Jamel Administrateur
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| Sujet: Syrie : des opposants dénoncent une attaque chimique sur Damas Mer 21 Aoû - 7:51 | |
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Syrie : des opposants dénoncent une attaque chimique sur Damas
Le 21.08.2013 à 08h36 • Mis à jour le 21.08.2013 à 09h22
Plusieurs organisations d'activistes, dont l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ont accusé, mercredi 21 août, l'armée syrienne d'avoir utilisé des agents chimiques sur des zones tenues par les rebelles dans l'est de la capitale. Cette attaque a eu lieu lors d'un intense bombardement de ces zones, qui aurait fait des dizaines de morts dont des enfants, selon l'OSDH. Les quartiers de Mouadamiya, au sud-ouest de Damas, ainsi que la Ghouta auraient été visés.
L'organisation basée à Londres, qui dispose d'un important réseau d'informateurs sur place, a rapporté que le bombardement était le plus violent mené par l'armée depuis le début du conflit, en 2011. Des militants du comité de coordination locale, une organisation communautaire présente sur place, ont déclaré qu'au moins trente corps avaient été apportés dans un hôpital de campagne à Kafr Batna, à quelques kilomètres à l'est de Damas. La situation à Damas, le 28 novembre 2012. ARRIVÉE D'UNE ÉQUIPE DE L'ONUDes enquêteurs des Nations unies sont arrivés dimanche à Damas pour obtenir des preuves d'une possible utilisation d'armes chimiques dans la guerre civile. L'OSDH a demandé à cette équipe de l'ONU et aux organisations internationales de visiter les zones frappées pour assurer l'arrivée d'aide humanitaire et "lancer une enquête afin de déterminer qui est responsable du bombardement et lui demander des comptes". Les forces de Bachar Al-Assad et les insurgés s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques, et plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, sont parvenus à la conclusion que du gaz sarin avait été utilisé à plusieurs reprises en Syrie. Au terme d'un accord laborieusement négocié pendant plusieurs semaines, l'équipe conduite par le Suédois Ake Sellström a finalement obtenu de pouvoir se rendre sur trois sites parmi les treize suspects dont les Nations unies ont été saisies. Sur chacun des sites, les inspecteurs ont pour consigne de prélever des échantillons, de recueillir des témoignages de victimes et du personnel médical. Mais le rapport final de la mission de l'ONU risque d'être décevant. Le mandat des inspecteurs se limite à déterminer la présence ou non d'armes chimiques dans les incidents recensés, mais ne prévoit pas de désigner les responsables. | |
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