La police algérienne disponible à aider les pays confrontés au terrorisme
Par Mourad Arbani | 13/09/2013 | 17:54
L’expérience de la police algérienne dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme mérite d’être exportée vers les pays qui sont en lutte contre ces phénomènes, a indiqué vendredi le le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel.En effet, s’exprimant dans un entretien accordé à la chaîne de télévision française, France 24, il a affirmé que “la police algérienne a capitalisé une très grande expérience dans la lutte contre la criminalité et dans la lutte contre le terrorisme. Cette expérience mérite d’être exportée vers les pays qui sont en lutte contre ces phénomènes”.
L’Algérie est, selon Hamel, disponible pour faire bénéficier les pays confrontés à ces fléaux tout en soulignant que “tout pays confronté à une crise a besoin d’aide. Donc ces pays sont effectivement demandeurs”.
L’Algérie peut apporter à ces pays une aide sur le plan de la formation, mais surtout en matière d’échange d’informations, a-t-il expliqué. Le directeur général de la sûreté nationale a indiqué que “la coopération opérationnelle consiste en l’échange d’informations, d’expériences et d’expertises”.
Sur un autre registre, Hamel s’est félicité de l’élection de l’Algérie à l’exécutif d’Interpol (Organisation internationale de la police criminelle), qu’il considère comme “une reconnaissance de l’Algérie en tant que pays qui a retrouvé sa stabilité et sa sécurité qui lui ont permis de revenir dans le concert des Nations”.
Interrogé également sur la gestion sécuritaire des manifestations que plusieurs villes algériennes avaient connu en janvier 2011, Hamel a assuré que “la police a réussi à gérer cette mission très difficile”.
“Au début, c’était une mission très difficile même si elle fait partie de la vocation principale de la police algérienne, c’est-à-dire le rétablissement et le maintien de l’ordre”, a-t-il dit.
Au regard des “mutations” qui sont intervenues dans l’environnement local et régional ou international, un “travail de fond” était, selon lui, devenu nécessaire auprès des policiers.
Ce “travail de fond” a consisté à mener une large sensibilisation pour amener les policiers à exécuter leur mission “dans les règles prescrites et dans le respect des droits de l’homme” et à réunir les conditions matérielles nécessaires.
“Je pense que tous les acteurs ont répondu favorablement à cette attente et je pense que la police algérienne a réussi sa mission de maintien et de rétablissement de l’ordre”, a-t-il assuré.