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 Être «sortant» et se déclarer candidat : quel impact dans l'opinion ?

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Être «sortant» et se déclarer candidat : quel impact dans l'opinion ?   Être «sortant» et se déclarer candidat : quel impact dans l'opinion ? Icon_minitimeMar 21 Fév - 8:18

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Être « sortant » et se déclarer candidat : quel impact dans l’opinion ?

Publié le 21 février 2012

Baromètre Ipsos : Nicolas Sarkozy ne tire aucun profit de son entrée en campagne


Rien. Pas même un point. Avec 25 % d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle et 41 % au second, Nicolas Sarkozy obtiendrait aujourd’hui les mêmes scores qu’il y a quinze jours. L’électrochoc par lui espéré d’une entrée en campagne lui permettant de rattraper son retard considérable sur François Hollande n’a pas eu lieu.

Tel est l’enseignement majeur de la dixième vague du baromètre Ipsos-Logica Business Consulting, réalisée les 17 et 18 février – c’est-à-dire après sa déclaration de candidature à la télévision – auprès de 969 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, pour Le Monde, France Télévisions et Radio France.

Être «sortant» et se déclarer candidat : quel impact dans l'opinion ? Sarkozy-candidat2

Jusqu’alors, l’histoire voulait que les présidents sortants, en officialisant leur candidature, bénéficient d’une embellie – ne fût-elle qu’éphémère – dans les sondages. Ce fut le cas de Valéry Giscard d’Estaing, début mars 1981, et de Jacques Chirac, début février 2002. Même chose pour les premiers ministres. Edouard Balladur, fin janvier 1995, et Lionel Jospin, mi-février 2002, avaient eux aussi gagné quelques points après avoir annoncé leur candidature à la présidence de la République. Seul François Mitterrand n’avait pas tiré profit de sa tardive entrée en campagne, fin mars 1988. Mais il était déjà si haut qu’il pouvait difficilement progresser.

Pour Nicolas Sarkozy, cette stagnation est d’autant plus étrange que l’offre électorale, à droite, s’est resserrée. Entre les deux dernières vagues de notre baromètre, Hervé Morin et Christine Boutin ont en effet jeté l’éponge. Certes, l’un et l’autre étaient crédité de scores dérisoires. Mais tout de même : numériquement sans importance, leur retrait n’est, politiquement, pas anodin. Que deux anciens ministres de M. Sarkozy, au moment même où celui-ci entre en campagne, décident de retirer leur candidature et de le soutenir aurait pu avoir quelque impact dans les sondages. Or apparemment, il n’en est rien.

Voilà donc Nicolas Sarkozy en bien mauvaise posture. Outre l’intention de vote, d’autres indicateurs traduisent le caractère délicat de sa situation. Ainsi, quand on demande aux Français qui ils souhaitent voir élu à la tête de l’Etat le 6 mai, 30 % citent spontanément – c’est-à-dire sans qu’une liste de candidats ne leur ait été donnée – le nom de François Hollande, celui de l’actuel président venant en deuxième position (22 %). En mars 2007, le rapport était inversé : 31 % des Français souhaitaient la victoire de Nicolas Sarkozy et 24 % celle de Ségolène Royal.

L’autre indicateur embarrassant pour le président est le pronostic de victoire. 39 % des Français pensent que M. Hollande sera élu, quand 30 % croient en la réélection de M. Sarkozy. Selon les électorats, la certitude de l’emporter est toutefois variable : les électeurs de M. Sarkozy doutent davantage de la victoire de leur champion que ceux de M. Hollande, puisque 20 % des premiers pensent que le candidat du PS sera élu, quand seuls 10 % des seconds estiment que l’actuel président sera reconduit. Partir à la bataille quand une partie des troupes doute de la victoire est toujours délicat.

A deux mois du premier tour, le rapport de forces entre les deux principaux candidats est donc extrêmement stable. Il l’est en réalité depuis trois mois : quand l’un monte ou baisse, l’autre progresse ou régresse dans les mêmes proportions, de sorte que l’écart entre les deux reste à peu près le même.

Dès lors, on voit mal ce qui, désormais, pourrait radicalement changer la donne de l’élection. C’était différent il y a un mois. A l’époque, le resserrement des courbes entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen jetait un doute sur la capacité du premier à se qualifier au second tour.

Quant à la forte poussée enregistrée par François Bayrou entre début décembre et mi-janvier, rien n’empêchait de penser qu’elle perdurerait. Devant le risque d’une élimination du chef de l’Etat au premier tour, certains imaginaient même que le président du MoDem pût servir de recours à une droite prête à changer de leader pour éviter un "21 avril 2002 à l’envers", c’est-à-dire un duel entre le candidat du PS et la présidente du FN.

Aujourd’hui, cette hypothèse d’un "match à quatre" s’éloigne. Depuis la mi-janvier, M. Bayrou et Mme Le Pen se tassent dans les intentions de vote. Après une entrée en campagne d’autant plus réussie qu’elle s’était faite à un moment où l’espace était relativement vacant entre un Nicolas Sarkozy pas encore candidat et un François Hollande encore sans projet, le président du MoDem n’a pas réussi à imposer ses idées dans le débat.

Quant à Mme Le Pen, ni sa participation au bal organisé le 28 janvier par l’extrême droite autrichienne, ni la polémique autour des 500 signatures nécessaires à sa candidature ne lui ont profité.

Quelles menaces pèsent aujourd’hui sur M. Hollande ? La montée de Jean-Luc Mélenchon ? Elle est progressive, mais réelle : en quatre mois, le candidat du Front de gauche est passé de 6 % à 9 % des intentions de vote. Est-ce pour autant un danger pour le candidat socialiste ? A ce jour, non : 87 % des électeurs de M. Mélenchon voteraient pour M. Hollande au second tour.

Mi-janvier, avant le meeting du candidat du PS au Bourget, ils n’étaient que 76 % à faire ce choix. Ce jour-là, en désignant la finance comme son principal adversaire, M. Hollande n’a donc pas empêché M. Mélenchon de progresser au premier tour, mais il a convaincu la quasi totalité de ses électeurs de voter pour lui au second.

Ce qu’il gagne à gauche, M. Hollande le perd en revanche au centre et à l’extrême droite. Mi-janvier, 46 % des électeurs de M. Bayrou et 31 % de ceux de Marine Le Pen se disaient prêts à voter pour lui au second tour. Aujourd’hui, ils ne sont respectivement que 37 % et 19 %. Concernant Nicolas Sarkozy, les reports de voix en provenance de ces deux candidats sont plus stables, la part de ceux refusant de choisir entre lui et son adversaire socialiste ayant tendance à augmenter.

Compte tenu de l’avance de M. Hollande, M. Sarkozy n’a pas le choix : pour resserrer l’écart, il doit absolument mener l’offensive auprès des 35 % d’électeurs de François Bayrou et des 46 % d’électeurs de Marine Le Pen qui refusent aujourd’hui d’exprimer un choix pour le second tour. Ce qui, vu le temps qui reste, ne lui laisse qu’une option : mener une guerre-éclair sur un double front.
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