ajoutant, à l'adresse du candidat du PS : «Tu sais que tu peux faire conscience au peuple».
15 heures. «À vrai dire, le bilan du quinquennat est calamiteux», déclare François Rebsamen, le maire (PS) de Dijon, sur la scène du Zénith, après Aurélie Filippetti.
14h45. Arnaud Montebourg, Martine Aubry... les caciques du PS et près d'un millier de militants selon le PS attendent François Hollande dans une ambiance surchauffée, à Dijon. «François Hollande fait mener les Français de la confiance à l'adhésion», assure la patronne du PS. Martine Aubry estime par ailleurs que les propos de Claude Guéant, qui a associé le vote des étrangers aux repas halal dans les cantines, ne méritent que «du mépris».