Jamel Administrateur
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Corse : une branche du FLNC se dit prête à reprendre les armes
Publié le 04.06.2013, 13h45 | Mise à jour : 18h14 Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), qui a revendiqué en 2012 des dizaines d'attentats s'est dit prêt mardi à reprendre les armes, au moment où le ministre de l'Intérieur Manuel Valls est en visite dans l'île. Contrairement au FLNC-UC (Union des Combattants), qui a notamment revendiqué une «Nuit bleue» - désignant une série d'attentats à l'explosif - en Corse, en décembre dernier.«Soit l'Etat français prend la mesure de l'effet désastreux de sa gestion de la Corse depuis deux siècles et demi et il en tire toutes les conséquences, soit il poursuit son rôle actif dans la destruction de notre peuple», écrit en français cette organisation clandestine dans un communiqué diffusé ce mardi (voir le document ci-dessous). «Dans ce cas, poursuit le texte, nous reprendrons les armes pour que la France reconnaisse nos droits nationaux». Réagissant à ce communiqué, le ministre de l'Intérieur s'est montré inflexible. Il a souligné que «nous ne nous laisserons jamais impressionner par les menaces», ajoutant que le document reçu mérite d'être «analysé». «Il n'y aura pas la moindre négociation sous le diktat des menaces et des bombes», a-t-il averti. La visite de Manuel Valls lundi et mardi, à Bastia et à Ajaccio, intervient en pleine poussée de fièvre en Corse. Elle fait suite à un nouvel assassinat, le onzième de l'année (contre 19 en 2012). Un attentat contre les locaux du groupe d’intervention régional (GIR). chargé entre autres de lutter contre l’économie souterraine, et des affrontements violents entre nationalistes et CRS. Mardi, le ministre s'en est de nouveau pris à la «mafia» qui sévit sur l'île, où pas moins de «quinze personnalités» sont «protégées» par la police, a-t-il révélé. Le ministre n'est pas venu les mains vides. Il a signé la troisième tranche du plan exceptionnel d'investissements (PEI) né en 2002 des «accords Matignon» du gouvernement Jospin dans le but de soutenir des projets économiques, culturels ou de formation. Ce plan d'un montant global de 2 milliards d'euros dont 1,4 venant de l'Etat, court jusqu'en 2022. | |
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