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 Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va

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Jamel
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MessageSujet: Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeVen 13 Jan - 18:44

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Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va

Publié le 14.12.2011, 22h10 | Mise à jour : 13.01.2012, 17h17


Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va 1768484_000-par6702948_640x280
Depuis deux ans, les principales agences de notation financière ont sanctionné à de très nombreuses reprises les pays jugés incapables de gérer leur dette.

La France est le deuxième grand pays a avoir perdu son triple A après les États-Unis en août dernier. L'abaissement de la note de Washington ne s'est finalement pas traduit par une augmentation des taux d'intérêt et du coût du financement de la dette, grâce au dollar, monnaie de réserve, et à un marché intérieur dynamique. La France va-t-elle également échapper au « cataclysme » que tout le monde redoute? Rien n'est moins sur.

Pour savoir ce qui va advenir de l'économie française, rien de tel qu'un regard sur le sort qu'on subi les autres pays dégradés au sein de la zone euro. Et l'impressionnante série de rétrogradations venues ces derniers mois sanctionner les dettes des pays européens montre en effet que la zone euro n'a pas la même résistance que les États-Unis. Pour l'Espagne, la Grèce, ou encore le Portugal, la première sanction - ouvrant un véritable cercle vicieux - en a même entraîné d'autres par la suite.

Décembre 2011 : les champions de la zone euro menacés

Le 12, Moody's confirme son intention d'abaisser les notes souveraines des pays de l'Union européenne, une dégradation qui pourrait intervenir durant le premier trimestre 2012. Standard & Poor's a également annoncé son intention de se prononcer « aussitôt que possible » sur les notes de quinze pays de l'Union monétaire.

Novembre 2011 : Paris avertie, Bruxelles, Lisbonne et Budapest dégradées


Le 11, Standard and Poor’s publie « par erreur » un communiqué annonçant la perte de la note triple A de la France. Dix jours plus tard, Moody’s envoie un signal d’alarme sur la situation dans l'Hexagone –concernant l’évolution des dépenses publiques- et semble ainsi « préparer le terrain » à une dégradation de la note. Ultime avertissement le 30, quand l’agence de notation américaine de second plan Egan-Jones abaisse la note attribuée à la dette de la France à « A », cinq crans en dessous du « triple A » des trois grandes.

Dans le même temps, en Europe, les trois grandes ne chôment pas. Le 25 du mois, S&P abaisse d'un cran la note souveraine de la Belgique (AA, contre AA ), Moody's abaisse d'un cran également celle de la Hongrie, à Ba1, et Fitch a dégrade la note souveraine du Portugal, encore une fois d'un cran (BBB- contre BB )

Octobre 2011 : l'Italie et l'Espagne dans l'oeil du cyclone

Le 5, Moody's abaisse à A2 la note souveraine de l'Italie, contre Aa2 auparavant, en raison des « risques pour le financement » et des « incertitudes politiques ». Deux jours plus tard, Fitch dégrade également l'Italie d'un cran (A contre AA-). Le 7, Fitch dégrade aussi l'Espagne de deux crans (AA- contre AA ), suivi, une semaine plus tard, par S&P. Le 17, l'agence Moody’s fait trembler le CAC 40 en annonçant sa décision de surveiller le triple A de Paris.

Septembre 2011 : Rome sanctionnée


La fragilité politique de Berlusconi et les faibles perspectives de croissance italiennes fragilisent Rome : S&P dégrade d'un cran la dette souveraine de l'Italie (A, contre A ). Elle sera suivie le mois suivant par Moody's et Fitch.

Août 2011 : les Etats-Unis perdent leur triple A


Décision historique de Standard & Poor's qui décide, le 5, d'abaisser la note AAA de la dette américaine à AA . L'incapacité des Républicains et Démocrates à s'entendre sur le plafond de la dette a finalement raison du triple A américain. Une première historique depuis 70 ans.

