Jamel Administrateur
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| Sujet: Espionnage : mobilisation générale de la high-tech américaine Jeu 18 Juil - 16:42 | |
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Espionnage : mobilisation générale de la high-tech américaine
Mis à jour le 18/07/2013 à 17:34 - Publié le 18/07/2013 à 17:11
Apple, Google, Facebook, Microsoft et Twitter écrivent à Barack Obama, au patron de la NSA et à des parlementaires américains pour exiger la transparence sur le nombre de données transmises dans le cadre de Prism. Le scandale d'espionnage des communications par les États-Unis réussit à rapprocher les pires ennemis de la high-tech américaine. Jeudi, les plus grands groupes du pays ont fait parvenir une lettre commune au président Barack Obama, au directeur de l'agence de renseignement impliquée dans cette affaire, la NSA, au procureur général des États-Unis, Eric Holder, ainsi qu'à des parlementaires membres des commissions sur les questions judiciaires. Ils réclament de pouvoir publier le nombre précis de données sur leurs membres qu'ils sont contraints de transmettre aux autorités américaines. Depuis que le scandale Prim a éclaté dans le Washington Post et le Guardian début juin, c'est la première fois que les sociétés qui participent à ce programme dont AOL, Apple, Google, Facebook, Microsoft et Yahoo!, s'expriment ainsi de concert. Chacun leur tour, elles avaient fait part de leur souhait de pouvoir communiquer plus librement les données entrant dans le cadre du programme de surveillance américain. Mais ces prises de positions éparpillées avaient donné lieu à des dissensions entre les groupes. Google avait notamment critiqué la publication - jugée trop partielle - de chiffres de données transmises par plusieurs autres sociétés impliquées. Cette fois, ces sociétés parlent d'une même voix et sont rejoints par des acteurs qui ne sont pas concernés par Prism, dont Twitter, LinkedIn et Mozilla. La lettre ouverte va même plus loin que le cercle des groupes high-tech. Parmi les signataires figurent aussi des associations d'avocats américains, ainsi que des organisations non gouvernementales impliquées dans la défense des libertés sur Internet, telles que l'Electronic Frontier Foundation, l'Union américaine pour les libertés civiles et Reporters sans frontières. S'y trouvent aussi la fondation Wikimedia, qui veille au bon développement de la célèbre encyclopédie en ligne, ainsi que des investisseurs de renom. - Citation :
- «Être transparents, responsables et respectueux des libertés et des droits de l'Homme»
Pour appuyer leurs demandes, les signataires rappellent que ces informations sont «importantes pour les citoyens américains, qui sont en droit d'avoir un débat public» sur l'usage des données observées. Mais aussi les utilisateurs étrangers des sites américains, «qui s'inquiètent pour la confidentialité et la sécurité de leurs informations». «Les États-Unis, qui ont innové dans les produits et les services Internet, devraient aussi innover pour créer des mécanismes permettant aux gouvernements d'être transparents, responsables et respectueux des libertés et des droits de l'Homme», assènent-ils. | |
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