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| Sujet: Réouverture de la frontière algéro-marocaine : Pas de discussions directes, selon Medelci Sam 4 Fév - 11:58 | |
| RÉOUVERTURE DE LA FRONTIÈRE ALGÉRO-MAROCAINEPas de discussions directes, selon Medelci
Samedi 04 Fevrier 2012
Par Tahar FATTANI
Le ministre des Affaires étrangères affirme que l'Algérie est ouverte à toutes les organisations internationales souhaitant venir couvrir les élections législatives.
Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, réitère que la réouverture de la frontière algéro-marocaine n'a pas fait l'objet de discussions. Le ministre algérien affirme une nouvelle fois que cette question, soulevée beaucoup plus par les médias, n'était pas inscrite au menu des discussions des responsables des deux pays. «Il n'y a pas eu de discussions directes entre responsables des deux pays sur la réouverture de nos frontières avec le Maroc», a affirmé jeudi M.Medelci, dans une déclaration à la presse en marge de la clôture de la session d'automne de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le ministre réaffirme que la priorité est désormais la consolidation des relations bilatérales et surtout la redynamisation de la coopération avec le Maroc dans tous les domaines d'activité. Dans ce sens, il a appelé à «oeuvrer au renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines», estimant que parmi les domaines qui pourraient être développés lors des prochaines semaines figurent notamment les questions d'ordre commercial. Au sujet de la présence des observateurs étrangers aux élections législatives prévues probablement au mois de mai prochain, le ministre a déclaré que l'Algérie est ouverte à toutes les organisations internationales qu'il s'agisse de l'Union européenne ou d'autres organisations, souhaitant couvrir les prochaines élections législatives. «Nous sommes ouverts à l'UE et à toutes autres organisations internationales souhaitant couvrir les élections», a-t-il indiqué. Et de préciser que cette démarche manifeste une réelle volonté des responsables algériens à oeuvrer pour une transparence totale de ce scrutin. Par la même occasion, il a précisé que les observateurs seront scindés en deux groupes. Il sagit d'un groupe «préparatoire» et d'un autre «opérationnel». Revenant sur l'arrivée d'un groupe d'observateurs de l'UE en Algérie, le ministre affirme que la mission de la délégation du service européen d'action externe, composée de fonctionnaires et d'experts, aura, durant son séjour d'une semaine en Algérie, des contacts avec des ministères et la société civile. Ce premier groupe, dont la mission prendra fin d'ici une semaine, est attendu à ce qu'il présente, à l'UE conformément à son mécanisme interne, un rapport détaillé sur son séjour et son travail accompli. C'est à la lumière de ce rapport que l'UE décidera de sa participation à ces élections. Ce premier groupe fera en sorte, selon la même source, de collecter des informations, notamment celles relatives à l'aspect juridique amendé et à l'aspect matériel. M. Medelci a affirmé que d'autres organisations, à l'instar de la Ligue arabe, l'Union africaine (UA), l'ONU et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), seront informées dans le détail quant aux conditions dans lesquelles se déroulent la préparation et l'organisation des élections. Il évoque la remise de rapports qui leur indiqueront que les conditions de préparation «sont très normales». Pour le diplomate algérien, ces rapports seront «la preuve irréfutable» qui battra en brèche les allégations de tous ceux qui mettent en cause la transparence des élections. La même source réitère que tous les cadres chargés de l'organisation sont armés d'une volonté d'airain pour garantir «la transparence totale des élections législatives». | |
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