Juillet 2011 : Lisbonne et Dublin dans la tourmente, la Grèce s'enfonce

Le 6, Moody's se paye la note portugaise, qu'elle abaisse brutalement de quatre crans (Ba2 contre Baa1), ce qui provoque l'ire de Lisbonne. Dans sa lancée, Moody's, toujours rabaisse une semaine plus tard d'un cran la note de l'Irlande, déjà dégradée en décembre 2010. Tombant à Ba1, Dublin entre dans la catégorie spéculative, la « zone rouge » des agences de notation.

Juillet est aussi un mauvais souvenir pour Athènes : le 13, Fitch, regrettant l'absence d'un plan crédible de l'UE pour soutenir la Grèce, annonce une baisse de la note hellénique de 3 crans (CCC, contre B ). La Grèce n'est plus qu'à trois crans du défaut de bilan (D). Le 27, S&P va un peu plus loin et rétrograde la Grèce à CC, à deux doigt du seuil rédhibitoire. De son côté, Moody’s baisse de deux crans la note de Chypre (de A2 à BAA1)

Mars 2011 : le Portugal et la Grèce rétrogradés


Le 29, Standard & Poor's dégrade le Portugal d'un cran à BBB-, après l'avoir abaissée de deux niveaux quelques jours auparavant à la suite de la démission du Premier ministre José Socrates.. Elle enfonce également la Grèce de deux crans, à BB-.

2009 & 2010 : premières attaques sur l'Espagne et la Grèce

Avant le printemps 2011, à partir duquel le rythme infernal des dégradations s'est nettement accéléré, les agences de notation ont surtout ciblé leurs sanctions sur deux pays, l'Espagne et la Grèce.

Pour la première, les ennuis comment en janvier 2009, quand S&P, toujours en avance sur ces concurrentes quand il s'agit de rétrograder un triple A, s'attaque à la note Espagnole, qui passe de AAA à AA . S&P en remet une couche plus d'un an plus tard, en avril 2010, en dégradant Madrid d'un cran supplémentaire (AA). Finalement, en mai, puis en septembre 2010, Fitch Ratings et Moody's privent chacun leur tour l'Espagne de son fameux Triple A.

Pour la Grèce, c'est Fitch Ratings qui lance les hostilités en décembre 2009, en dégradant sa note de A- à BBB . Dans les jours qui suivent, Moody's et Standard and Poor's abaissent dans la foulée la note d'Athènes, respectivement de A1 à A2 et de A- à BBB . Début avril 2010, Fitch, suivie par Moody's, enlève deux crans supplémentaires à la note grecque (BB-), quelques mois avant de la faire plonger dans la zone rouge.

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MessageSujet: Les quatre conséquences de la perte du AAA français   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeSam 14 Jan - 9:05

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Les quatre conséquences de la perte du AAA français

Publié le 13/01/2012 à 21:26

Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Triple-a-041-e3-3091c13

Standard & Poor's a dégradé la note de la France. La perte de ce «trésor national» peut se faire sentir sur le crédit aux ménages et, surtout, menace de faire exploser le mur anti-crise de la zone euro.


• Le Fonds d'aide européen (FESF) menacé

C'est sans doute la conséquence la plus grave déclenchée par la perte du AAA: le Fonds européen de stabilité financière, dont la note AAA dépend de celle des pays qui le soutiennent, devrait également être revue à la baisse. Conséquence, le taux d'intérêt alors exigé par les investisseurs grimperait. Cela renchérirait le coût des plans d'aide à la Grèce, au Portugal et à l'Irlande sou la perfusion du mécanisme européen. Et mettrait en péril le fragile mur anti-crise de la zone euro.

• Effet domino sur les collectivités locales

La sanction de Standard & Poor's provoquerait un effet domino, explique Norbert Gaillard, spécialiste des agences de notation: «La note du pays sert de référence nationale. Si elle est abaissée, toutes celles des entreprises, des banques et surtout des collectivités locales seront remises en cause. Parmi ces dernières, celles dotées d'un AAA, comme la ville de Paris ou la région Ile-de-France, seront automatiquement dégradées.»

Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l'État (via l'allocation globale de fonctionnement), elles ne peuvent pas bénéficier d'une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d'intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et, en bout de chaîne, «pourrait provoquer une hausse de la fiscalité locale», en déduit Norbert Gaillard.

• Une hausse possible du coût du crédit

La perte du AAA pourrait également dégrader les relations entre les ménages et leurs banques. Les établissements pourraient en effet durcir l'accès au crédit et augmenter les taux d'intérêt. «La banque empruntant plus cher sur les marchés, on peut supposer qu'elle répercute cette hausse sur ses clients», reconnaît l'économiste d'une grande banque française. «Toutefois, au vu de la concurrence actuelle, elles pourraient choisir de réduire plutôt leur marge pour conserver leurs parts de marché.» D'autre part, «dans le contexte actuel de resserrement du crédit par les banques, l'impact supplémentaire d'une baisse de la note pourrait passer presque inaperçue», relativise l'économiste Alexandre Delaigue.

• Le coût de la dette de l'État

Les conséquences d'une perte du AAA de la France dépendent aussi et surtout de la réaction des marchés. S'ils continuent à imposer à la France des taux d'intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l'État jusqu'au porte-monnaie du consommateur. Mais si, comme beaucoup le suggèrent, les taux pratiqués actuellement sous-entendent déjà une France dotée de la note inférieure, alors il faut s'attendre à peu de changement. La Nouvelle-Zélande, par exemple, a perdu son AAA le 30 septembre. En réaction, le coût du crédit a flambé. Avant de retomber à des niveaux plus bas qu'avant la sanction des agences de notation.
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MessageSujet: Perte du triple A : un coup dur pour l'Elysée   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeSam 14 Jan - 9:17

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Perte du triple A : un coup dur pour l’Elysée

Publié le 14.01.2012, 07h33


Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va 1810187_photo-1326492616324-16-0_640x280
Le président Sarkozy avait longtemps fait du maintien du "triple A" une priorité nationale y voyant "un objectif et une obligation".

A cent jours de la présidentielle, un vendredi 13, Nicolas Sarkozy y verra peut-être un mauvais présage. Avec la perte du triple A, que la France détenait depuis 1975, c’est toute sa stratégie du « capitaine de tempête » qui est fragilisée. Ainsi que son ambition de hisser la France au niveau de l’Allemagne. Jusqu’au bout, l’Elysée a espéré, sans trop y croire, que ce « précieux talisman » pouvait être sauvé, pensant déceler ces jours-ci des signaux positifs : le déficit 2011 meilleur que prévu; les emprunts espagnols et italiens qui s’étaient bien déroulés; et l’agence Fitch — certes dirigée par le Français Marc Ladreit de Lacharrière — qui avait renoncé à dégrader la France. « On est sur la bonne voie », en avait conclu Sarkozy mercredi au Conseil des ministres. Patatras…

Hier, ses proches ont d’abord laissé éclater leur colère. « Les agences ne sont plus des pompiers pyromanes, mais des pervers graves. C’est honteux, on était en train de sortir de la crise! » a accusé son conseiller Alain Minc. Mais Sarkozy ne veut pas « bougonner » contre les agences. « Elles ont tiré la sonnette d’alarme. Nous sommes tous collectivement responsables d’avoir laissé filer les comptes publics depuis 1974, admet-il en privé. Ce n’est pas le thermomètre qui donne la fièvre. » Hier, il n’a pas voulu réagir, laissant François Fillon, désormais démineur en chef, le faire ce matin.

