Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Le président de Ahd 54 exige la publication du bulletin de santé de Bouteflika Dim 13 Nov - 9:08 | |
| Actualités :
IL EXIGE LA PUBLICATION DU BULLETIN DE SANTÉ DE BOUTEFLIKA
Rebaïne appelle à des présidentielles anticipées
Le président de Ahd 54 n’en démord pas. Il appelle à la tenue d’élections présidentielles anticipées dans les meilleurs délais. Fewzi Rebaïne s’est dit hier en droit de se demander qui dirige le pays en ce moment.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le président de Ahd 54 estime que toutes les conditions sont réunies pour la tenue d’élections présidentielles. Il en veut pour preuve l’état de santé du président de la République, le blocage des institutions et la déliquescence de la classe politique. Fewzi Rebaïne considère que l’Alliance présidentielle ayant volé en éclats, les députés s’étant découvert une âme d’opposants, et les chefs de partis se découvrant des envies de se présenter à la présidentielle, il régnerait, selon lui, une ambiance de fin de règne renforcée par la quasi-vacance du conseil constitutionnel et la non ouverture officielle de l’année judiciaire. Même s’il dit ne se faire aucune illusion sur les intentions du régime en place de prendre en considération sa requête, Rebaïne estime avoir le devoir de ne pas déserter le champ de la bataille politique en faisant des propositions. D’ailleurs, son parti en fait plusieurs. Il considère que le système des quotas est inefficace et ne permet pas aux femmes de s’imposer en politique. Ahd 54 estime que la démission des ministres-candidats à une élection ne peut être imposée par une loi mais doit être le fruit de mœurs politiques. «Bouteflika aurait dû donner l’exemple. Comment voulez-vous que les ministres démissionnent lorsque le premier magistrat ne donne pas l’exemple», s’est interrogé Rebaïne au cours d’une conférence de presse animée au siège de son parti. Idem pour le nomadisme politique qui, dit-il, ne peut pas être combattu par un article de loi, puisque, ajoute- t-il, il s’agit d’instaurer de nouvelles mœurs et non pas tenter via des textes de s’ingérer dans la vie interne des partis et d’essayer de reconfigurer la classe politique selon la convenance des rédacteurs des lois. Ahd 54 compte tenir son congrès extraordinaire les18 et 19 novembre prochains. N. I. | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Rebaïne réclame des élections présidentielles anticipées Dim 13 Nov - 9:46 | |
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Annonçant un congrès extraordinaire du parti :
Rebaïne réclame des élections présidentielles anticipées
13-11-2011 Photo : Riad Par Amar Rafa Le parti AHD 54 tiendra un congrès extraordinaire les 18 et 19 novembre courant, à Zéralda. Le président du parti, Ali Fawzi Rebaïne, qui l’annonçait, hier lors d’une conférence de presse, a saisi l’occasion pour exprimer sa position à l’égard des reformes économiques, et rappeler certaines revendications du parti. M. Rebaïne a réitéré une revendication d’il y a 6 mois, en février dernier : des élections présidentielles anticipées. Cette demande s’impose toujours, au regard de certains indicateurs, selon M. Rebaïne, qui demande la publication du bulletin de santé détaillé du président de la République, dont il a remarqué l’absence d’initiatives et d’activités. Dans ce sillage, il soulignera les répercussions de cette situation : la pseudo-liberté prise par les membres de l’APN, qui d’habitude votent sans broncher toutes les lois qui leur sont soumises, mais aussi, l’attitude de certains journaux, qu’il a qualifié de laudateurs, et qui ont amorcé un virage à 360% degré en critiquant le programme présidentiel. Pour leur part, certains partis, qui dans leur discours évitaient d’aborder certains sujets, prennent une certaine liberté de ton, alors qu’ils incarnaient le rôle de comité de soutien en 2009. «Même les institutions ne fonctionnent plus selon les programmes établis», a estimé Fawzi Rebaïne, qui s’est dit très «étonné» par la tournure prise par les événements en Algérie. À ce chapitre, il ajoutera la non-installation du président du Conseil constitutionnel, et le retard pris dans l’ouverture de l’année judiciaire, en guise d’arguments à sa demande. Passant ensuite au commentaire de l’actualité nationale, le président du parti AHD 54 s’est interrogé, à la lumière de l’examen de la loi électorale, si les élus du peuple ont pris leur indépendance vis-à-vis de cette institution. Il s’est dit contre le système des quotas pour les femmes. Au lieu de cela, il suggère d’éduquer la société, tout en invitant la gent féminine, quant à elle, à investir en force la société civile. Pour l’orateur, l’absence d’une culture de démission au plus haut sommet de l’Etat fait qu’elle soit absente aussi chez «les ministres qui monopolisent les postes», selon ses dires, afin de «tirer profit des avantages qui en sont liés». Ce qui explique que nos ministres n’ont pas fait leur déclaration de patrimoine auprès de l’APN, qui approche de la fin de son mandat, a-t-il ajouté. L’orateur a critiqué, en outre, l’agrément de quatre nouveaux partis politiques tel qu’annoncé récemment, estimant qu’il s’agit d’«une volonté des gouvernants de recycler leur personnel politique». Il fait ainsi part de son inquiétude que soient établies «des cartes politiques sur mesure», cependant, a-t-il ajouté, «le peuple est mieux informé grâce aux chaînes de télévision étrangères et aux réseaux sociaux», avant d’appeler à l’abandon de cette politique. Sur sa lancée, M. Rebaïne encourage l’abrogation de l’article 67 de la loi électorale portant sur le nomadisme politique, arguant que cette question relève de «la responsabilité des partis». Il épinglera le gouvernement, par contre, pour n’avoir donné aucune réponse à la demande de l’UE pour l’envoi d’observateurs à l’occasion des prochaines échéances électorales. «Cela veut dire que les élections ne seront ni honnêtes ni transparentes.» La conclusion est vite tirée, pour Fawzi Rebaïne. Ce dernier a exprimé son inquiétude au sujet du déficit budgétaire de l’Etat. Craignant un scénario à celui qui a lieu actuellement en Grèce et en Europe en général. Il a demandé des explications, eu égard au fait que «les chiffres avancés dans le cadre de la loi de finances sont faux», et «à la gabegie qui caractérise notre économie nationale». Et ce, avant de réclamer, auprès des décideurs, qu’«ils organisent des élections libres et transparentes, et de laisser les Algériens choisir eux-mêmes leurs propres gouvernants». A. R. | |
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