Jamel Administrateur
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| Sujet: AC Milan : Galliani jette l'éponge Dim 1 Déc - 10:25 | |
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Galliani jette l'éponge
Publié le 29/11/2013 à 15:27
Adriano Galliani a annoncé sa démission prochaine Après plusieurs semaines de conflit avec Barbara Berlusconi, la fille de Silvio, Adriano Galliani, administrateur délégué historique de l'AC Milan, a annoncé sa démission, effective dans quinze jours. La révolution est en marche en Lombardie.La guerre entre Barbara Berlusconi et Adriano Galliani a fait sa première victime. L'administrateur délégué historique du club a en effet rendu les armes ce vendredi. Après 27 ans de bons et loyaux services, le bras droit de Silvio Berlusconi du temps de la splendeur du Milan a dit "basta" ! « Avec ou sans indemnités, je vais démissionner dans quelques jours, probablement après le match Milan-Ajax Amsterdam (Ndlr : le 11 décembre)», a-t-il indiqué vendredi à l'agence ANSA. Un départ qui fera du bruit du côté de Milanello tant Galliani faisait partie des meubles. Pendant ses 27 années de présence, le club lombard aura, notamment, remporté cinq coupes d'Europe des clubs champions ou Ligue des champions et huit titres nationaux et renforcé un peu plus sa légende. Une légende aujourd'hui bien écornée par les résultats sportifs d'abord (champion en 2011, vice-champion en 2012, 3e en 2013, l'AC Milan est aujourd'hui seulement 13e de Serie A après 13 journées !) et par le conflit qui se joue depuis plusieurs semaines, plusieurs mois, entre Galliani et Barbara Berlusconi, la fille de Silvio. Alors que son père est empêtré dans les affaires judiciaires, celle que la presse transalpine surnomme «Lady B.» a repris la main sur le club. Sans prendre de pincettes. La jeune femme (29 ans), ex-petite amie d'Alexandre Pato, a déterré la hache de guerre en évoquant récemment la nécessité d'un « changement de direction dans la philosophie de l'entreprise.» Une pierre lancée dans le jardin d'Adriano Galliani, faiseur de miracles des mercatos des années 90-2000 (il était notamment là quand les Lombards alignaient la triplette néerlandaise Rijkaard, Gullit, Van Basten ou lorsqu'Andreï Shevchenko a glané son Ballon d'Or en 2004 et Kaka le sien en 2007) dont l'étoile a cependant sérieusement pâli ces dernières années. La crise économique est passée par là et même le Milan n'y a pas échappé. Finie la politique de stars, exit les Ibrahimovic ou Thiago Silva, partis au Paris SG en 2012 et bonjour les joueurs inconnus des tifosi et qui, à une époque, n'auraient même pas rêvé de jouer pour les Rossoneri. Ce n'est pas faire injure à Kevin Constant, Valter Birsa ou M'Baye Niang que de dire qu'ils n'auraient sans doute pas eu leur chance du temps de la splendeur milanaise. Même si cette politique a grandement été dictée par le contexte économique, elle ne sied pas à Barbara Berlusconi, dont l'enfance a été bercée par les campagnes victorieuses des Rouge et Noir. Entrée au conseil d'administration du club en 2011, la fille du Cavaliere a profité des difficultés actuelles de l'équipe de Massimiliano Allegri pour prendre le pouvoir. Un putsch validé implicitement par son père qui, lors d'un repas récemment pris en présence de sa fille et de Galliani, a écarté son fidèle bras droit en ne désavouant pas Barbara. Un camouflet pour le natif de Monza. « Ma réputation a été gravement salie», a-t-il déclaré ce vendredi. « On m'a causé beaucoup de torts, ce n'est pas ainsi que l'on mène une restructuration. Un changement générationnel peut être une bonne chose mais il faut le faire avec élégance», a-t-il ajouté. C'est bien connu pourtant, les histoires d'amour finissent mal en général.[/b] | |
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