Un mot d’ordre : relativiser

Standard & Poor’s a annoncé la mauvaise nouvelle hier à l’Elysée avec douze heures d’avance, comme c’est l’usage. Le président l’a appris vers 10 heures, alors qu’il tenait une réunion sur le logement avec Fillon et des ministres. Il n’a rien laissé paraître lors de son déjeuner, consacré à la culture, avec des éditeurs et des écrivains. Mais, à 19 heures, il a convoqué une réunion de crise avec son bras droit Xavier Musca, le Premier ministre, Valérie Pécresse (Budget) et François Baroin (Finances) pour caler les « éléments de langage ». Officiellement, l’Elysée relativise. « On s’y attendait. C’est moins grave que prévu », jure un conseiller, la France perdant un cran et pas deux. « C’est une demi-surprise », a atténué Baroin au 20 Heures de France 2, rappelant que les Etats-Unis ont été eux aussi dégradés en août. « La stratégie de la France ne changera pas », a achevé Pécresse. A cinq jours du sommet social, l’Elysée assure que des « mesures fortes » sont d’autant plus nécessaires. Sarkozy sait toutefois que la gauche ne va plus le lâcher, et ressortira à l’envi sa petite phrase : « Si on perd le triple A, je suis mort! »

François Hollande n’a pas souhaité réagir hier, craignant une fausse nouvelle. Il le fera ce matin à son QG de campagne. « Face à la gravité de la situation, il préfère s’exprimer en prenant le temps nécessaire. C’est une très mauvaise nouvelle pour le pays », confiait hier son directeur de la communication, Manuel Valls. Voilà pour la version officielle. Car le PS tire déjà à boulets rouges sur Sarkozy. « Il restera le président de la dégradation de la France », a accusé Martine Aubry. « C’est une sanction claire de sa politique et de sa gestion. Les plans de rigueur, censés protéger les Français, n’ont pas eu l’effet escompté. Cela disqualifie Sarkozy, tout l’édifice s’écroule », assène Valls. Reste que la perte du triple A va aussi revenir en boomerang au candidat socialiste. Son projet, déjà chiche, risque de subir une nouvelle cure d’amaigrissement. Pourra-t-il tenir sur son refus de la règle d’or? Et sur la renégociation du traité européen? Et quid des 60000 postes dans l’Education?

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MessageSujet: Perte du AAA : pourquoi la France et pas l'Allemagne ?   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeSam 14 Jan - 9:20

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Perte du AAA : pourquoi la France et pas l'Allemagne ?

Publié le 13.01.2012, 20h50


Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va 1805415_photo-1326191597950-8-0_640x280
Mme Merkel et M. Sarkozy ont reconnu lundi que la situation était "très tendue".

Les investisseurs « traitaient » déjà la France « comme si elle était notée triple B ». Pour Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, ces déclarations du chef économiste de S&P pour l'Europe, Jean-Michel Six, début janvier, montrent bien que la baisse de la note pour la France était « largement anticipée ».

Symboliquement toutefois, ce n'est plus la même chose si la note est « effectivement dégradée », observe Elie Cohen. Alors que seraient épargnés d'autres pays, comme l'Allemagne et les Pays-Bas, cette dégradation infligerait un cinglant démenti au gouvernement français pour qui c'était « d'abord une question européenne ».

La France pénalisée par une croissance en berne.

Alors que l'Insee s'attend à une courte période de récession au tournant de cette année, pour Elie Cohen, la France est pénalisée par une croissance en berne. Si l'Allemagne est parvenue à résister grâce à une conjoncture favorable et à une croissance de 3% en 2011, la France n'a connu qu'une croissance faible, de 1,75% pour la Banque de France, voire nulle pour l'Insee. Chez notre voisin allemand, cette croissance soutenue a permis de limiter son déficit public à 26,7 milliards d'euros, soit 1% du PIB, respectant ainsi le seuil de 3 % imposé par les traités européens.

La France pénalisée par son niveau de déficit public.

La mauvaise croissance creuse le déficit budgétaire, lequel a un impact négatif sur... la croissance. C'est le cercle vicieux dans lequel est prise la France. Le niveau du déficit est de 1% du PIB pour l'Allemagne contre 5,7% du PIB pour la France l'an dernier. Pour Elie Cohen, c'est ce qui fait toute la différence entre les deux pays : il y a bien un « problème spécifique français ». L'économiste note aussi « une différence formidable dans le rythme de réduction des déficits publics » entre les deux pays. « Paris ne peut pas compter sur la croissance pour réduire ses déficits publics, contrairement à Berlin ou La Haye, ce qui explique la différence de traitement », conclut Elie Cohen.

