Policière tuée au sabre : le meurtrier présumé déclaré irresponsable

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Policière tuée au sabre : le meurtrier présumé déclaré irresponsable
 
Publié le 27.08.2013, 11h52 | Mise à jour : 12h28


Le meurtrier présumé de la policière tuée au sabre en 2011 a été déclaré irresponsable pénalement.

Le meurtrier présumé d'une policière, tuée en octobre 2011 d'un coup de sabre japonai à Bourges, a été déclaré irresponsable pénalement, pour cause de trouble mental, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bourges ce mardi.  Sans surprise, conformément aux conclusions des experts psychiatres qui l'ont diagnostiqué schizophrène et aux réquisitions du ministère public, les magistrats ont estimé que le discernement d'Olivier Roson était aboli au moment où il a assassiné Anne Pavageau. La policière berruyère de 30 ans a été tuée avec un sabre japonais, à la préfecture du Cher, à Bourges, le 14 octobre 2011. Olivier Roson avait également attaqué un collègue d'Anne Pavageau et un agent de la préfecture.

La cour a ordonné l'admission d'Olivier Roson, dont la détention provisoire est maintenant terminée, «en soins psychiatriques sous forme d'une hospitalisation complète» dans un établissement fermé. La durée dépendra de son état de santé et de sa dangerosité. L'ancien professeur du lycée Jacques-Coeur a également interdiction, pendant 15 ans, d'entrer en contact avec les parties civiles, d'exercer une profession en relation avec des mineurs, de paraître dans le Cher, d'entrer dans tout commerce vendant des armes et de porter des armes. Au moment des faits, Olivier Roson était apparemment mécontent de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture.

À l'audience du 17 juin dernier, le procureur général, Eric de Montgolfier, avait demandé que soit reconnue l'irresponsabilité pénale du meurtrier présumé. Cette décision peut être contestée en cassation durant cinq jours.