Hôtellerie, un secteur en plein boom : un groupe qui veut généraliser ses «Eden»

Hôtelerie, un secteur en plein boom : un groupe qui veut généraliser ses «Eden»

Publié le 25.04.13 | 10h00


| © D. R. - Un paradis sur terre.

Un éductour (voyage de presse) a été organisé, cette semaine, par la chaîne Eden hôtel l Un périple qui a permis à des journalistes de découvrir cette chaîne qui veut jouer dans la cour des grands.

Oran

De notre envoyé spécial

A la tête d’un petit empire, Chérif Karim, dirigeant, a un grand appétit quand il s’agit d’investissements touristiques. Il nous présente les hôtels Eden Aeroport et Eden Phoenix avec un brin de fierté. Alors que peu de gens croyaient au tourisme, lui a foncé avec un dynamisme certain. La dernière réalisation est l’hôtel Eden Sidi Bel Abbès : 152 chambres et suites, 2 restaurants, un Coffee Shop, centre de conférences, salles des fêtes, fitness et piscine.

Cet investissement est un défi que s’est lancé le groupe : Réussir en dehors d’Oran et donner un signal fort aux autorités. Il joue sur tous les tableaux: il y a même un projet d’affiliation de l’hôtel Airport aux hôtels Best Western. Il est question aussi de la création de la Société de développement et d’investissement hôtelier SDIH, pour le lancement d’une nouvelle chaîne hôtelière, avec un déploiement de 14 établissements hôteliers sur tout le territoire national et la réhabilitation de l’hôtel Shems pour en faire un institut de formation hôtelière, avec un hôtel et un restaurant d’application. L’inauguration de l’Eden de Sidi Bel Abbès est un acte concret d’un investisseur algérien qui veut réaliser, dans les faits, la feuille de route du gouvernement sur ce sujet. C’est un point à mettre à son actif.

Karim Chérif a aussi une autre casquette, celle de président de la Fédération nationale des hôteliers algériens. La création de la Fédération nationale des hôteliers viendra clôturer la chaîne touristique dans notre pays et permettra à la corporation de poser les problématiques, les contraintes, les préoccupations, mais aussi les propositions que ses adhérents pensent être à même d’améliorer le secteur. Il a besoin d’un cadre organisé et formel qui puisse, de manière professionnelle, dégager des propositions et un plan de charge capable d’augmenter l’attractivité de notre destination, mais aussi d’améliorer la qualité de la prestation des établissements hôteliers.

Kamel Benelkadi
© El Watan