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MessageSujet: Pour Hollande, c'est <<une politique qui a été dégradée>>   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeSam 14 Jan - 16:11

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Pour Hollande, c'est «une politique qui a été dégradée»

Publié le 14/01/2012 à 12:52

Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va 6f867b7e-3e8f-11e1-a4c0-8f28a0665d51

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a déploré «la bataille perdue» de Nicolas Sarkozy pour la conservation du triple A. Selon lui, la France a toutefois les atouts pour se redresser.

François Hollande n'a pas manqué de tacler Nicolas Sarkozy, au lendemain de la dégradation de la France par l'agence de notation Standard & Poor's. Dans la lignée des réactions socialistes de la veille, le candidat à l'élection présidentielle a déploré la «bataille perdue» de Nicolas Sarkozy pour la conservation du triple A. Avant de relativiser cette perte, le chef de l'Etat avait fait de cet enjeu «un objet de sa politique, et même une obligation pour son gouvernement», a rappelé le candidat. Selon lui, c'est notamment cet objectif qui a justifié le vote de deux plans de rigueur successifs en quatre mois. Pourtant, «cette bataille, et je le regrette, a été perdue», a-t-il déploré.

Et de fait, cette dégradation est «grave à double titre». Si le candidat affirme «n'avoir jamais fait des agences de notation une référence ultime», la décision de S&P lui paraît cependant inquiétante en ce qu'elle révèle le «décrochage» de l'économie française par rapport à son voisin allemand, épargné par l'agence de notation américaine. L'écart de taux d'intérêt que paient ces deux Etats pour s'endetter n'a d'ailleurs cessé, ces derniers mois, de se creuser. Une annonce d'autant plus grave, souligne François Hollande, que la dégradation de la France est assortie d'une perspective négative. Cette annonce est enfin lourde de conséquences: dans la mesure où le coût de nos emprunts pourrait être renchéri, ce sont «les Français qui risquent de payer les conséquences» de la perte du triple A, a-t-il prévenu.

«Redressement»

Pour autant, le candidat veut croire que «c'est une politique qui a été dégradée, et non la France». «C'est toute la stratégie» du gouvernement depuis 2007 qui est mise en cause, a-t-il expliqué. Elle a selon lui «manqué de cohérence, de constance, de clairvoyance, et surtout de résultats».

Dans ce contexte, François Hollande souhaite apparaître comme le candidat qui remettra la France «sur le chemin du redressement, dans la justice et par la croissance». La France a des atouts, a-t-il précisé, citant notamment sa démographie, sa productivité ou encore son taux d'épargne. Pour François Hollande, «rien n'est pire que la fuite en avant et l'improvisation»: «ce n'est pas l'annonce de nouvelles mesures fiscales qui rassureront les Français et les marchés», a-t-il jugé.

Pour parvenir à redresser l'économie française, François Hollande a réaffirmé sa stratégie de rétablissement des comptes publics, et à nouveau plaidé pour un retour à l'équilibre en 2017, en tentant, «à chaque étape, de concilier effort et croissance». «Il n'y a pas de maîtrise de la dette s'il n'y a pas la capacité de produire plus et mieux», et «il n'y a pas de sacrifices à demander aux Français si les riches y échappent», a-t-il expliqué.

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MessageSujet: AAA perdu : «Des ajustements si nécessaire, promet Fillon»   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeSam 14 Jan - 16:22

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AAA perdu : «Des ajustements si nécessaires», promet Fillon

Publié le 14/01/2012 à 14:25

Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va 54726156-3ea1-11e1-a4c0-8f28a0665d51

Le premier ministre assure que la France tiendra son objectif d'un déficit public de 3% du PIB en 2013 et que de nouvelles mesures seraient prises si la croissance s'avérait moins bonne que prévu.


«Une alerte qui ne doit pas être dramatisée, ni être sous-estimée». Réagissant officiellement ce samedi matin à l'annonce de la dégradation de la note financière française, le premier ministre François Fillon a tenté de remettre cette mauvaise nouvelle à sa juste place. «S&P possède 21 rangs de notation: nous étions notés 21 sur 21, nous passons à 20 sur 21!»

