Jamel Administrateur
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| Sujet: En Tunisie, renforts de sécurité après deux attentats ratés Mer 30 Oct - 15:55 | |
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En Tunisie, renforts de sécurité après deux attentats ratés
Le 30.10.2013 à 11h49 • Mis à jour le 30.10.2013 à 16h10
Vue de la ville de Sousse. Deux attentats ont été déjoués en Tunisie, mercredi 30 octobre. D'abord à Sousse, port touristique à environ 140 kilomètres au sud du Tunis, où un kamikaze a tenté de faire exploser la bombe qu'il portait à l'intérieur d'un hôtel, le Riadh Palm. Repéré par les gardes, il a été empêché de pénétrer dans l'hôtel avant de se faire exploser sur la plage déserte. Mis à part le kamikaze lui-même, l'attaque n'a pas fait de victimes. Pour le moment, le ministère de l'intérieur n'est pas en mesure de préciser l'identité de l'assaillant.
La Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) a mis en place une cellule de crise "pour la prise en charge des résidents de l'hôtel visé par l'attaque" et qui ont assisté à la scène. "Dieu merci, il n'y a pas eu de victimes mais les résidents de l'hôtel nécessitent une prise en charge psychologique", a expliqué son président, Mohamed Ali Toumi, appelant les hôteliers à la "vigilance". Des renforts de sécurité ont aussi été déployés dans Tunis autour des hôtels, dans la crainte d'une nouvelle attaque, la rumeur allant bon train sur les réseaux sociaux quant à des menaces présumées, après qu'un autre attentat a été empêché mercredi, cette fois aux abords du mausolée de Bourguiba à Monastir, ville côtière située à 20 kilomètres au sud de Sousse. CRISE POLITIQUE AIGUË
Les attentats à la bombe ou les attentats-suicides sont rares en Tunisie, mais pour le gouvernement, des extrémistes salafistes ont mis à profit le chaos actuel en Libye voisine pour s'équiper en armes et en matériel, et se former. Secteur clé de l'économie tunisienne, le tourisme peine à se relever dans un contexte d'instabilité politique et de violences non revendiquées et prêtées à des groupes armés sjihadistes par les autorités. Ces deux attaques déjouées interviennent dans un contexte où le gouvernement, dominé par le parti islamiste Ennahda, s'apprête à démissionner sous la pression du Syndicat national des forces de sécurité (SNFSI), qui demande le limogeage des principaux directeurs nommés par le pouvoir politique, l'autorisation du port d'armes en dehors des heures de service et la libération de tous les policiers arrêtés lors du soulèvement de 2011, une cinquantaine étant encore détenus. | |
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