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 Fiscalité, Syrie... François Hollande a voulu rassurer et s'expliquer

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Jamel
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Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
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Fiscalité, Syrie... François Hollande a voulu rassurer et s'expliquer Empty
MessageSujet: Fiscalité, Syrie... François Hollande a voulu rassurer et s'expliquer   Fiscalité, Syrie... François Hollande a voulu rassurer et s'expliquer Icon_minitimeLun 16 Sep - 7:24

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Fiscalité, Syrie... François Hollande a voulu rassurer et s'expliquer
 
Le 15.09.2013 à 21h44 • Mis à jour le 16.09.2013 à 09h05

 
Fiscalité, Syrie... François Hollande a voulu rassurer et s'expliquer 3477958_3_2425_lors-d-une-interview-sur-tf1-ou-il-n-a-pas-fait_8205d6819ea550afea070e71178fff07
 
Lors d'une interview sur TF1 au cours de laquelle il n'a pas fait d'annonce nouvelle, le chef de l'Etat a confirmé une "pause fiscale" en 2014. Seuls la TVA et le quotient familial augmenteront.[/b]

  • Syrie : "La tragédie la plus grave de ce début de siècle"

François Hollande était très attendu sur le dossier syrien, pour définir la position de la France après l'accord entre les Américains et les Russes sur une destruction de l'arsenal chimique du régime de Damas. Pour le chef de l'Etat, cet accord est une "étape importante" vers une résolution – plus lointaine – d'un conflit devenu "la tragédie la plus grave de ce début de siècle".
 

 
Alors que l'accord Kerry-Lavrov s'est conclu sans le concours de la France, M. Hollande a insisté sur le rôle qu'avait joué Paris ces dernière semaines, en brandissant la menace de frappes en Syrie :
 
Citation :
"S'il n'y avait pas eu de réactions, Bachar Al-Assad aurait continué à gazer sa population. Il niait, il y a quelques jours encore, détenir des armes chimiques. La pression de la France, suffisamment forte, a convaincu la Russie de prendre une initiative. [...] Nous sommes arrivés à la solution que les Français et que le monde souhaitaient."
Même si des bombardements sur les installations syriennes sont écartés dans l'immédiat, "l'option militaire doit demeurer", a souligné le président de la République, qui espère une prochaine résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, et à terme une "solution politique" au conflit, qui pourrait être au menu de l'Assemblée générale de l'ONU fin septembre. Cette résolution sera élaborée avec les Américains et les Britanniques à l'Elysée et pourrait être votée dès cette semaine, avec une menace explicite de sanctions contre le régime de Damas en cas de "manquement" à sa parole.
 
M. Hollande a également salué le rôle de l'armée française engagée au Mali où il se rendra dans quelques jours pour rencontrer le nouveau président.

  • Chômage : "Tout près du but"


 
Interrogé sur sa promesse, faite voilà un an sur le même plateau, "d'inverser la courbe du chômage", le chef de l'Etat a assuré : "On est tout près du but." "Dans deux mois, j'aurai à rendre compte" à ce sujet, a-t-il ajouté.
 
François Hollande a également rappelé le déploiement des divers emplois aidés (emplois d'avenir, contrats de génération), mais aussi le volet d'aides aux entreprises (crédits d'impôts compétitivité emploi). "Nous avons donné de la compétitivité, nous avons donné de l'emploi", a-t-il estimé, tout en reconnaissant : "C'est difficile."
 
"Nous avons pu prendre un peu plus de temps pour réduire les déficits", a assuré François Hollande, expliquant que "la priorité c'est la croissance et l'emploi", ce qui nécessite une consommation soutenue et des investissements dans les entreprises. Une croissance qui, selon lui, est "en train de redémarrer".

  • Impôts : "Nous avons fait une bonne partie du chemin"

Reconnaissant qu'il "y a eu des augmentations d'impôts depuis deux ans", le chef de l'Etat, qui avait promis une "pause fiscale" en 2014, a aussi tenté d'apaiser le ras-le-bol des Français en la matière. Il a évoqué une réduction de "tous les budgets des ministères [...] de 2 %, sauf ceux de l'emploi et de l'éducation", et assuré que "les dépenses de l'Etat vont baisser en 2014, une première depuis ces trente ou quarante dernières années". 
 
