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 Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ?

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ?   Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ? Icon_minitimeLun 23 Sep - 6:50

Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ? Logo_liberte_algerie

Actualité

Dimanche, 22 Septembre 2013 à 09:50 

Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ?

Par : Souhila Hamadi

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Des partis politiques, arrimés au pouvoir, s’agitent, depuis quelques jours, laissant croire qu’ils œuvrent pour maintenir M. Bouteflika au pouvoir, quelques années encore. Comment comptent-ils “vendre” ce projet au moment où l’homme ne renvoie nullement de lui-même l’image d’une personne ayant recouvré toutes ses facultés physiques et pouvant remplir pleinement ses fonctions présidentielles ?


Au-delà de son impact sur la sécurité et la stabilité politique dans les pays qui l’ont expérimenté, le Printemps arabe a dicté une règle implacable : les peuples arabes n’admettent plus ni l’éternité ni l’hégémonie au pouvoir. La triste fin du président égyptien, Mohamed Morsi, est, à ce titre, édifiante. Il devenait dès lors, de plus en plus difficile d’assimiler l’idée d’un quatrième mandat. Quinze ans aux commandes du pays, c’est assez. Vingt ans, c’est carrément too much, notamment dans le contexte politique international impulsé par les révoltes arabes. L’accident vasculaire dont a été victime le président de la République a donné logiquement de la consistance à la thèse de la succession au détriment de l’option du quatrième mandat. Peut-on, en effet, imaginer M. Bouteflika, considérablement affaibli par la maladie qui l’a astreint à un long séjour à Paris pour des soins médicaux puis condamné à une convalescence d’une durée indéterminée depuis son retour au pays, animer la campagne électorale pour convaincre les électeurs à valider sa candidature à un nouveau quinquennat à la magistrature suprême ? Assurément non, même si l’on se réfère uniquement à des éléments d’analyse visibles, soit la manière dont il gère les affaires de l’État. Certes, dans l’absolu, le président Bouteflika donne l’impression d’assumer ses prérogatives.

Les dernières décisions qu’il a prises l’ont trop bien démontré, à telle enseigne qu’un doute s’est insinué dans les esprits quant à la source de leur inspiration. Mais l’homme ne renvoie pas de lui-même l’image d’une personne ayant récupéré les capacités physiques et pouvant désormais remplir pleinement ses fonctions présidentielles.

Il reçoit, par intermittence, le Premier ministre et le vice-ministre à la Défense et chef d'état-major de l'Armée nationale populaire chez lui, une ou deux fois en tenue d’intérieur, carrément en robe de chambre ou en pyjama. À l’exception de ces deux hauts responsables dans la hiérarchie de l’État et exceptionnellement un ancien Premier ministre tunisien, il n’accorde pas d’audience.

Il n’a pas réuni, depuis presque une année, le Conseil des ministres. Il ne s’est pas adressé directement à son peuple depuis bientôt un an et demi (le dernier discours date du 8 mai 2012 à Sétif). Cela fait des années qu’il n’a pas effectué de visites de travail dans les wilayas. La supervision de la mise en œuvre de son programme est déléguée au Premier ministre qui sillonne le pays avec des membres de son gouvernement, depuis décembre 2012. Il est aisé de constater que le président Bouteflika, éprouvé par le poids de l’âge et la maladie, a de la peine à achever le troisième mandat, qui prendra fin dans six mois. Comment lui sera-t-il possible d’assumer les charges d’un quatrième mandat ou même d’une prolongation du mandat de deux autres années ? Pourtant, c’est ce que nous suggèrent les événements de ces derniers jours. Il y a eu d’abord le coup de force au FLN pour coopter Amar Saïdani au poste de secrétaire général. Dès lors, ce dernier s’est adjugé le rôle de porte-parole de la présidence de la République, en justifiant ses choix et en sous-entendant ses projets. Il y a eu aussi un remaniement impromptu du gouvernement et des changements opérés au niveau des structures et des missions du DRS, ainsi que l’alliance subite du FLN avec le parti d’Amar Ghoul, le TAJ.

