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 Egypte : nouvelles violences après un bain de sang sans précédent

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Egypte : nouvelles violences après un bain de sang sans précédent   Egypte : nouvelles violences après un bain de sang sans précédent Icon_minitimeVen 16 Aoû - 6:59

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Egypte: nouvelles violences après un bain de sang sans précédent

Publié le 15.08.13 | 15h33 | mis à jour le 15.08.13 | 22h56 
 
   
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Une mosquée transformée en morgue
                                                   
De nouvelles attaques ont visé jeudi les forces de sécurité en Egypte au lendemain de la répression de manifestants favorables au président islamiste destitué, qui a causé la mort de près de 600 personnes, un bain de sang unanimement condamné à l'étranger.

Les Etats-Unis ont annulé des exercices militaires communs et incité leurs ressortissants à quitter l'Egypte, sans aller jusqu'à interrompre l'aide annuelle (1,5 milliard de dollars) versée en grande partie à la toute-puissante armée de leur grand allié. Mais Washington se réserve la possibilité de prendre des "mesures supplémentaires", a averti le président Barack Obama.

A New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU devaient ont entamé des consultations d'urgence à huis clos sur la crise en Egypte à la demande conjointe de la France, du Royaume-Uni et de l'Australie.

Loin de chercher l'apaisement, le pouvoir égyptien mis en place par l'armée a annoncé avoir autorisé la police à tirer à balles réelles sur quiconque s'en prendrait à des bâtiments officiels ou aux forces de l'ordre, faisant craindre de nouvelles violences sanglantes.

Cette annonce du ministère de l'Intérieur a été faite après une attaque contre le siège de la province de Guizeh dans la banlieue du Caire et la mort de neuf policiers et militaires, attribuées à des "islamistes" notamment dans la péninsule instable du Sinaï.

Le gouvernement avait auparavant salué la "très grande retenue" de la police après la dispersion mercredi des deux camps érigés au Caire par les partisans du président Mohamed Morsi destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée, et les violences qui se sont propagées ensuite dans tout le pays.

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé, 578 personnes ont péri, dont 535 civils, la journée la plus meurtrière en Egypte depuis la révolte ayant chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak en février 2011.

Le ministère a précisé que 228 personnes avaient péri sur la place Rabaa al-Adawiya, principal point de rassemblement occupé depuis plus d'un mois par des milliers de pro-Morsi. 90 autres ont péri dans la dispersion du second sit-in pro-Morsi au Caire. Selon les autorités, 43 policiers ont été tués.

A la suite des violences, l'état d'urgence a été décrété pour un mois et un couvre-feu est imposé dans la moitié du pays de 19H00 (17H00 GMT) à 06H00 (04H00 GMT). La levée de l'état d'urgence avait été un des acquis de la révolte de 2011.

Les Egyptiens pleurent leurs morts


Accentuant les divisions, Tamarrod, le principal mouvement à l'origine des manifestations monstres ayant conduit à la destitution de M. Morsi, a appelé les Egyptiens à former des "comités populaires" pour défendre le pays contre ce qu'il appelle le "terrorisme" des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi.

Après la dispersion des camps, des images aériennes filmées de nuit ont montré le village de tentes des pro-Morsi en feu sur la place Rabaa al-Adawiya.

Plus de 200 cadavres dans des linceuls blancs étaient alignés au sol dans la mosquée voisine d'al-Imane tandis que des volontaires tentaient d'établir la liste des noms des victimes.

Les Frères musulmans ont évoqué 2.200 morts et plus de 10.000 blessés.

Des dizaines de personnes, le visage couvert pour se protéger des odeurs, venaient identifier leurs proches. Parmi eux, une femme a affirmé à l'AFP se recueillir sur la dépouille de sa fille. Une autre a hurlé en découvrant un corps calciné sous un linceul.

Eviter "la guerre civile"

Plusieurs figures égyptiennes se sont désolidarisées de l'intervention des forces de l'ordre, notamment le vice-président Mohamed ElBaradei, prix Nobel de la paix, qui a démissionné, et le grand imam d'al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite.

La presse égyptienne, en revanche, largement acquise à l'armée, saluait, à l'image du quotidien gouvernemental Al-Akhbar, "La fin du cauchemar Frères musulmans".

La communauté internationale, qui avait tenté une médiation pour éviter cette issue dramatique, a condamné les violences.
Navi Pillay, Haut commissaire de l'ONU en charge des droits de l'Homme, a réclamé une enquête sur l'assaut des forces égyptiennes.

Le président français François Hollande a appelé à tout mettre "en oeuvre pour éviter la guerre civile". Paris et Berlin ont convoqué les ambassadeurs égyptiens, tandis que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé le Conseil de sécurité à se réunir après ce "massacre".

Le pape François a appelé à prier "pour la réconciliation" dans le pays où plusieurs églises ont été attaquées mercredi. La Chine s'est dite "très préoccupée" et Moscou a recommandé à ses ressortissants de s'abstenir de voyager en Egypte.

Le pouvoir avait sommé maintes fois les manifestants pro-Morsi de se disperser sous peine de le faire par la force, mais ceux-là ont refusé, disant vouloir rester sur place jusqu'au rétablissement de M. Morsi dans ses fonctions.

Avant l'assaut, les heurts en marge de manifestations pro et anti-Morsi et les attaques contre les forces de sécurité dans le Sinaï avaient fait plus de 300 morts depuis fin juin.

Le nouvel homme fort du pays, le chef de l'armée le général Abdel Fattah el-Sissi, avait invoqué les millions de manifestants pour destituer le 3 juillet M. Morsi, accusé d'avoir accaparé le pouvoir et d'avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.

Les pro-Morsi dénoncent un coup d'Etat contre le premier président démocratiquement élu du pays et refusent de participer au processus de transition.

El WATAN - AFP
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