Les premières tranches du barème de l'impôt sur le revenu seront selon lui "allégées". Sur la TVA, qui va augmenter de 0,4 % en 2014, François Hollande a rappelé que son "prédécesseur voulait l'augmenter à 21,2 %", et que lui-même avait choisi de "reporter" cette hausse. "Certains disaient qu'il fallait plafonner les allocations ou augmenter la CSG, ce qu'il n'a pas souhaité faire, a-t-il également rappelé. En revanche, le quotient familial pouvait être augmenté car, par définition, il touche les ménages aisés.
 
Et de marteler qu'"en dehors de la TVA et du plafond du quotient", il n'y aurait "plus de hausses d'impôts". "Aucune taxe nouvelle" ne sera imposée pour améliorer les comptes de la Sécurité sociale, a-t-il promis, écartant de facto la possibilité de taxer des produits comme les cigarettes électroniques ou l'aspartame.

  • Fiscalité écologique : "Pas forcément de taxe supplémentaire"

Questionné sur l'éventualité d'une hausse de la fiscalité sur les carburants diesel, réclamée par les écologistes, François Hollande est resté évasif, expliquant que "ce n'est pas rendre service à l'écologie que de la réduire à des impôts". S'il convient qu'il "faut bien passe d'un système dévoreur de ressources à un système plus sobre", pour lui, cette transition ne passe "pas forcément par une taxe complémentaire".
 
Quant à la "contribution climat-énergie", qui doit "inciter le consommateur à choisir ce qui est le meilleur pour le pouvoir d'achat et l'environnement", il a assuré qu'elle n'aurait "pas d'effet en 2014", balayant rapidement le risque d'un départ des écologistes de son gouvernement, et posé un principe général : "Chaque fois qu'un impôt augmente d'un point de vue écologique, il doit y avoir un impôt qui baisse."
 
Evoquant la rénovation thermique, qui doit selon lui "être une priorité", il a promis qu'une mesure de crédit d'impôt serait mise en place.

  • Virage social-démocrate ? "J'assume l'avenir de la France, il faut des entreprises"

A propos de ses choix de politique économique, François Hollande a assuré qu'on "ne peut compter que si on a une économie forte". S'il refuse de parler de "révolution" dans le fait de pratiquer une politique de baisse des cotisations patronales plutôt qu'une relance par la consommation, M. Hollande "assume" : "Il faut des entreprises. Ce qui compte ce sont les Français. Ils ne sont pas coupés des entreprises, ils vivent dans les entreprises. Il faut que les entreprises se sentent soutenues."
 
Interrogé sur les heures supplémentaires défiscalisées, le président a expliqué qu'avec la mesure de Nicolas Sarkozy, "quand une entreprise pouvait payer moins cher une heure supplémentaire qu'une heure normale d'un salarié recruté, elle prenait l'heure supplémentaire", estimant que "cette mesure a coûté 100 000 emplois", même s'il a reconnu que "sa suppression n'en a pas créé autant".

  • UMP et FN : "le 21 avril 2002 [...], je n'ai pas regardé qui était le plus sectaire"



La semaine politique a été marquée par les propos de François Fillon sur l'attitude à adopter en cas de duel FN-PS au second tour d'une élection municipale. Après le front républicain, et la règle du "ni-ni" (ni PS ni FN), l'ancien premier ministre a assuré qu'il voterait pour le "moins sectaire" des deux, ouvrant la voix à un soutien du FN – un fait inédit pour un responsable de l'UMP.
 
Interrogé à ce sujet, M. Hollande n'a pas souhaité commenter les affaires d'un parti. Mais il s'est néanmoins fait comprendre d'une manière qui ne souffre aucune ambiguïté : "J'ai été longtemps premier secrétaire d'un parti [le PS]. Le 21 avril 2002 [lorsque Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen se sont qualifiés pour le second tour de la présidentielle], je ne me suis pas posé de question. Je n'ai pas regardé qui était le plus sectaire. J'ai appelé à voter Chirac et je ne le regrette pas."

  • Bijoutier de Nice : "La justice, toute la justice, rien que la justice"

La dernière question de cet entretien avec le président de la République a été consacrée à l'affaire du "bijoutier de Nice". Braqué dans sa boutique, l'homme a abattu le malfaiteur alors qu'il prenait la fuite.
 
"J'ai suivi cette affaire qui est un terrible drame. [Ce bijoutier] a commis son acte après le choc qui était le sien. [...] Dans cette affaire, je vois l'exaspération et la colère, mais il faut la justice, toute la justice, rien que la justice", a martelé le chef de l'Etat, insistant sur le fait que l'Etat devait lutter contre l'insécurité et la récidive et agir pour l'application des peines. "Pour la sécurité, nous mettrons tous les moyens", a-t-il conclu.
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