Trafic de voitures de luxe : La police démantèle un réseau international à SBA

Société

Trafic de voitures de luxe : La police démantèle un réseau international à Sidi Bel-Abbès

Publié le 28 septembre 2013



Les services de la police de Sidi Bel-Abbès ont démantelé un réseau de trafiquants de voitures de luxe, et récupéré 73 véhicules, a indiqué, hier, un communiqué de la Sûreté de wilaya.

L’opération a mené à l’arrestation d’un total de 37 personnes auteurs de vols, faux et usage de faux. Ces voitures de luxe, provenant d’Europe via le Maroc, ont été vendues à Sidi Bel-Abbès après la falsification de leurs papiers, ajoute le communiqué qui précise que de nombreux cadres de l’administration sont impliqués dans cette affaire.

La police a rappelé que l’enquête a été diligentée suite aux informations transmises par Interpol, qui a signalé la présence de voitures volées en Allemagne, en Algérie, plus précisément à Sidi Bel Abbès, et ce, grâce au GPS, un récepteur relié au satellite et capable de localiser les émissions de véhicules volés. Les fins limiers de la police qui ont déclenché l’opération ont découvert de nombreux dossiers de véhicules suspects déposés au niveau des services des cartes grise dans plusieurs daïras, entre autres, Ben Badis, Sidi Ali Boussidi, Sidi Ali Benyoub, Tabia et Merine.

Les investigations menées ont permis de découvrir que la majorité des véhicules ont été volés, et que le réseau a procédé à la falsification des numéros de série. Ce qui a attiré l’attention des policiers, c’est le fait que les 48 cartes grises soient au nom d’un membre du réseau. Celui-ci a réussi à vendre les véhicules au niveau des marchés de Sidi Bel-Abbès. L’enquête a permis l’arrestation d’un premier suspect, à savoir le cerveau du réseau, M. F., âgé de 34 ans, avant que le reste du groupe ne soit identifié.

Au total, 37 personnes ont été arrêtées pour vol qualifié de voitures, association de malfaiteurs, faux et usage de faux et appartenance à un réseau international. Les membres du réseau ont été présentés au juge d’instruction. 15 d’entre eux ont été écroués, 12 placés sous contrôle judiciaire, 6 remis en liberté provisoire, alors que 4 ont bénéficié d’une citation directe, selon la police.

Mohamed Medjahdi