Pas question donc, pour le moment, de prendre des mesures d'urgence pour accélérer la réduction des déficits. «Avec le Président de la République, nous n'avons pas attendu le jugement de cette agence pour savoir quels sont nos devoirs: réduction des déficits publics, augmentation de la compétitivité et renforcement de la gouvernance européenne».

François Fillon a tour-à-tour cité la réforme des retraites, la réduction des effectifs de la fonction publique, mais aussi la suppression de la taxe professionnelle et l'instauration du crédit impôt recherche, durant le quinquennat, pour témoigner des efforts accomplis.

Prévisions de croissance

L'idée d'un éventuel troisième plan de rigueur, après les deux mis en place depuis août dernier, n'est ainsi pas d'actualité. «Nous tiendrons notre objectif de ramener le déficit public sous les 3% en 2013 et les mesures budgétaires déjà prises sont suffisantes à ce stade».

François Fillon ne ferme pas pour autant la porte à d'autres mesures, si nécessaire: «quand nous connaîtrons les chiffres de la croissance sur l'ensemble de l'année 2011 nous procéderons à des ajustements si nécessaires». Une allusion au communiqué de Standard & Poor's qui a maintenu sa surveillance négative sur la note française en invoquant notamment les risques qui pèsent sur la prévision de croissance de 1% du gouvernement pour 2012: «si la croissance se révèle inférieure à cette prévision, les mesures budgétaires prévues s'avéreront insuffisantes», prévient l'agence.

Insuffisances européennes

À 100 jours de l'élection présidentielle, le gouvernement a surtout choisi de contre-attaquer sous l'angle européen pour essayer de s'extraire de la politique hexagonale. François Fillon a longuement insisté sur la raison principale invoquée par S&P pour dégrader la note française et celle de neuf pays de la zone euro: l'agence estime que les réponses apportées lors du sommet de l'Union européenne du 9 décembre dernier sont largement insuffisantes face à l'ampleur de la crise de la dette souveraine en Europe. «Les insuffisances de la gouvernance européenne doivent être corrigées, a martelé le premier ministre, indiquant qu'il fallait accélérer la rédaction et le vote du nouveau traité européen défini en décembre.

Mais même si «ce ne sont pas les agences qui font la politique de la France», le premier ministre n'a pu s'empêcher de descendre dans l'arène politique pour répliquer aux attaques de la gauche (François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a notamment déclaré ce matin que «c'est une politique qui a été dégradée») et du Modem, incessantes depuis l'annonce de S&P: «Il est paradoxal de transformer les agences en instrument politique de la part d'un parti qui s'oppose à notre stratégie de réduction des dépenses publiques, et qui a refusé de voter la réforme des retraites ou l'instauration d'une règle d'or pour nos finances publiques», a estimé François Fillon.

Preuve que la décision de S&P marque bel et bien le coup d'envoi de la campagne présidentielle.
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Alexandre




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MessageSujet: Re: Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitimeSam 14 Jan - 18:47

Bonsoir,

Flllon lance des accusations qui ne tiennent pas la route... C'est trop facile de dire que tout le monde est responsable d'avoir laissé filer la dette depuis 75. La dette publique a considérablement augmenté sous les gouvernements de droite, surtout depuis le dernier quinquennat de Sarkozy. Les Français n'arrêtent pas de payer, d'avoir leurs acquis remis en cause, et au lieu d'avoir diminué la dette, cette droite l'a fait exploser, sans compter que les problèmes sociaux comme l'emploi et le pouvoir d'achat se sont sérieusement dégradés. Quant à la gauche, même si c'est pas parfait, elle a apporté beaucoup d'avancées sociales sans beaucoup augmenter cette dette, et a su gérer le budget de la nation.

Amicalement,

Alexandre
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MessageSujet: Re: Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va   Quand S&P, Moody's & co dégradent à tout va Icon_minitime

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