Enfin, Abdelkader Bensalah se met de la partie en déclarant, jeudi, lors d’une réunion de la commission nationale de préparation du 4e congrès du RND, que son parti a toujours soutenu le président Bouteflika et continuera à le faire.

S. H.
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MessageSujet: Analyse par Kharroubi Habib : Bouteflika installe ses pions, ses adversaires ratiocinent sur ses intentions   Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ? Icon_minitimeLun 23 Sep - 7:22

Des partis tentent de maintenir Bouteflika aux commandes : Un 4e mandat, est-ce possible ? Header

Lundi 23 septembre 2013

Analyse : Bouteflika installe ses pions, ses adversaires ratiocinent sur ses intentions

Par Kharroubi Habib

Alors qu'une partie de la clas-se politique en est encore à s'interroger si Bouteflika envisage de briguer un quatrième mandat malgré son état de santé qui est jugé en ce milieu comme étant un handicap ne lui permettant plus de remplir pleinement ses fonctions présidentielles, l'intéressé a depuis son retour au pays été à l'origine de la reprise au pas de charge des commandes du FLN par ses inconditionnels au sein de ce parti et l'inspirateur de l'opération de même nature qui est en train de se développer à l'intérieur du RND, l'autre machine électorale à disposition du pouvoir.


Cette normalisation dont ont fait l'objet les deux principaux partis du pouvoir s'est accompagnée d'un remaniement gouvernemental par lequel Bouteflika a placé aux postes ministériels les plus sensibles, pour ce qui est de l'organisation et de l'encadrement d'une consultation électorale, des personnalités qui lui sont inconditionnellement acquises. Enfin et contredisant tout ce qui s'est dit sur sa supposée impuissance à s'imposer au DRS présenté comme étant résolument opposé à un quatrième mandat pour lui, le président a procédé par touches successives à sa neutralisation en tant que force susceptible de contrecarrer un tel projet s'il venait à prendre forme.

Si tout cela n'est pas suffisant pour éclairer la «comprenette» des acteurs politiques sur le scénario électoral qui a les faveurs de Bouteflika, la soudaine et manifestement orchestrée agitation dont font montre les traditionnels et professionnels «chauffeurs de bendir» devrait dissiper leur naïve croyance en l'impossibilité d'un quatrième mandat. Leur incrédulité fait le jeu du concerné qui par son silence sur ce qui a trait à ses intentions pour l'échéance présidentielle les conforte en leur attitude dont quand ils se départiront il sera trop tard pour eux pour espérer peser d'une quelconque façon sur le cours des événements.

Malade et comme ils le prétendent dans l'incapacité de briguer sa succession, Bouteflika n'en est pas moins parvenu à tétaniser ces milieux et à les enfermer dans un attentisme qui les fait apparaître aux yeux de l'opinion comme d'impénitents velléitaires sur le courage desquels il ne faut pas trop tabler pour bousculer les desseins de Bouteflika et de son clan. Quand ils se feront à l'évidence de ceux-ci et à celle de l'ineptie de la croyance qu'ils ont eue en de divergences de fond entre les clans du pouvoir sur lesquelles il leur sera possible de jouer contre le président sortant et le sien, certains d'entre eux s'enfonceront encore plus dans le silence qui leur a servi de stratégie n'occultant pas l'éventualité qu'il leur soit fait appel en tant que «recours». La plupart des autres s'arrangeront pour «changer de veste» et échafauder les arguments «imparables» avec lesquels ils justifieront leur retournement.

C'est l'honneur d'une poignée d'acteurs politiques d'avoir ouvertement et sans attendre le feu vert de quiconque des cercles du pouvoir pris position contre un quatrième mandat pour Bouteflika et qui tentent d'insuffler et d'organiser une alternative à cette néfaste «fatalité». Ils ont le mérite de la cohérence en ce qu'ils développent contre cette perspective et dans leur démarche pour tenter de lui faire barrage. L'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour en est un symbole dont il faut saluer la constance et la détermination même en ne partageant pas obligatoirement le programme qu'il a conçu et propose aux Algériens.

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