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| Sujet: L'Est marocain au bord de l'émeute, après les décisions Algériennes d'endiguer la fuite du carburant Dim 18 Aoû - 8:30 | |
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L’Est marocain au bord de l’émeute, après les décisions Algériennes d’endiguer la fuite du carburant Par Kaci Haider | 17/08/2013 | 16:26
Les récentes décisions prises par les autorités algériennes, en vue d’endiguer la fuite du carburant, à travers les frontières commencent à produire leurs effets au niveau des villes de l’Est du Maroc comme Nadhor, Oujda, El Hoceima… A cause de la raréfaction du carburant, le prix de ce dernier sur place a connu une subite flambée. Une flambée qui a provoqué une véritable crise.
Ainsi, les prix des transports collectifs ou en taxi ont enregistré une hausse substantielle. Idem pour le transport des marchandises qui connait à son tour une subite augmentation. Plus grave, de nombreuse familles utilisant les groupes électrogènes pour la production de l’électricité se retrouvent contrainte de pratiquer des délestages à cause du manque de gasoil. Il est vrai qu’avant la décision des autorités algériennes de fermer les vannes, le prix du carburant se situait entre 3 et 4 Dirhams, alors que le prix officiel à la pompe est de 8, 8 Dirhams. Faute de renouveler leur stocks, acheminés à dos d’âne , dans des jerricans, la plupart des stations clandestines sont contraintes de mettre provisoirement la clé sous la porte. L’observatoire de la contrebande de la chambre de Commerce d’Oujda, sentant une brusque détérioration de l’approvisionnement en carburant avait alerté les autorités du Royaume leur demandant de prendre les mesures qui s’imposent afin de prévenir une paralysie de toute la région: «Les flux de carburant vendus en contrebande peuvent être coupés à tout moment. Ainsi, l’alimentation d’un stock stratégique de carburant national au niveau de l’Oriental, s’avère nécessaire» soulignant que “la majorité des voitures et engins agricoles, évoluant dans les villes du Maroc oriental (Oujda, Taourirt, Berkane, Saïdia…) dépendent du carburant algérien dont le prix a connu une hausse de 100%”. Cette situation, qui dure depuis presque un mois est entrain de créer une tension sociale au Maroc. C’est combien, la fuite clandestine des produits énergétiques et alimentaires de l’Algérie participe à la stabilité du royaume qui ne s’interdit pas pourtant d’utiliser sa machine médiatique et diplomatique contre l’Algérie, cette vache à traire. | |
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