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 À une année de l'échéance d'avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ?

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Jamel
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Jamel


Messages : 14896
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À une année de l'échéance d'avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ? Empty
MessageSujet: À une année de l'échéance d'avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ?   À une année de l'échéance d'avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ? Icon_minitimeJeu 25 Avr - 16:33

À une année de l'échéance d'avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ? Logo_liberte_algerie

Actualité

Jeudi, 25 Avril 2013 09:50

À une année de l’échéance d’avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ?

Par : Karim Kebir

À une année de l'échéance d'avril 2014 : Que reste-t-il du clan présidentiel ? 3_200_150

L’essentiel de ses hommes liges qui l’ont accompagné depuis 1999 sont tombés en disgrâce, poussés dans des voies de garage, confrontés à des problèmes politiques ou empêtrés dans des scandales de corruption.


Lorsqu’on interrogea le président Bouteflika à son retour aux affaires en 1999 sur le long retard (8 mois) qu’il a mis pour mettre en place le staff gouvernemental, sa réponse fut péremptoire, dans le style de l’homme. “Je suis à la recherche d’hommes d’État !” Pour lui, les ministres alors en place étaient à peine éligibles aux postes de “chefs de service”.

À une année de l’élection présidentielle lors de laquelle il n’est pas exclu qu’il brigue un nouveau mandat, Abdelaziz Bouteflika dispose-t-il “d’hommes d’État” sur lesquels il pourrait encore s’appuyer pour prolonger son règne ? Car force est de constater aujourd’hui que l’essentiel de ses hommes liges, clé de voûte de son système, qui l’ont accompagné depuis 1999 sont soit tombés en disgrâce, poussés dans des voies de garage, confrontés à des problèmes politiques ou empêtrés dans des scandales de corruption. C’est le cas, par exemple, de l’ex-puissant ministre de l’Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni.

Un de ses plus proches collaborateurs, celui-ci a longtemps incarné “le bras sécuritaire” de Bouteflika. En dépit d’une gestion approximative de la crise de Kabylie en 2001, de ses bourdes langagières récurrentes, l’ex-ambassadeur à Washington et à Mexico, un des fondateurs des services secrets algériens, a été maintenu, contre vents et marées, pendant une décennie. Il aura fallu attendre l’année 2010 pour voir Zerhouni “éjecté” du département de l’Intérieur et nommé à un poste créé pour la circonstance, par la grâce de la révision constitutionnelle de 2008 : vice-Premier ministre. Très vite, les spéculations n’ont pas manqué de surgir : pour les uns, il s’agissait d’une promotion, pour les autres une voie de garage.

Mais à vrai dire, il s’agissait d’un poste symbolique et Zerhouni lui-même a admis devant la presse qu’il ne connaissait pas ses “prérogatives”. Deux années plus tard, à la faveur d’un énième remaniement gouvernemental, Zerhouni disparaît “des écrans radar”.

Autre victime : Abdelhamid Temmar. Présenté aussi comme un homme du Président pendant de longues années, Abdelhamid Temmar, chargé de donner un coup de fouet à l’industrie algérienne et l’amélioration du climat d’affaires pour attirer les investisseurs étrangers, est aujourd’hui passé à la trappe après avoir été à la tête du département de la Prospective et des Statistiques que les mauvaises langues désignent par le qualificatif, peu glorieux, de “prostate”, allusion à cette maladie qui touche les grabataires. Autant dire, un poste sans influence. Il y a aussi Abdelatif Benachenhou, ancien ministre des Finances. Après avoir géré “le portefeuille national”, Benachenhou, qui fait partie du “brain-trust” du président Bouteflika qu’il accompagne dans ses déplacements à l’étranger, a fini par démissionner en 2005 en raison de quelques différences d’approche en matière économique. Désigné par Bouteflika sous l’insistance, dit-on, du défunt président Ahmed Ben Bella parmi les membres de la commission chargée de la réforme de la justice, Tayeb Belaïz, lui aussi, après avoir été à la tête du ministère sensible et stratégique de la Justice, est aujourd’hui à la tête du Conseil constitutionnel. Un poste qui prête aussi à la spéculation. Belaïz est-il conforté dans sa puissance ou est-il réduit à une fonction de veille à la conformité des lois ? Il y a également le désormais ex-ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. Appelé par Bouteflika en 1999 alors qu’il travaillait pour le compte de la Banque mondiale, Chakib Khelil a dirigé le ministère de l’Énergie et des Mines jusqu’à l’éclatement du scandale qui a éclaboussé la puissante compagnie des hydrocarbures en 2010. Aujourd’hui, il est cité dans plusieurs affaires de corruption. Une autre figure, et non des moindres, qui faisait partie du premier cercle de Bouteflika, est également tombé en disgrâce : Abdelaziz Belkhadem.

Après avoir occupé le portefeuille des Affaires étrangères, nommé Chef de gouvernement à deux reprises, puis désigné comme ministre d’État représentant personnel du Président, Belkhadem est poussé à la porte de sortie avant de se voir destitué de son poste de secrétaire général du FLN par “un mouvement de redressement”. Il sera remplacé aux Affaires étrangères par un autre proche du chef de l’État, Mohamed Bedjaoui qui, lui-même, ne tardera pas à connaître le même sort. Seul rescapé, Mourad Medelci qui, auparavant ministre du Commerce, a été propulsé, contre toute attente, à ce poste de souveraineté.

Peut-on dire pour autant que “le système Bouteflika” est disloqué ? Rien n’est moins sûr, d’autant qu’une nouvelle clientèle, cette fois-ci éparse, s’est constituée autour de lui. Cette phrase de Benachenhou résume sans doute la situation : “Bouteflika est entouré de courtisans et non de partisans.”

K. K.

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