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 L'Algérie augmente ses capacités de raffinage : Une stratégie de souveraineté pour la pétrochimie

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: L'Algérie augmente ses capacités de raffinage : Une stratégie de souveraineté pour la pétrochimie   L'Algérie augmente ses capacités de raffinage : Une stratégie de souveraineté pour la pétrochimie Icon_minitimeSam 3 Mar - 11:55

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L’Algérie augmente ses capacités de raffinage :

Une stratégie de souveraineté pour la pétrochimie

Ecrit par WEB


L'Algérie augmente ses capacités de raffinage : Une stratégie de souveraineté pour la pétrochimie 002

L’Algérie compte rénover complètement ses raffineries. Trois nouvelles unités sont prévues pour rehausser les capacités de production et de traitement des produits dérivés pour répondre aux besoins nationaux et en exporter les excédents. On parle de 44 millions de tonnes équivalent pétrole, contre 26 millions actuellement, avec un objectif de réduire l’importation en gas-oil à partir de 2013. Des investissements en millions de dollars seront consentis afin de garantir une souveraineté de l’industrie pétrochimique.


Les capacités de raffinage du groupe Sonatrach vont doubler à moyen terme pour être portées à 44 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), contre 26 millions actuellement, selon les dernières déclarations de son PDG, Abdelhamid Zerguine, faites lors d’une tournée à Haoud El-Hamra, à Ouargla. L’industrie pétrochimique bénéficiera d’un traitement spécial avec l’avènement de quatre nouvelles raffineries, dont les projets d’études sont au niveau du gouvernement. La rénovation de la raffinerie d’Arzew et celle de Skikda auront une incidence sur l’augmentation de ces capacités. Le programme national vise à répondre efficacement à la demande interne et aux possibilités d’exportation vers les marchés régionaux et internationaux. Il s’agit, pour ainsi dire, de réaliser six à sept nouveaux projets dans le cadre de partenariats stratégiques avec des grandes compagnies étrangères. Si on estime que les montants d’investissements entre 2000 et 2009 on été de 7,2 milliards de dollars, l’idée du coût des prochains investissements des nouvelles raffineries n’ont pas été dévoilés. Il faut dire qu’à ce niveau, l’accélération de ces projets est en relation avec les capacités de traitement, la capacité de traitement des 5 raffineries (Arzew, Skikda, Alger, Hassi Messaoud et Adrar) qui dans leur globale ne dépassent pas les 22,6 millions de tonnes auxquelles est à ajouter celle de la raffinerie de condensat de Skikda, de 5 millions de tonnes/an. L’Algérie mise ainsi sur son réseau de transport, dont la longueur est passée de 14 000 km en 2000 à 17 450 km en 2009, soit une évolution de 25 %. L’apport des gazoducs et les oléoducs au nombre de cinq actuellement, facilitera à coup sûr l’acheminement des produits pétroliers vers le raffinage. En outre, Sonatrach est fin prête à réaliser ses propres chantiers sur les matières à exporter. Les complexes de traitement d’urée et d’ammoniac à Arzew en partenariat avec Orascom, en cours de réalisation, ne tarderont pas à être réceptionnées, cette année, selon une source de Sonatrach. Ajoutons à cela les projets des deux complexes de vapocraquage d’éthane d’un investissement de 6 milliards de dollars en partenariat avec le groupe Total et celui de méthanol d’un coût de 3 milliards de dollars, basés à proximité de la raffinerie d’Arzew. Les dossiers de ces deux unités sont actuellement en examen au niveau du Conseil de participations de l’Etat. Quant aux réalisations, il y a lieu de mentionner la récente mise en service du centre de traitement d’huile (CTH) de Rourd Chouff, à Illizi. Ce projet fort coûteux, de 30 milliards de dinars, soit près de 460 millions de dollars, est le fruit d’un partenariat algéro-japonais. Cette installation comprend notamment une unité de séparation et de traitement d’huile de 1 000 mètres cubes/jour et la compression de 8 millions de mètres cubes/jour de gaz ainsi qu’une autre unité de boosting pour la compression de 20 millions de mètres cubes/jour de gaz au niveau de CGT (centre de traitement de gaz de Rhourd Nouss). Il faut aussi compter actuellement avec la remise en marche des deux trains de l’usine GPL qui ont été endommagés lors d’un incident survenu en 2009.

Ayant coûté 20 millions de dollars de réparation, ces deux trains restent l’épine dorsale de tout le transport GPL vers le marché national.

