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 Dette : Obama et les républicains négocient enfin

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Dette : Obama et les républicains négocient enfin   Dette : Obama et les républicains négocient enfin Icon_minitimeVen 11 Oct - 6:25

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Dette : Obama et les républicains négocient enfin

Publié le 11/10/2013 à 06:52

Dette : Obama et les républicains négocient enfin PHO342108e8-322f-11e3-978b-9f0501083ecc-805x453
Le président américain a rejetté la proposition des Républicains de repousser de six semaines l'échéance du plafond de la dette. Le suspense et le flou régnaient toujours mais l'humeur était plutôt à l'apaisement à Washington.

Il n'y a pas encore d'accord, mais clairement un dialogue s'est enfin engagé au sommet du pouvoir américain entre Obama et les républicains. Ce dégel pourrait déboucher, peut-être dès ce vendredi, sur un compromis provisoire permettant au minimum de relever temporairement le plafond de la dette, faisant reculer le spectre d'un défaut américain et ouvrant du même coup la voie à un accord plus global. Après la rencontre organisée dans l'après-midi entre le président et une délégation de la Chambre républicaine menée par le speaker John Boehner, le suspense et le flou régnaient toujours mais l'humeur était plutôt à l'apaisement à Washington, où les négociations devaient continuer tard dans la nuit ce jeudi soir.

Peu avant son arrivée à la Maison Blanche, Boehner avait mis sur la table une proposition de résolution visant à relever le plafond de la dette pour 6 semaines, en échange de l'ouverture de négociations sur les déficits publics et une réforme fiscale, une idée formulée la veille par le chef de la commission du budget Paul Ryan. La nouveauté de cette proposition tient à ce que les leaders de la Chambre républicaine ont finalement accepté de renoncer à attacher des conditions visant à détricoter la loi santé d'Obama, pour passer au vote sur le plafond de la dette. Ce vote pourrait avoir lieu dès vendredi, précisait ce jeudi soir le New York Times. Commencerait alors une négociation plus globale sur les dépenses publiques, qui mettrait sur la table la réforme du système de protection sociale et des retraites. Un dossier épineux, sur lequel les deux camps se sont dans le passé, cassé les dents.

Le plan proposé à Obama par Boehner ne contenait pas de proposition visant à voter d'emblée sur la réouverture du gouvernement fédéral, une omission qui a provoqué un vif échange entre le président et ses adversaires pendant la rencontre, selon les médias américains. C'est finalement quand Paul Ryan a pris la parole que le ton s'est finalement apaisé et que les deux parties se sont décidées à tenter de se rapprocher. «Obama et Paul ont un passé commun, il y a un grand respect entre eux, qui a joué un rôle important pendant cette réunion», a dit le Représentant Tea Party de Floride Steve Southerland, qui était présent.

Selon la chaîne de télévision conservatrice Fox News, le président n'a pas encore accepté la proposition républicaine, insistant pour qu'un vote sur la réouverture du gouvernement fédéral fasse partie d'un éventuel accord. Les républicains auraient évoqué la possibilité de voter un budget «dès le début de la semaine, si un accord est trouvé sur les termes de la négociation globale», selon le New York Times. «Le président n'a pas dit oui et n'a pas dit non mais nous avons convenu de continuer à négocier et à parler», a noté Paul Ryan, le président de la Commission du budget de la Chambre, qui joue un rôle clé dans la recherche d'une sortie de crise et avait tendu une branche d'olivier à l'exécutif dans un éditorial publié mercredi par le Wall Street Journal. A la sortie de la réunion qui a duré environ une heure et demi, les deux parties semblaient relativement optimistes, un ton qui contrastait avec l'acrimonie et les noms d'oiseaux lancés de part et d'autre depuis une dizaine de jours. «C'était une réunion très utile, pour clarifier l'endroit où nous nous trouvons, nos équipes vont avoir plus de discussions dans la soirée», a déclaré le chef de la majorité républicaine à la Chambre, Eric Cantor, qui a même décoché quelques sourires aux caméras.

«Une bonne discussion» pour la Maison Blanche

L'évaluation de la Maison blanche semblait plus réservée mais un communiqué présidentiel a parlé d'une «bonne discussion» précisant toutefois qu'aucune «décision spécifique n'avait été prise». Après la séquence, le speaker Boehner, figure clé de la négociation, qui se retrouve pris en étau entre la présidence démocrate et les durs de son propre parti, n'a fait aucune déclaration devant les micros, partant s'enfermer dans ses bureaux pour consulter ses troupes. Un silence que les télévisions américaines ont interprété comme «un bon signe». «Le fait qu'on ne parle plus d'otages, de méthodes terroristes et autres termes guerriers est en soi déjà une bonne nouvelle», a noté le commentateur de CNN Wolf Blitzer.

Beaucoup d'élus et de commentateurs démocrates soulignaient jeudi soir que les républicains avaient fait une concession mais continuaient à retenir «en otage des pans entiers du gouvernement fédéral», en dissociant le vote sur le budget de celui du relèvement de la dette. Un peu rassurés mais toujours dans le flou, les marchés restent suspendus à la négociation en cours à Washington. Ils avaient d'ailleurs bondi à la hausse dans la journée de jeudi avec l'annonce d'une possible percée politique, avant de dégringoler à nouveau en apprenant qu'Obama n'avait pas encore accepté la proposition républicaine. Les deux questions qui se posent sont de savoir si Boehner va réussir à faire avaler à sa base l'amère pilule d'un abandon de la discussion sur la loi sur la santé, sujet qui occupait jusqu'ici le devant de la scène. Et si Obama lui tendra la main pour lui permettre de rendre la reculade républicaine acceptable, sans toutefois lâcher des concessions qui rendraient les républicains plus gourmands encore.

La faction des Tea party continue de donner des signes de défiance, mais la direction républicaine se sait acculée et tente désespérément de sortir de l'impasse où elle s'est enferrée. Les sondages de popularité du Grand old party se sont effondrés. Une enquête publiée jeudi soir par NBC et le Wall Street Journal a révélé que les républicains étaient tenus à 53% responsables de la crise (contre 31% qui dénoncent Obama et 13 qui les renvoient dos à dos). «Ils ont pris un mur de briques sur la tête avec ce nouveau sondage», a confié la commentatrice parlementaire de CNN, jugeant que leur ouverture était liée à cette position plutôt désespérée.
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