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 Un hommage lui sera rendu le 18 novembre : Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Un hommage lui sera rendu le 18 novembre : Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger   Un hommage lui sera rendu le 18 novembre : Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger Icon_minitimeVen 11 Nov - 10:04

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UN HOMMAGE LUI SERA RENDU LE 18 NOVEMBRE :

Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger

Jeudi 10 Novembre 2011

Par Adel MEHDI


Un hommage lui sera rendu le 18 novembre : Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger P111110-06

C'est avec un grand honneur que l'Algérie accueillera et honorera ce monument de Hollywood
Le 34e plus grand réalisateur présentera au public algérien ses importants films les 18 et 19 novembre à la cinémathèque.


Le célèbre réalisateur et producteur américain Oliver Stone sera l'hôte de l'Algérie le 18 novembre prochain. Il a été invité par le ministère de la Culture pour recevoir un hommage pour l'ensemble de sa carrière et présentera au public algérien ses importants films les 18 et 19 novembre à la cinémathèque. Oliver Stone, dont la mère est d'origine française, s'exprime en français, n'aura aucune difficulté pour communiquer sa vision du cinéma dans un monde en perpétuelle globalisation. Il a été surtout choisi pour ses positions engagées politiquement contre la colonisation et l'impérialisme. Son intervention aux côtés d'Ahmed Bedjaoui lors de la promotion du film Hors- la-loi à Los Angeles et son soutien à la candidature du film algérien aux Oscars ont été des signes qui ne trompent pas sur son attachement à l'histoire et au combat anticolonialiste de l'Algérie. Oliver Stone, c'est avant tout un parcours cinématographique et intellectuel important. Son parcours d'ancien engagé volontaire dans la guerre du Vietnam, fixera sa carrière cinématographique. Il servira en 1967 comme soldat près de la frontière cambodgienne. Il reviendra au pays muni de décorations prestigieuses: Purple Heart et Bronze Star. Mais c'est surtout au Vietnam qu'il développera l'aspect visuel de ses films, ayant expérimenté pendant le conflit ses talents de photographe. Cet aspect artistique l'inspira pour réaliser Platoon en 1986 considéré comme étant le film qui propulsa Oliver Stone. Ce film lui ouvrira la porte de la gloire après avoir remporté quatre Oscars en 1987 dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. C'est le premier film d'une trilogie autobiographique sur le Vietnam avec Né un 4 juillet et Entre ciel et terre. Né un 4 juillet lui vaudra aussi en 1990 un nouvel Oscar pour sa réalisation et la reconnaissance de ses pairs. Après le Vietnam, Oliver Stone se consacra à la politique intérieure américaine avec trois films sur les présidents américains les plus controversés: JFK, Nixon et Bush.

Le réalisateur américain réalisera même deux documentaires, l'un sur la Palestine et Arafat (Persona non grata) et un autre sur Fidel Castro (Comandante). Ce documentaire est une synthèse de 30 heures d'interviews entre Stone, grand admirateur du dirigeant cubain et Fidel Castro. Diffusé en mai 2003 sur les écrans américains, il a dû être remonté à cause de la pression des anti-castristes. Après les attentats du 11 septembre, il réalise The 11 September's Oliver Stone Project, le film prend le nom de World Trade Center et s'attachera aux secours déployés par les pompiers. En voulant s'attaquer aux films historiques, Oliver Stone frôle le fiasco avec l'épique Alexandre en 2005 qui avait bénéficié d'un budget de plus de 150 millions d'euros. Mais Oliver Stone, c'est un homme de communication très cultivé et informé, qui fait peur aux médias américains. Il est attaqué par «l'élite médiatique» américaine à cause de ses vues sur l'assassinat de Kennedy. Stone est carrément attaqué en justice pour son film Tueurs nés, accusé d'avoir incité par ce film un fait divers sanglant.

Le 25 juillet 2010, il a tenu dans The Sunday Times des propos jugés antisémites, par certains médias, relativisant en particulier l'importance de la Shoah par rapport au nombre de morts russes pendant la Seconde Guerre mondiale, et dénonçant l'influence du «lobby juif» sur la politique et les médias américains. Mais Oliver Stone est avant tout une star de cinéma, il a été classé 34e «plus grand réalisateur» par le site Digital Dream Door. Et c'est avec un grand honneur que l'Algérie accueillera et honorera ce monument de Hollywood.

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MessageSujet: Oliver Stone aux cinéastes arabes : «Faites des films sur vos révolutions»   Un hommage lui sera rendu le 18 novembre : Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger Icon_minitimeDim 20 Nov - 10:36

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OLIVER STONE AUX CINÉASTES ARABES :

«Faites des films sur vos révolutions»

Dimanche 20 Novembre 2011

Par O.HIND


Un hommage lui sera rendu le 18 novembre : Le réalisateur américain Oliver Stone à Alger P111120-20
Oliver Stone, doublement oscarisé, lors de sa conférence de presse

