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 Tunisie : le parti islamiste Ennahda promet de quitter le pouvoir à la fin du mois

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Tunisie : le parti islamiste Ennahda promet de quitter le pouvoir à la fin du mois   Tunisie : le parti islamiste Ennahda promet de quitter le pouvoir à la fin du mois Icon_minitimeSam 5 Oct - 16:59

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Tunisie : le parti islamiste Ennahda promet de quitter le pouvoir à la fin du mois

Publié le 05.10.2013, 17h29 | Mise à jour : 18h00

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Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste Ennahda au pouvoir à Tunis.                                                       

Le parti islamiste Ennahda lâche du lest. Acculé par l'opposition et notamment par le puissant syndicat UGTT, le mouvement islamiste, qui dirige le gouvernement en Tunisie, a fini par plier. Il s'est engagé samedi à quitter le pouvoir à la fin du mois d'octobre. Ennahda a signé avec l'opposition une feuille de route prévoyant la formation d'ici trois semaines d'un gouvernement d'indépendants.

Ce document, rédigé par quatre médiateurs pour résoudre une profonde crise politique, prévoit la désignation avant la fin de la semaine prochaine d'un Premier ministre indépendant qui aura deux semaines pour former son cabinet. Le gouvernement actuel devra alors démissionner. La signature de ce texte a été disputée jusqu'au bout, retardant la cérémonie de samedi.

Mais finalement le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, et les dirigeants de l'opposition, sont parvenus à cet accord et l'ont signé devant la presse et la classe politique. Le Congrès pour la République, parti du président Moncef Marzouki et allié séculier d'Ennahda, a, quant à lui, refusé de le parapher.

Le gouvernement tunisien dirigé par un islamiste de Ennahda a surtout été fragilisé par deux assassinats d'opposants laïcs, dont un député, issus de la gauche. Plusieurs manifestations, parfois violentes ont été organisées dans les rues de Tunis pour réclamer le départ des islamistes du pouvoir. Les crises politiques à répétition et les difficultés économiques ont poussé Ennahda à lâcher du lest et accepter de quitter le pouvoir, deux ans après sa victoire aux élections du 23 octobre 2011, le premier scrutin libre de l'histoire de la Tunisie, après la chute de Ben Ali.

«Un échec serait un pêché»

La feuille de route, signée ce samedi, prévoit aussi dans les quatre prochaines semaines, à l'issue d'un «dialogue national» réunissant toute la classe politique, l'adoption d'une Constitution et d'un calendrier électoral. Cependant, la tâche ne sera pas facile. Avant d'obtenir la démission formelle du gouvernement, le «dialogue national» doit dégager un compromis sur l'identité des futurs membres du gouvernement. «Nous n'allons pas décevoir les Tunisiens ni le dialogue», a assuré le Premier ministre Ali Larayedh devant une foule de responsables de partis, les médiateurs de la crise et le président Moncef Marzouki.

Le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, socialiste et allié laïque des islamistes, a souligné «qu'un échec serait un pêché dont nous aurons à répondre». Le chef de l'Etat a, pour sa part, martelé qu'un échec des pourparlers «portera un coup aux droits de centaines de milliers de Tunisiens».

Le secrétaire général de l'UGTT, principal médiateur de la crise qui mine le pays depuis deux mois, a rappelé aux partis politiques l'urgence de résoudre leurs différends. «La Tunisie passe par une crise politique, économique, sociale sans précédent qui nécessite des mesures audacieuses», a déclaré Houcine Abassi. Samedi, les experts étaient très prudents quant aux chances de succès de ce «dialogue national», dont l'organisation a nécessité deux mois de négociations sous l'égide de l'UGTT et de trois autres médiateurs.

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