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 L'accusé Meilhon évoque un complice inconnu

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Jamel
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MessageSujet: L'accusé Meilhon évoque un complice inconnu   L'accusé Meilhon évoque un complice inconnu Icon_minitimeMer 22 Mai - 21:52

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L'accusé Meilhon évoque un complice inconnu

Publié le 22/05/2013 à 19:48


L'accusé Meilhon évoque un complice inconnu PHO4c2503d6-c303-11e2-8736-794d65024aec-805x453
La mère de Tony Meilhon, mercredi, à l'ouverture du procès de son fils.

L'homme, dont il refuse de donner l'identité, l'aurait aidé à démembrer et à dissimuler les restes de Laetitia Perrais.

Au premier jour de son procès, mercredi, Tony Meilhon, 33 ans, propose un grand classique du vrai-faux coup de théâtre judiciaire: la théorie du complice inconnu.

L'audience s'ouvre à 9 heures. Accusé d'avoir, en janvier 2011, tué puis découpé en morceaux, jetés dans deux trous d'eau, Laetitia Perrais, M. Meilhon a le teint blafard ; il porte comme un masque de cire figé sur un rictus narquois. Pas un poil de barbe ne noircit sa joue, ce qui confère à ses traits une note androgyne, de celle qu'on voit sur des transformistes à peine démaquillés. Une longue chevelure noir jais domestiquée par une queue de cheval dissimule un début de calvitie. Il prend des notes. Un tressaillement de la mâchoire trahit une nervosité intermittente.

Après diverses formalités procédurales (lire l'encadré) le président l'interroge sur sa position générale quant aux faits. M. Meilhon se lève entouré de quatre policiers du GIPN et, tout de go, livre une version totalement inédite: oui, il a tué Laetitia, mais accidentellement. Non, il n'a pas démembré son cadavre.

Le président: «Voulez-vous dire que quelqu'un d'autre est impliqué?»
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« C'est difficile à porter, ce crime ».
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L'accusé, qui est loin d'être sot, s'exprime avec une précision parsemée de formules de politesse: «Oui, mais je ne donnerai pas son identité. C'est moi qui ai fait appel à lui, ce n'est pas pour le dénoncer par la suite.» Pendant l'instruction, M. Meilhon a «essayé de (se) faire passer pour fou», commis des «simulacres de suicide», menti «à 80%».

À cet instant, il lâche peut-être une phrase clé: «C'est difficile à porter, ce crime». D'où l'intervention de «M. X…», qui doit porter sa part du fardeau. Voici donc le scénario flambant neuf de l'accusé: au volant de sa voiture, il renverse le scooter de Laetitia. «Pris de démence, paniqué», la croyant morte, il place le corps dans une bâche plastifiée qui se trouve dans son coffre et roule. Dépose le tout dans une forêt, perce le corps inerte de coups de couteau pour faire croire à une agression, vomit, repart, craint d'être identifié à cause de son ADN, récupère la bâche et son contenu. «Elle était déjà morte asphyxiée», soutient-il, alors que l'autopsie établit un étranglement.

Il pense à enterrer sa victime mais n'y parvient pas. Fait appel à «M. X…», qui a de l'expérience en la matière et lui dit: «T'es fichu mon gars». Mais le fantôme accepte de l'aider: il faut tronçonner le corps. M. Meilhon flanche: «Dès que ça a touché l'os, j'ai tout lâché, je pouvais pas, la vibration de la scie…» M. X… accomplit la sinistre besogne et ordonne à Tony Meilhon d'aller immerger une partie du cadavre morcelé, lui-même se chargeant de l'autre.

Le poids des procès-verbaux

«Je me dois de dire la vérité, pour la famille, les amis et pour Laetitia elle-même», justifie le box sur un ton solennel, singeant la sincérité conquise de haute lutte. «La vérité est toujours la bienvenue, même si elle est tardive», renchérit son avocat. Peut-on croire ce récit de la dernière heure? La mise en cause, in extremis, d'un complice impossible à nommer par peur ou loyauté, n'est pas rare aux assises. Souvent, il s'agit même d'un individu encagoulé. Ici, point de cagoule mais, qui sait, la nécessité psychique pour l'accusé, multirécidiviste passible de la perpétuité, de rejeter sur un autre une part de l'indicible. Rien, certes, ne prouve qu'il ment. Mais, sur l'autre plateau de la balance, le dossier pèse son poids de procès-verbaux. Comme celui-ci, dans lequel Tony Meilhon, qui minaude aujourd'hui en affirmant ne pas supporter la vue d'une goutte de sang, reconnaissait s'être trouvé mal. Pas dans la forêt, au cours d'une mise en scène destinée à égarer les enquêteurs. Mais au moment précis où il entendit claquer les dents de la malheureuse Laetitia tandis qu'il sciait son cou.

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