SBA : Délocalisation de l'écloserie de Marhoum

Sidi Bel Abbès :

Délocalisation de l’écloserie mobile de Marhoum

le 04.02.12 | 01h00



L’écloserie de Marhoum sera transférée vers un au autre site, «plus approprié», dans la wilaya de Sidi Bel Abbès.

L’écloserie mobile de Marhoum, appelée à produire des alevins de poissons d’eau douce, «sera transférée vers un autre site», a indiqué le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M.Abdellah Khanafou, au terme de la visite de travail qu’il effectuée, jeudi dernier, à Sidi Bel Abbès. «Il y a eu erreur dans le choix du terrain pour l’implantation de cette écloserie», a-t-il déclaré après avoir inspecté cette structure, non encore achevée, sise au lieudit «Serir», à une vingtaine de kilomètres Marhoum, localité située au sud du chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbès. M. Khanafou a expliqué que l’écloserie de Marhoum sera transférée vers un au autre site, «plus approprié», dans la wilaya de Sidi Bel Abbès. Cette écloserie, qui a été réalisée il y a plus de deux années, n’a toujours pas démarré alors qu’elle a consommé une enveloppe financière conséquente.

Un projet «mort-né»

Le coût de cette structure, qui s’étend sur une superficie de 10 hectares, s’élève à 4,5 milliards de centimes, selon le ministre qui s’est refusé à tout commentaire sur la responsabilité des cadres du ministère de la Pêche quant au choix porté sur la région de Marhoum pour y implanter ce projet. Des sources au fait de ce dossier considèrent que ce projet «mort-né» a englouti des sommes importantes qui laissent perplexe quant à son utilité et son implantation dans la localité de Marhoum. Rappelons que cette unité devait produire, à son achèvement, quelque 40 millions de larves par an, notamment des alevins du poisson-chat africain. L’écloserie mobile comprend une chambre de conservation, des auges d’élevage, des incubateurs de poissons, des équipements d’alimentation ainsi que des bassins réservés au pré-grossissement d’alevins destinés tant à l’ensemencement des différents plans d’eau qu’à l’approvisionnement des éleveurs potentiels.

Mammeri Abdelkrim
© El Watan