«Ce qui me pousse à tenir le coup est la colère contre le mensonge», a souligné le réalisateur américain, regrettant l'absence totale de démocratie aux USA.
Voici un célèbre réalisateur américain qui n'a pas sa langue dans sa poche. Le 34e meilleur réalisateur au monde était l'invité hier du Festival international du cinéma d'Alger prévu du 29 novembre au 5 décembre 2011, mais pour cause de planning chargé, il ne pourra rester parmi nous mais s'envolera aujourd'hui pour le pays d'Obama, là où la démocratie manque cruellement à l'appel, a-t-il fait savoir hier lors d'un point de presse animé à la salle Ibn Zeydoun. Oliver Stone, 62 ans, doublement oscarisé et des séquelles à l'ouie suite à la guerre du Vietnam, a su répondre à toutes les questions en français, fleuri d'accent anglais. Sa mère, pour rappel, étant française. Le parrain du Festival international du cinéma engagé dira avoir été agréablement «frappé» suite à sa rencontre lors d'un dîner avec la ministre de la Culture et d'autres femmes, sans doute des moudjahidate, lesquelles lui ont parlé de l'indépendance de l'Algérie. Deux projets le retiennent aux Etats-Unis actuellement, à savoir un long métrage intitulé Les Sauvages sur des trafiquants de drogue en Californie avec dans les rôles principaux, Selma Hayek et Benito Deltoro, et l'autre intitulé L'histoire non racontée des USA, un travail colossal qui dure depuis 4 ans. «Je ne connais pas beaucoup de choses sur l'Algérie sauf l'histoire que j'ai lue. C'est le pays de la Bataille d'Alger, le premier a être décolonisé. J'apprends toujours quand je vais dans un pays. J'admire l'esprit d'indépendance que vous avez» a-t-il déclaré en substance. L'auteur de Platoon (1986) et Né un 4 juillet 1989, mais aussi de Comandante (2003) et Looking for Fidel (2004), consacrés au président cubain Fidel Castro en parlant de l'histoire actuelle, il estimera que c'est aux cinéastes arabes de faire des films sur leurs révolutions et pas aux autres. A la question de savoir quel est le film de sa carrière dont il est le plus fier, Oliver Stone dira qu'avec le temps il continue d'apprendre et d'évoluer, donc à supporter toute sa filmographie. «Chaque film m'a appris quelque chose. Un film ça demande beaucoup de travail. Il faut que ça marche. C'est très important de finir un film.» L'histoire se répète mais ne s'améliore pas pour autant, semblait-il penser en évoquant la guerre d'Irak. Avant, a-t-il reconnu «je n'ai pas compris la guerre», aujourd'hui, Oliver Stone a un avis bien tranché sur la question. «La révolution humaine ça n'en finit pas, ça continue, c'est une bataille.» Mais l'Amérique pour lui a changé depuis Ronald Reagan. C'est pire! «L'argent est vénéré, c'est devenue sacré. L'argent tue l'esprit. On n'a pas de méthodes démocratiques pour le régler. Bush, un homme superficiel, a voulu entrer en Irak (...). Les médias sont devenus corrompus. Mais je reste optimiste...» Evoquant le sens premier de son travail, Oliver Stone dira qu'il n'est pas journaliste mais «dramatiste» dans la mesure où il veut une histoire qui soit «au plus près de la vérité de l'Amérique contemporaine et dire comment elle a changé. Tu ne peux pas mentir et un film c'est un document. Ça reste!» A la question bien délicate mais légitime de savoir pourquoi les USA soutiennent toujours Israël, Oliver Stone qui marquera une pause de réflexion dira tout bonnement: «Si on était une démocratie, il n'y aurait pas ça. L'influence est très forte en politique». Avouant admirer les documentaires de Michel Moore, le réalisateur de l'opposition américaine nous fera savoir un peu plus loin que les Américains ne s'intéressent pas aux problèmes de l'étranger et n'ont pas d'empathie envers eux. C'est dit. Oliver Stone tiendra à souligner le côté narcissique des Américains bien que malins aussi d'après lui. Il soulignera le risque de ne plus assez regarder le monde, le cinéma et surtout nous-mêmes à force de se connecter sur les réseaux sociaux. «Les images de Youtube etc. sont une continuité d'images. On a plus de formes d'expressions, en même temps les gens regardent de moins en moins. Si l'on regarde trop d'images on devient bête. Il faut parfois se déconnecter et rester seul avec soi-même...». Ce qui le pousse à poursuivre sa passion, malgré les difficultés (et les procès dont il est souvent l'objet), notamment, a-t-il indiqué, «la colère contre les mensonges». Et d'expliquer: «Avant, on disait que c'est le communisme qui allait régir le monde. Aujourd'hui, c'es la guerre contre le terrorisme. C'est devenu pire. Je vois une machine, un système énorme. C'est un grand dragon. C'est un système qui va détruire le monde et les médias sont hypnotisés. On perd, mais le plus important est de rester.» Pour Oliver Stone, la classe moyenne aux USA est une victime car même sous le règne d'Obama rien n'a évolué. «C'est la même chose. Le système américain reste à la droite. Il n'y a même pas de centre.» Notons qu'Oliver Stone a été honoré, hier soir, à la Cinémathèque d'Alger où a été projeté son film documentaire South of the border sur la gauche latino-américaine, fondé sur des interviews notamment des présidents vénézuélien Hugo Chavez, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et cubain Raul Castro. Il rencontrera par ailleurs des professionnels du cinéma et visitera la capitale.

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