Jamel Administrateur
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| Sujet: PS : Bartolone remet Mélenchon à sa place Dim 18 Aoû - 15:27 | |
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PS : Bartolone remet Mélenchon à sa place Publié le 18.08.2013, 10h27 | Mise à jour : 16h48
ARCHIVE. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone remet Jean-Luc Mélenchon à sa place après ses propos tenus dimanche dans le JDD à l'encontre de l'exécutif. Les réactions n'ont pas tardé au sein du PS, après les propos-chocs du leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon dans le JDD. Ce dernier effectue sa rentrée en fanfare et s'en prend notamment au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, «contaminé» par Marine Le Pen et au chef de l'Etat, François Hollande, accusé d'avoir «plongé notre pays dans la déprime».
«Franchement, est-ce que Jean-Luc Mélenchon peut prétendre gouverner à lui tout seul, ou être même président de la République ?» a ironisé dimanche Claude Bartolone à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire). Invité de la Fête de la rose, sur les terres électorales d'Arnaud Montebourg, le président de l'Assemblée nationale a appelé au «rassemblement plutôt qu'à la division». Il n'a pas non plus hésité à rappeler à l'ordre l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle. «Il faut qu'il comprenne que si ce n'est pas les socialistes, si ce n'est pas François Hollande, si ce n'est pas Jean-Marc Ayrault, si ce n'est pas un gouvernement composé de socialistes, de gens de gauche et d'écologistes, c'est la droite. Y a pas d'autre alternative», a-t-il ajouté. Et d'ajouter : «nous avons une rentrée où les Français nous attendent, où il y a besoin de la mobilisation et du rassemblement des socialistes bien sûr, mais (plus largement, ndlr) de la gauche, par rapport à une droite revancharde, par rapport aux attentes sur les retraites, la protection sociale, sur le budget». Montebourg défend VallsDe son côté, Arnaud Montebourg a refusé de commenter les propos du trublion de la gauche. Il a toutefois défendu son collègue de l'Intérieur, Manuel Valls, accusé par l'ex-candidat du Front de gauche de courir avec le FN. «La droite, elle fait du nationalisme ethnique. Elle est est dans l'imitation du lepénisme». «En ce qui nous concerne nous pour combattre le Front national, nous pratiquons le patriotisme économisme et social. C'est une autre vision du rassemblement de la nation autour du redressement du pays. Et donc nous y associons chacun et sans discrimination. Et je crois que Manuel Valls fait particulièrement partie de cet état d'esprit» a estimé le ministre du Redressement productif. Le PS demande au PCF de réagirUn peu plus tôt, le Parti socialiste a réagit par communiqué aux attaques de Jean-Luc Mélenchon, à l'égard de François Hollande et du gouvernement, appelant le Parti communiste à se démarquer «de ces outrances». Le leader du Front de gauche, n'a «d'ennemis qu'à gauche» a jugé le porte-parole du PS, David Assouline, qualifiant les propos de l'ancien socialiste de «dérive politique» qui «semble ne plus avoir de limite. En vain. Pour le PCF, «Jean-Luc (Mélenchon) dit aujourd'hui ce que le peuple de gauche ressent, c'est-à-dire une exaspération, une déception immense» par rapport à François Hollande et au gouvernement, a rétorqué le porte-parole du Parti communiste, Olivier Dartigolles, sur BFM-TV. «L'outrance est plutôt du côté du ministre de l'Intérieur, parce que l'été de Manuel Valls est un été funeste, à la fois pour la gauche et pour la République» a-t-il ajouté. | |
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