Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Oran, Constantine, Annaba et Tlemcen, sans walis depuis 40 jours Mer 23 Oct - 7:02 | |
|
Oran, Constantine, Annaba, et Tlemcen, sans walis depuis 40 jours Par Khidr Omar | 22/10/2013 | 15:41
Il y a exactement trente neuf jours, soit le 13 septembre, le président Abdelaziz Bouteflika levait enfin l’embargo sur le remaniement de Gouvernement qui avait donné lieu, pendant des semaines à toutes sortes de conjectures, de spéculations médiatiques sur fond de commentaires à satiété sur « la paralysie des institutions de l’état ».
Ce remaniement tant attendu avait sa particularité : il concernait quatre wali qui ont été bombardés ministres. Il s’agit de Abdelwahab Nouri, wali de Tlemcen, nommé à l’agriculture, Mohamed El Ghazi, wali d’Annaba, nommé à la Réforme du service public, Mohamed Bédoui wali de constantine, nommé à, la Formation professionnelle et enfin Abdélmalek Boudiaf, wali d’Oran, nommé à la Santé. Si ces quatre ministres, sont déjà à la manœuvre, dans leurs différents départements, leurs postes ne sont toujours pas pourvus. Oran, Tlemcen, Annaba et Constantine, c’est-à-dire les quatre grandes métropoles régionales du pays sont depuis 39 jours sans chef d’exécutif ! Et, le moins qu’on puisse dire est que ce retard dans la désignation de leur successeurs, n’est pas normal. Il est vrai que le fonctionnement de la machine administrative est assuré par le secrétaire général. Mais ce dernier n’a pas de compétences décisionnelles. Alors que le Premier ministre sillonne le pays pour, justement donner une nouvelle impulsion au développement régional, tant sur le plan économique que social, dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président, l’absence de chef d’exécutif pour ces quatre wilayas ne peut qu’impacter négativement la dynamique de développements, alors que les populations, les opérateurs économiques locaux ont besoin d’interlocuteur pour prendre la décision hic et nunc. Mais pourquoi un tel retard ? L’Etat algérien manque t-il à ce point de cadres pour trouver des remplaçants aux quatre walis sortant ? La question alimente toutes sortes de spéculations. Mais la réponse à ce retard, c’est le président Bouteflika et son entourage qui l’ont. Il est vrai qu’il s’agit de wilayas sensibles et les calculs électoralistes, en prévision de la présidentielle d’avril 2014 ne sont pas indifférents à cet état de fait. A moins que la désignation des quatre walis se fera dans le cadre du mouvement global qu’on prête eu président d’opérer dans ce corps. | |
|