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 Silvio Berlusconi ouvre la crise de gouvernement

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Silvio Berlusconi ouvre la crise de gouvernement   Silvio Berlusconi ouvre la crise de gouvernement Icon_minitimeDim 29 Sep - 1:28

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Silvio Berlusconi ouvre la crise de gouvernement

Mis à jour le 28/09/2013 à 20:31 - Publié le 28/09/2013 à 19:42

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Silvio Berlusconi le 17 septembre à Rome.                                           

Les ministres italiens appartenant au parti Peuple de la liberté de Silvio Berlusconi ont démissionné à sa demande du gouvernement de coalition que dirige Enrico Letta.

Silvio Berlusconi a ouvert samedi soir la crise du gouvernement de coalition présidé depuis le 28 avril dernier par le démocrate Enrico Letta en contraignant ses cinq ministres à démissionner. Il les a invité à «ne pas se rendre complice d'une ultérieure brimade odieuse imposée par la gauche aux Italiens», à savoir l'augmentation d'un point du taux principal de TVA qui passera de 21 à 22 % le 1er octobre.

Silvio Berlusconi a rendu directement Enrico Letta responsable de cette «brimade». Devant les vives tensions qui avaient empêché vendredi soir le Conseil des ministres de respecter l'ordre du jour imparti, le Président du Conseil avait de son propre chef retiré l'examen de mesures économiques conservatoires visant à empêcher l'augmentation du taux de TVA, un problème dont la coalition au pouvoir débat depuis la rentrée. Au nombre de ces palliatifs figurait une augmentation des taxes sur les carburants. Le Trésor est à la recherche d'un milliard d'euros supplémentaires pour ramener le déficit public sous la barre des 3 % (il a atteint ce mois-ci 3,1 %) d'ici la fin de l'année.

Silvio Berlusconi parle de «grave violation du pacte» souscrit en avril par le PDL pour se joindre à la coalition au pouvoir et dont ses ministres ne pouvaient «se rendre complices»: «nous violerions alors les engagements pris avec nos électeurs pendant la campagne électorale» de février dernier.

Le Parti Démocrate a réagi avec violence. Pour son leader Guglielmo Epifani, la démission des ministres du PDL «porte l'irresponsabilité à des niveaux qui n'étaient pas rationnellement envisageables».

Course contre la montre

Le cadre politique s'était fortement dégradé depuis mercredi soir, quand le PDL avait invité ses ministres et ses 216 parlementaires à démissionner lorsque le Sénat proclamera la déchéance politique de son leader pour se conformer à la sentence prononcée le 1er août par la Cour de Cassation et condamnant Silvio Berlusconi à une peine d'inéligibilité allant d'un à trois ans. Une démission collective - qui n'est toutefois pas prévue par les règlements du Parlement - contraindrait le chef de l'État, Giorgio Napolitano, à prendre une décision à laquelle il répugne: la dissolution des deux Chambres du Parlement.

Depuis Naples où il effectuait une visite d'État, le président de la République a indiqué qu'il se concerterait dimanche après-midi avec Enrico Letta. Le Président du Conseil estime «insensé» le geste de Silvio Berlusconi. Il a fait savoir de son côté qu'il insisterait pour un «débat de clarification» sanctionné par un vote de confiance, probablement mardi après-midi au Sénat. S'il ne l'obtenait pas, il ouvrirait formellement la crise.

Pour l'éditorialiste du quotidien d'affaires Il Sole 24 Ore, Stefano Folli, «la crise est d'ores et déjà virtuellement ouverte dans un scénario économique dramatique, au milieu de mille difficultés». De son côté le politologue et ancien ambassadeur Sergio Romano a estimé que le chef de l'État «devrait faire tout son possible pour reconduire le gouvernement Letta, sous une forme ou une autre».

Une sorte de course contre la montre se joue au sein des Institutions. La commission sénatoriale pour les immunités parlementaires doit prononcer la déchéance du «sénateur» Berlusconi le 4 octobre. Après quoi la décision devra être confirmée en séance plénière du Sénat. Jusqu'à cette date, le Cavaliere reste sénateur à plein titre. Que le Parlement soit dissous sans ce vote crucial et le Sénat se verrait dans l'impossibilité de proclamer la déchéance du Cavaliere.
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