Jamel Administrateur
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| Sujet: Otages : «La France ne verse pas de rançon», répète le ministre Vidalies Jeu 31 Oct - 9:16 | |
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Otages : «La France ne verse pas de rançon», répète le ministre Vidalies
Publié le 31.10.2013, 08h44 | Mise à jour : 09h43
ARCHIVES. Ce jeudi encore, la version officielle d'une France qui ne paie pas de rançon pour libérer ses otages a été distillée, cette fois par le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies. La France ne paie pas de rançon. Tous martèlent ce jeudi la version officielle, déjà largement diffusée la veille avant même que les quatre ex-otages d'Arlit, libérés mardi, ne touchent le sol français. Interrogé sur i>TELE, le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Alain Vidalies a réitéré ce jeudi les propos du président François Hollande, du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian. Selon lui, «la parole de la France a son importance (...) Il n'y a pas eu de rançon versée. C'est l'application d'un principe posé avant que cette affaire ne soit dénouée, qui vaut pour les autres affaires, pour les autres otages, c'est que la France ne verse pas de rançon», a-t-il répété, comme pour le faire littéralement entrer dans le cerveau de ses interlocuteurs.
Faut-il verser une rançon pour libérer les otages ?
Quant à savoir si de l'argent avait pu transiter par Areva, employeur des ex-otages, ou par le Niger, Etat ami de la France, l'élu socialiste landais a inlassablement répété : «Les ravisseurs potentiels et les ravisseurs qui détiennent de nos compatriotes doivent recevoir comme message que la France ne verse pas de rançon». Plusieurs sources parlent pourtant de 20 à 25 millions d'euros versés. Par les employeurs, par un fond secret des renseignements français, par une société de sécurité privée ? Plusieurs théories circulent depuis deux jours, notamment celle défendue par le journal Le Monde, de l'implication d'un société privée, Amarante, proche du pouvoir. Ce que réfute ce jeudi matin L'Opinion, assurant que le rôle des sociétés de sécurité est «bien plus modeste que ce qu'elles se plaisent à dire». D'autant que, selon le spécialiste Défense du quotidien, «Amarante, dirigée par un ancien fonctionnaire socialiste, Pierre-Antoine Lorenzi, n'est pas forcément la bienvenue au Niger, dont le président Issoufou se méfie de ses liens avec l'Algérie et surtout avec son principal opposant, Hama Amadou». Le président nigérien Mahamadou Issoufou a, lui, assurément joué un rôle clef, ainsi qu'un de ses anciens ministres, Mohamed Akotey. Et Jean-Yves Le Drian s'est lui-même rendu au Niger à deux reprises pour préparer la libération. Quoi qu'il en soit, le mystère plane sur le circuit d'une très probable rançon. Laurent Fabius a simplement précisé qu'aucun argent «public» n'avait été mobilisé. En outre, plusieurs élus ont appelé à la «responsabilité» : moins les ravisseurs potentiels en savent sur les techniques de négociations françaises, plus le gouvernement a de chances de récupérer les sept otages français toujours détenus. VIDEO. Otages : la rançon de la liberté | |
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Jacques
Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Otages : «La France ne verse pas de rançon», répète le ministre Vidalies Jeu 31 Oct - 21:15 | |
| Bonsoir,
Cette libération des otages est une très bonne chose en soi. Trois ans de souffrances, c'était trop pour ces pauvres malheureux ! Cela dit, une rançon a bel et bien été payée pour leur libération quoique le gouvernement a démenti. Les terroristes d'AQMI ont empoché entre 20 et 25 millions d'euros. Affligeant ce perpétuel mensonge du pouvoir: pause fiscale, immigration, chômage, finance et maintenant les conditions de la libération des ex-otages. Les 20 à 25 millions ont dû être payés par le Niger, en contre-partie, le renouvellement du contrat d’extraction de l’uranium par Areva au Niger sera probablement revu à la hausse pour englober ces 20 à 25 millions qui ont été payés. Ce sera donc au bout du compte Areva qui paiera cette rançon, ce qui est tout à fait normal surtout que la sécurité de son site d'Arlit laissait à désirer de manière flagrante. Amicalement,
Jacques | |
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