Jamel Administrateur
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| Sujet: Leonarda : les esprits s'échauffent au PS contre Hollande Dim 20 Oct - 16:37 | |
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Leonarda : les esprits s'échauffent au PS contre Hollande
Mis à jour le 20/10/2013 à 16:55 - Publié le 19/10/2013 à 17:53
Malek Boutih
VIDÉO - Après les réserves exprimées par le premier secrétaire du Parti socialiste, le député Malek Boutih critique l'intervention d'un président «qui décide de tout et pour tout».La proposition a du mal à passer au PS. Plusieurs dirigeants socialistes ont émis de sérieuses réserves après l'intervention du président de la République dans le dossier Leonarda. Samedi, François Hollande a proposé à la collégienne kosovare de poursuivre sa scolarité en France sans sa famille et si elle en fait la demande. Cette démonstration d'ascendant présidentiel a été mise à mal par le premier secrétaire du PS en personne. Harlem Désir aimerait que l'offre soit étendue à tous les enfants de la famille Dibrani. «Je souhaite que ses frères et sœurs et sa mère puissent également l'accompagner et revenir avec elle en France si tel est leur souhait», a déclaré samedi le dirigeant socialiste. «Je vais en discuter avec le président et le gouvernement», a-t-il ajouté. Harlem Désir a nuancé son propos en saluant une «décision d'humanité» du chef de l'État, qui «donne la possibilité à Leonarda de revenir en France pour y poursuivre son parcours d'intégration et de scolarisation». «C'est une réponse qui mécontente tout le monde et qui n'a ni un sens politique ni un sens juridique», estime le député de l'Essonne Malek Boutih dimanche au micro de RCJ. «Il semble désormais que le président de la République décide de tout, de la politique économique, du sort d'une lycéenne, d'une famille...», surenchérit-il. «Finalement ces institutions de la Ve République, ce quinquennat, sont en train de transformer François Hollande en président qui décide de tout et pour tout», ajoute Malek Boutih. «On a parlé de “jugement à la Salomon”, mais Hollande n'est pas un roi. Ce n'est pas à lui, tout seul, de trouver le bon équilibre des réponses à donner», a-t-il dit. «Il y a le feu à la démocratie». Jean-Christophe Cambadélis joue les pacificateurs et exhorte les socialistes, y compris leurs dirigeants, à «se calmer». Selon lui, la position du chef de l'État est «assez claire et ne devrait pas souffrir d'aucune contestation d'où qu'elle vienne». «Il n'y a pas un problème Désir, il n'y a pas un problème Valls: il y a la nécessité que l'ensemble des leaders de la gauche respecte, défende et promeuve la position du président de la République», conclut Jean-Christophe Cambadélis. L'épisode rappelle l'annonce du plan de «moralisation de la vie publique» après l'affaire Cahuzac. Les mesures solennellement et fermement annoncées par François Hollande depuis l'Élysée s'étaient heurtées aux critiques du président de l'Assemblée Claude Bartolone. | |
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