Les médias occidentaux découvrent les décapitations en Syrie
Par Khidr Omar | 13/09/2013 | 22:43
Enfin, osons nous dire, les médias occidentaux découvrent les horreurs commises depuis deux ans par les mercenaires islamistes en Syrie.
Pourtant depuis mars 2011, ce pays est mis à feu et à sang et on ne parlait que des “exactions du régime de Bachar Al Assad” sans apporter la moindre preuve et jamais des exécutions, des décapitations et des égorgements commis par les criminels jihadistes pourtant soigneusement filmés par les mêmes bourreaux et diffusés sur Internet.Depuis les menaces de guerre contre la Syrie, des journaux occidentaux publient des articles illustrés sur les actes barbares des terroristes.
L’hebdomadaire français Paris-Match en a fait sa une cette semaine tout en s’efforçant de signaler que le « régime en Syrie n’est pas mieux ». Propagande anti pouvoir oblige, quoique ces pratiques n’aient jamais été répertoriées dans les exactions commises par l’armée syrienne. Plusieurs photos sont publiés par le magazine françaises qui averti ses lecteurs que ces photos qu’ils vont “découvrir en tournant cette page sont choquantes. Elles montrent l’exécution sauvage de collaborateurs du régime de Bachar El-Assad prisonniers des rebelles. Nous avons décidé de les publier, car elles sont lourdes de sens”.
Le quotidien américain Times a lui aussi publié une histoire pareille, que son correspondant sur place, Patrick Waty en a été le témoin et le photographe.
Cela s’est passé dans le village de Kfar Ghane, dans la province d’Alep. La victime est un jeune soldat de l’armée syrienne qui a été fait prisonnier (photo). Et les auteurs du crime sont des membres de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) une organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda.
« Un jeune soldat a été apporté, les yeux bandés. Une souffrance horrible a envahi mon intérieur. Mais j’étais contraint, parce que je travaillais pour documenter ce qui se passait. J’ai failli à plusieurs reprises vomir. J’ai été témoin de la scène horrible où un homme est traité d’une façon inhumaine. On l’a obligé à s’assoir sur les genoux. Il avait peur et était tendu. C’était un jeune qui n’avait encore rien vu de la vie. Ils l’ont égorgé de sang froid pour la simple raison qu’il était un soldat de Bachar », raconte Waty, qui a également pris la scène en photo. Il dit aussi avoir décidé de la partager partout afin que le monde entier sache la vérité sur ces gens-là.
Le correspond américain semble supposer que les dirigeants de son pays ne savent ce qui se passe et qu’il serait bon de les en informer! Trop naïf le photographe !
(Algérie1 +
Al Manar)