Une industrie d’intégration ambitieuse

Les raffineries d’Arzew et de Skikda restent dans le collimateur de la nouvelle feuille de route de l’industrie pétrochimique. La raffinerie d’Arzew qui traite 2,5 millions de tonnes par an de pétrole brut saharien et 280 000 tonnes de pétrole importé est la plus grande des réalisations. Grâce à la rénovation de son complexe, la raffinerie traite 980 000 tonnes de gas-oil, 550 000 tonnes de fuel et 490 000 tonnes d’essence normale ainsi que 120 000 tonnes de bitumes. La raffinerie de condensat de Skikda nouvellement mise en service a une capacité de traitement de 5 millions de tonnes par an, avec 20 000 tonnes de bitumes. A cela, il faut ajouter le méga-train GPL à proximité de la région qui a coûté 2,9 milliards de dollars pour sa réalisation. Son niveau de production de 4,7 millions de tonnes vise à «augmenter les capacités de traitement de gaz de Sonatrach. Avec cette unité, les responsables espèrent «approvisionner les clients traditionnels et acquérir d’autres marchés en Asie et en Amérique, avec un accès direct au client final». Pour créer une industrie d’intégration, les pouvoirs publics misent sur les nouvelles raffineries. Mais cela n’est pas une tâche aisée. Ainsi, le projet de construction de la plus grande raffinerie de pétrole du pays à Tiaret, d’une capacité de 15 millions de tonnes/an, suscite des réserves au niveau du ministère de l’Energie. Ce dernier n’est pas favorable à ce projet de grande envergure devant coûter quelque 6 milliards de dollars. Auparavant, l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, avait donné le feu vert pour ce projet qui, dit-on, devait permettre de répondre à la demande nationale. Trois ans après, ce projet n’a pas encore eu l’aval des hautes autorités, bien que celles de la wilaya y tiennent. On rappelle que la commission d’évaluation des offres au sein de la branche Aval de Sonatrach a décidé, en mars 2011, le «report sine die de la date du lancement de l’appel d’offres international pour la réalisation d’une raffinerie de pétrole à Tiaret ». Le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a mis en exergue, en janvier dernier devant l’APN, ses arguments. Selon le ministre, « la rénovation des raffineries existantes (Alger, Arzew, Skikda et Hassi Messaoud) doit passer avant la construction de nouvelles raffineries». Il estime que le choix du lieu d’implantation de la raffinerie dépendra exclusivement de considérations d’ordre économique et stratégique. «L’investissement dans les pipes de transport qui vont acheminer le pétrole des ports vers cette wilaya reviendrait cher à Sonatrach», avait indiqué le ministre de l’énergie. D’ailleurs, l’un des vice-présidents de Sonatrach avait mis en garde sur le lancement de ce projet en soulignant la nécessité de « bien le mûrir par une multitude d’études et prendre toutes les précautions avant d’en commencer la réalisation». Et le temps a eu raison de ces propos. A contrario, la raffinerie d’Adrar, dont le projet est une joint-venture entre Sonatrach et la Chinese national petrolium corporation (CNPC), a observé un arrêt de son chantier suite à un différend commercial. Cette raffinerie est opérationnelle depuis mars 2007 avec une production de 600 000 tonnes par an. Aux dernières nouvelles, on a appris, de la bouche même du ministre, que le deux compagnies sont parvenues à un accord sur la reprise immédiate des activités de cette raffinerie. Une commission conjointe a été récemment mise en place pour «examiner les modalités d’une solution globale, y compris la reprise à terme de la raffinerie par Sonatrach».

Une autosuffisance en gas-oil en 2013

L’ancien P-DG de Sonatrach avait déclaré que l’Algérie sera autosuffisante en matière de gas-oil à partir de 2013 et jusqu’en 2019 grâce à la réhabilitation des trois principales raffineries. En effet, le programme de rénovation des trois raffineries d’Alger, Skikda et Arzew permettra d’augmenter les capacités de 5 millions de tonnes par an en assurant les besoins à hauteur de 120 % en 2013», selon une étude de la compagnie nationale. Pour les raffineries d’Alger et de Skikda pour les produits dérivés, il s’agit d’une rénovation totale. Selon des experts, «la validité d’une opération de réhabilitation d’une raffinerie est généralement de 6 à 7 ans. Pour la nouvelle raffinerie de condensat de Skikda qui a été mise en service récemment, on estime le coût d’investissement de 28,6 milliards de dinars. Ses capacités productives toucheront le Nafta avec 3,9 millions tonnes/an, le gasoil lourd avec 280 000 tonnes/an et le gas-oil léger avec 115 000 tonnes/an. Le plan de modernisation de la raffinerie de Skikda prévoit de la faire passer d’une capacité de 15 millions de tonnes par an à 16 millions de tonnes/an. Pour celle d’Alger, dont la date de mise en service remonte à 1964, le plan de modernisation sera progressif avec le concours d’un groupe pétrolier français, Technip, qui va investir 678 millions d’euros à la faveur d’in contrat arraché en 2010. Le délai de réalisation sera de 3 ans. Le projet vise à rénover tout l’ouvrage avec la conception et la fourniture des équipements, en tablant sur une capacité de production de 3,6 millions de tonnes par an. Avec cette nouvelle raffinerie, l’Algérie compte diminuer ses importations en essence. En 2009, la facture de la consommation nationale en essence et en diesel a été particulièrement revue à la hausse pour Sonatrach, avec 1,4 milliards de dollars de produits raffinés. Une situation qui s’explique surtout par les besoins de couverture, dont une source de la compagnie nous fait savoir qu’ils seraient de 500 000 tonnes.

Mais cela ne représente pas grand-chose par rapport aux 8 millions de tonnes de gas-oil produites localement, ajoute la même source. Selon une expertise fort connue, «le pétrole algérien présente la caractéristique d’être léger et a donc besoin de certaines huiles pour le raffinement en essence normale», d’où le recours à l’importation de certaines quantités pour satisfaire aux besoins du marché national.

Mise à jour le Mercredi, 29 Février 2012 21:10
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